60 ans après

Rédigé par Eric 3 commentaires
Classé dans : Articles Mots clés : aucun

 

Ce 8 mai 2005, nous fêtions la fin officielle de la seconde Guerre mondiale sur le théâtre européen.

Un jour de fête et de commémoration avec les derniers témoins vivants de cet événement. Avant d'être une fête, cette commémoration vise à rappeler que la guerre 1939-1945 fut avant tout une abomination. Des millions d'européens ont été tués et elle a permis la mise en place de l'abomination du système concentrationnaire nazi à une échelle industrielle.
 

La plupart des historiens sérieux s'accordent à penser,
Que le manque de fermeté des gouvernements anglais et français conjugué à la mauvaise perception de la dangerosité des mouvements nationalistes et à une crise économique latente a été un facteur aggravant si ce n'est déclenchant de la seconde guerre mondiale.

60 ans plus tard, nous ne sommes évidemment plus dans un contexte d'état nation.


La réalité européenne nous permet d'envisager l'avenir avec sérénité, au moins sur le plan du risque de conflit armé majeur sur le théâtre européen. Néamoins, ce serait faire preuve de la même courte vue que nos anciens que de sous-estimer la nocivité des mouvements nationalistes chez nous. Le récent conflit yougoslave l'a encore démontré récemment. Malheureusement, sur le plan économique, ce n'est pas le manque de dynamisme de l'Europe face aux partenaires asiatiques qui représente un gage de stabilité.
 

Dans ce contexte, il faut rappeler que la genèse des lois anti-armes date des années trente!

Dans tous les pays européens ou presque, la montée des nationalismes n'a pas été ou très peu combattue par les mouvements politiques en place par contre ces gouvernements ont prétextés de cette montée des nationalismes et de l'insécurité générée par la crise économique pour prendre des dispositions légales restrictives contre les civiles détenant des armes.
 

Loin de moi, l'idée de tracer un parallèle!

Néanmoins, force est de constater que 60 ans plus tard, le manque de courage politique, le manque de vision à long terme conduit nos hommes et femmes politiques à pondre des lois inappropriées pas seulement en matière d'armes d'ailleurs, comme le démontre la saga BHV ou l'interventionnisme d'état dans le dossier des prescriptions médicales.Le fait aussi, qu'aujourd'hui, comme hier, la Belgique ce soit lancé dans une politique de démilitarisation est un autre signe de ce manque de vision.
 

Nous ne sommes plus dans le même contexte!

Mais ce n'est pas parce que la réalité de la construction européenne fait qu’un conflit militaire à l'échelle européenne s'estompe que nous devons nier les menaces qui pèsent sur nous et sur nos enfants. Le terrorisme, les conflits possibles en Asie, la montée des nationalismes et des intégrismes ce sont des menaces réelles et qui pour le moment reçoivent des réponses inappropriées de la part de nos dirigeants.
 

À l'heure de ces commémorations!

Alors que nous rendons hommage à nos derniers héros vivants! N'oublions pas cette réalité et rappelons à nos politiciens de manière démocratique, mais fermement que lorsqu'ils tentent de nous enlever le droit de détenir ou d'utiliser nos armes, au nom de la sécurité publique ou d'une certaine conception du pacifisme, ils commettent trait pour trait les mêmes erreurs que leurs prédécesseurs.
 

Celui qui ne connaît pas l'Histoire est condamné à la revivre encore!


Eric Blondieau, administrateur. pour la DAAA-AVWL

Questions parlementaires: les "incidents de tir".

Rédigé par Eric 1 commentaire
Classé dans : Articles Mots clés : aucun

 

Un membre nous communique le document suivant:


Le tableau 4 reprend des statistiques qui ne sont pas inhérentes à des 


manipulations par des policiers. Les chiffres datent de 2000 (!!!) et 
pourtant, sur ces "incidents" bien identifiés, la Ministre Onckelinx ne 
répond pas à la question 2 b) (combien d'armes détenues légalemnet?) de M. 
Bex, alors qu'il est totalement invraisemblable que ces 2539 dossiers qui 
relatent des faits commis avec des ames ne contiennent pas ce "détail" (au 
cas où l'arme en question est détenue illégalement, le dossier doit 
contenir pour le moins une ouverture d'instruction pour violation de la loi 
sur les armes). L'information est donc bien à disposition de la Ministre 
(et/ou de son impressionnant cabinet, au cas où rechercher cette 
information CAPITALE demandait de compulser ces 2539 dossiers). IL est donc 
clair que la Ministre s'abstient VOLONTAIREMENT de diffuser ce genre 
d'informations, qui appuierait certains arguments de ceux, comme la DAAA, 
qui s'opposent à son projet de loi qui ne s'attaque qu'aux 
armes légalement détenues.

Si vous l'estimez pertinent, vous pouvez inclure cette information (et commentaire) sur le site DAAA.

La Question N°352 de M. Bex est toujours considérée comme non répondue. La 
réponse à la question 2 b) est, me semble-t-il très importante dans le 
cadre de notre combat. Comme nous connaissons d'autre part l'opinion 
quelque peu totalitaire de M. Bex au sujet des armes, ne conviendrait-il 
pas de suggérer à un autre parlementaire en place de reposer, en la 
reformulant, cette question à la MInistre?


Bien sincèrement!


C'est évident, une fois encore Madame Onckelinx tente de ne pas donner les chiffres qui sont de nature à démontrer l'inutilité de son projet prohibitionniste et liberticide.


La DAAA-AVWL, comme d'ailleurs de nombreuses autres associations dénoncent l'amalgame honteux fait entre les citoyens détenant des armes pour des motifs légitimes (chasse, tir, loisir, collection) et les criminels qui détiennent et utilisent des armes illégales!



Le projet Onckelinx contre nos biens et nos libertés n'aura au mieux aucune influence sur la criminalité et le taux de suicide.


Malheureusement, les exemples étrangers de spoliation massive des armes à feu chez les citoyens intentés pour des motifs politiques ont largement démontré que ces lois liberticides avaient au final in impact très négatif sur la sécurité publique. Ce projet ne peut qu'échouer puisqu'il focalise l'essentielle du pouvoir répressif de cette loi contre des citoyens détenant légalement leurs biens.



Les associations qui défendent le droit des gens ne sont pas hostiles par principe à une législation qui définisse les droits et les devoirs des citoyens désirant détenir ou utiliser des armes à feu pour des motifs légitimes.



Simplement, la DAAA-AVWL comme d'autres rappellent qu'une législation réglementant le droit des armes existe dans notre pays et que cette législation est quoi qu'en disent certains, déjà très restrictives. Si à l'avenir une réforme de cette législation devait s'avérer indispensable, ce n'est certainement pas en proposant un texte qui bafoue dans les grandes largeurs le droit et la propriété de citoyens respectant l'ancienne loi que ce projet fera progresser le droit et la confiance des citoyens en la justice.



Trop de complications nuisent à l'esprit du droit!


En voulant créer trop de restriction et un droit basé sur l'interdit, le projet Onckelinx de modification de la législation sur les armes et le décret Demotte sur le tireur sportif apparaît comme nuisible à l'ensemble des amateurs d'armes, mais par ricochet nuisible à l'ensemble des citoyens de ce pays.


Veuillez trouver en annexe copie des Questions & Réponse écrite à la Chambre, concernant 
les "incidents de tir".lire les questions réponses

Eric Blondieau, administrateur. pour la DAAA-AVWL

La Télévision Suisse Romande et les armes

Rédigé par Eric 7 commentaires
Classé dans : Articles Mots clés : aucun

Nos amis Suisse ont aussi des problèmes avec l'europe, au nom de l'europe et avec des politiciens liberticides. Voici l'article parus sur le site Swissgun : http://www.swissguns.ch/edito.htm

bonne lecture.


La Télévision Suisse Romande et les armes : de l'objectivité, toujours de l'objectivité !
"Les projets de réglementation du marché des armes ont été renvoyés aux calendes grecques par Christoph Blocher : il n’existe toujours pas de registre des armes et ce sont les collectionneurs et autres tireurs qui se frottent les mains ! Reportage."

C'est ainsi que le site de la TSR présente, dans son émission domincale "Mise au point" ce qu'elle appelle un "reportage" sur l'iiiincroyable" quantité d'armes qui circulent en Suisse… que "heuuuuuureusement" on va pouvoir un peu mieux réguler grâce à Schengen.

En gros, ce "reportage", signé d'une certaine Nadia Braendle, nous explique d'abord qu'il y a un nombre inconnu d'armes en Suisse. L'adjudant Claude Perret, de la police cantonale vaudoise confirme : environ 5 millions. Ces armes s'échangent dans un climat de liberté ahurissant. Pensez : " longtemps, les bourses aux armes ont été une zone grise" (sic).

On nous présente ensuite un tireur, un vrai, qui est pourtant pour un contrôle accru sur les armes : Boris Banga, conseiller national socialiste, un des fossoyeurs les plus acharnés de nos libertés ! Et ce responsable déclare gravement : "chaque arme représente un danger. Il y en a trop dans le pays". Conclusion : rendez vos armes, moi je garde la mienne ! (un SIG 210, si j'ai bien vu sur la petite fenêtre d'ordinateur). Un peu plus tard, Boris Banga se dira soulagé de voir Schengen durcir le droit sur les armes, alors que sa conseillère fédérale préférée, Micheline Calmy-Rey, fait dire partout qu'on ne change vraiment rien au droit des armes.

On nous donne alors le nombre de morts… 470 chaque année par balle :meurtres, accidents suicides (surtout les suicides, parce qu'on compte généralement moins de 50 homicides par an en Suisse, y compris les règlements de compte entre barons de la drogue balkaniques en villégiature) et on nous présente le conseiller d'Etat zougois Uster, un rescapé de la tuerie désormais célèbre au parlement cantonal. "Il faut un registre central des armes", affirme-t-il. Madame Metzler le voulait, Christoph Blocher, au service du lobby des armes a noyé le projet. D'ailleurs, insiste l'élu, les armes montrent un problème de virilité (cela faisait longtemps qu'on ne me l'avait pas servie, celle-là !)

Voilà. Reportage concluant. Oh… j'ai failli le rater : on donne pendant 25 secondes la parole à un opposant… heureusement de taille : le chef de la police criminelle lucernoise. 25 secondes (mesurées) sur plus de 10 minutes de "reportage".

Vive l'objectivité à tout prix ! Vive la TSR, qui fait un travail "d'information" ! Vive Banga, Uster, Schengen et Braendle ! C'est à gerber !
F.A.L. 1er mai 2005 
PS : Lire :
mon coup de gueule à la TSR et sa réponse: http://www.swissguns.ch/schengen/050502gueule.htm
mise au point :
http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=343901&sid=5721430&cKey=1114501164000


Pour publication
Eric Blondieau, administrateur. pour la DAAA-AVWL

Vieux nous devenons, chaque jour un peu plus !

Rédigé par Eric Aucun commentaire
Classé dans : Articles Mots clés : aucun

 

C'est un fait. Une de ces farces que la vie nous réserve.

J'avais voici quelques années déjà soulevées le problème que le vieillissement pouvait à terme poser en terme de possibilité de pratiquer des activités liées à la détention et à l'utilisation d'une arme à feu. À l'époque, j'utilisais le vieillissement de la population dans les stands de tir comme argument de la nécessité de développer des activités « moins pointues » pour cette population.

 

Voici 20 ans, j'étais un nouveau tireur et un jeune tireur, après 20 ans de tir, je suis encore du côté des jeunes en moyenne d'âge.


Le fait est là, lorsque j'ai commencé à faire des trous dans une cible en carton voici 20 ans, j'étais un jeunot.Aujoud'hui à 40 ans je me situe encore dans la partie ascendante de la pyramide d'âge propre à notre activité. La population des tireurs vieillit et je suis heureux de pouvoir lire dans la revue tir que cette problématique est aussi à l'ordre du jour ailleurs avec le même consternant constat, si nous n'y prenons garde, ce n'est pas le monde politique qui aura la peau de notre activité, mais la limite d'âge. Comme quoi, il n'y a a pas que des choses qui nous opposent.

 

Je pense que beaucoup ne perçoivent pas encore l'ampleur du phénomène.

Celui-ci, ne se résume pas à un accroissement de l'âge moyen du tireur et à une courbe des décès ascendante. Dans de nombreux clubs, la gestion et l'organisation sont basées sur le bénévolat et par le jeu du vieillissement conjugué à un engagement professionnel de plus en plus lourds, le renouvellement des cadres bénévoles est de plus en plus difficile, à terme et sans tenir compte du nombre de tireurs inscrits, j'imagine que malheureusement certains clubs seront voués à disparaître.

 

Ce phénomène de vieillissement s'explique en partie par l'attractivité de notre passion.


Pendant 20 ans, j'ai amené beaucoup de gens à la découverte du tir. Malheureusement, si je tire un bilan 80 % de ces gens ont arrêté la pratique du tir pour de multiples raisons. Un de nos problèmes n'est pas seulement de ne pas attirer suffisamment de jeunes, mais c'est aussi, ensuite de motiver ces gens à rester et à rester actifs dans leur loisir. 

 

Il est certain que les nombreuses réformes légales et les projets ont fait du mal à notre loisir.

Le fait par exemple de ne plus pouvoir inviter un non-détenteur d'arme à essayer nos armes lors d'une soirée de tir et certainement un handicap, mais pas seulement. Et qu'on ne vienne pas me rabâcher les oreilles du fait qu'il ne soit pas permis de conduire une voiture sans permis de conduire, sur un terrain privé chacun fait ce qu'il veut, des amis m'ont proposé de piloter des avions et des hélicoptères sans que cela ne pose de problème et sans que je ne dispose du document requis. En cette matière, le tir souffre d'une discrimination légale qui avait pour objectif de réduire la potentialité de créer une émulation et en appliquant cette mesure avec zèle, on a fait le jeu des anti-armes. Le fait est une fois encore que dans ce cas de figure, les gens qui ont dénoncé cette disposition à l'époque se sont fait traiter d'imbécile. Nous voyons aujourd'hui que leurs prévisions se sont avérées fondées. 

 

Nous ne sommes pas assez visibles et le souci du politiquement correct l'emporte sur la passion.

Notre activité est déjà très statique, passe relativement mal à la télévision sauf à de très rares exceptions. Lorsque par hasard des personnes intéressées par la pratique du tir franchissent la porte d'un stand de tir ou d'une armurerie, il faut leur expliquer les subtilités légales et les diverses prescriptions, examens, visite médicale et domiciliaire qu'elles devront subir si d'aventure elles s'obstinent à vouloir pratiquer le tir. C'est un peu comme si en football ou en équitation, le club où vous inscrivez vos enfants avait l'obligation préalablement à l'inscription de vous parler des multiples risques d'accident liés à ces activités et les handicaps potentiels résultants d'une pratique assidue de ces activités. Sauf que dans notre cas il nous est en plus imposé, de tenir compte d'élément extérieur comme la criminalité et le trafic international d'armes. Une fois encore, le tir a eu droit à un traitement spécial et loin d'accueillir, d'encadrer les nouveaux tireurs dans le dédale administratif, certains se sont appuyés sur les textes pour s'isoler du monde extérieur à l'image de ces clubs ou on ne vous reçoit même pas si vous n'êtes pas parrainés par des membres déjà inscrits. Certains clubs ont une structure tellement verrouillée qu'ils finissent par fermer par manque d'adhérent alors que des dizaines de tireurs résidents aux alentours sont astreints à faire de nombreux kilomètres pour vivre leur passion dans des infrastructures plus accueillantes.

Trouver à contrer ce vieillissement devra être un axe prioritaire.

C'est évidemment une question de survie financière pour les clubs. Le point est d'autant plus important que dans les années à venir un des axes de bataille du lobby anti-arme sera l'impact environnemental du tir et que l'on peut déjà imaginer que des contraintes techniques seront imposées aux clubs de tir. Il en va de la survie aussi pour les amateurs d'armes qui veulent maintenir une activité dans le domaine. Il n'y a pas de solution miracle, la recette est en gros la même que pour la défense de nos droits. Des gens vont devoir s'investir davantage pour la pérennité de l'activité. Nous ne pouvons espérer que l'actuelle génération reste en place indéfiniment, il faut dès aujourd'hui penser à demain. Je profite de ce passage pour souligner l'importance d'un relais correcte entre l'ancien et le nouveau. Il faut dépasser cette logique stérile d'opposition, nous avons plus besoin de dialogue que de dictat.

Si nous ne trouvons pas le moyen d'inverser la tendance et de faire cela rapidement, la diminution des membres actifs entraînera la disparition de club qui à leur tour fera disparaître plus de tireurs.

Cette spirale sera difficile à inverser et il faut rappeler ici le fait qu'un stand de tir qui ferme, surtout un stand à balle risque de ne pas pouvoir rouvrir. L'impact financier que cette diminution entraînera sera rapidement visible chez les armuriers et chez les associations, les clubs et les fédérations.

Je reste persuadé que l'aspect ludique de notre activité a ici un rôle de première importance à jouer dans le maintien en activité des amateurs d'armes.


De même que les activités funs qui contribuent à offrir une image dynamique et à attirer une population plus jeune dans la pratique de notre activité. Bien sûr ce n'est pas la panacée. Vous ne maintiendrez pas l'activité de compétiteur âgé par l'organisation de concours au rabais et vous ne ferez pas durer un tireur ludique qui ne pratique que les tirs funs si vous ne parvenez pas à l'intéresser à des formes de tir plus classique. Cependant, si vous mixez ces deux dernières données, une partie de la solution se fait jour. Pourquoi ne pas imaginer investir et créer des équipes de formation, sur base volontaire et avec un éventail très large de formation. Des formations externes aux structures des clubs, en interne ceux-ci ont la possibilité de développer leurs spécificités, mais des équipes indépendantes et itinérantes offrent plus de flexibilité. Elles sont souples en regard de la taille du club et permettent une réponse rapide à des demandes spécifiques. Ces équipes auraient pour vocation d'être pluridisciplinaires en terme de technique propre à une pratique responsable du tir. Du tir sous toutes ces formes bien sures. Elles seraient aussi pluridisciplinaire dans la mesure ou elles pourraient le cas échéant produire des cycles de formation, information en externe vis-à-vis de notre communauté, mais aussi fournirait le support que le candidat tireur est en droit d'attendre de sa future communauté.

Ce n'est qu'un voeu pieux.


Sans doute, cette manière d'envisager les choses. D'imaginer que des alternatives puissent être trouvées à notre déclin inéluctable apparaît-elle comme trop progressiste. En fait, c'est notre immobilisme qui nous nuit aujourd'hui. Nous n'osons plus revendiquer des droits et nous n'osons même plus affirmer notre qualité d'amateur d'armes. On nous a ôté le goût de la réussite et si rapidement par un moyen ou un autre nous n'inversons pas la vapeur, je crains que la spirale dans laquelle nous sommes entrées ne s'accélère et ne scelle de manière définitive et rapide notre destin à tous.

Eric Blondieau, administrateur. pour la DAAA-AVWL

 

 

Short news.

Rédigé par Eric Aucun commentaire
Classé dans : Articles Mots clés : aucun

 

Voilà quelques semaines que je n'ai plus pu consacrer du temps au site.


Mis à part le plantage de la base de donnée du compteur de fréquentation qui a décidé de vivre sa vie sans les entrées NL et quelques interventions forum à censurer. J'étais occupé ailleurs.



En fait, je travaille sans cesse pour la DAAA-AVWL.


Je prends des notes, lis des articles, annote des commentaires. Parfois, rien n'en sort. Souvent, il se retrouve sous une forme ou une autre dans un article. Je n'aime pas reprendre une information et bêtement vous la retaper ici sans approfondir l'analyse, sans développer ou belgiciser le débat. À cause de cela certains m'écrivent en me signalant que x ou y ont parlé de cela ou que tel pays connaît tel type de problème. Un grand merci à tous, un immense merci pour les informations que vous m'envoyez et ce n'est pas parce que je ne parle pas de l'événement que vous m'avez signalé que je n'en tiens pas compte. Le plus souvent c'est parce que la nouvelle a déjà été traitée ailleurs ou parce que je prépare quelques choses de différentes sur le sujet.




Ces dernières semaines.


Suite à l'affaire du massacre au collège de Red Lake les anti-armes US se montrent à nouveau revendicatives sur par exemple le stop du gunban. Alors que le meurtrier n'a utilisé aucune arme visée par le gunban ce qui démontre une fois encore que les anti-armes ne sont pas concernées par la réalité, mais par une cause.

Canada, l'enregistrement des armes est un échec patent, cela se confirme, et en plus des suspicions de corruption viennent se placer sur les promoteurs du projet.

Canada encore et le contrôle des armes. À propos de la baisse des armes détenues par le particulier. Wendy L. Cukier, de l'Université Ryerson à Toronto, déclare qu' un lien peut être clairement établi entre ces baisses et le contrôle des armes à feu au Canada, puisque les autres formes de violence envers les femmes, comme le recours à l'arme blanche et la force physique, n'ont pas connu une telle baisse. ». Ce mensonge peut facilement être mis à mal puisque les chiffres utilisés par la dame ne sont pas vérifiables. Malheureusement, cette information est déjà reprise par la plupart des groupuscules anti-arme à travers le monde.

France des menaces sur le rechargement. Menaces enrayées depuis, mais la démonstration que le combat est sur tous les fronts et de tous les instants.

Suéde, Norvége, Finlande, problème de plomb dans ces trois pays et aussi en Allemagne le nouveau cheval de bataille des anti-armes c'est l'écologie par ce biais leur but est de réduire la possibilité de pratiquer le tir ou le trap et aussi de renchérir le coût des munitions.

Belgique un homme à tué son épouse à l'aide d'une AAF avant de se suicider. Il ne m'a pas été possible de savoir si l'arme était détenue légalement, ce genre d'incident apporte de l'eau au moulin des anti-armes.

Belgique, l'éditorial de moto loisir m'amuse, les motards découvrent l'acharnement policier et la manipulation journalistique. Au passage, l'édito met en accusation les chasseurs. Bienvenue au club des mal-aimés du pays. Votre salut pas plus que le nôtre ne viendront de la stigmatisation des tiers, c'est une erreur de chercher à opposer motards et chasseurs notre ennemi commun sont les partis liberticides.

Belgique BHV va faire tomber le fédéral; cela peut être une bonne chose en terme de délais pour nous, mais il faut aussi voir plus loin et s'assurer que la prochaine coalition ne sera pas encore plus hostile à nos droits. Il faut aussi se méfier d'un baroud d'honneur qui verrait les politiciens présents au fédéral faire le coup de force avec des projets de loi en sachant très bien que le citoyen belge 'a aucune mémoire politique.



Et quelques autres chapitres encore, pleins de choses, trop de choses.


J'essaye de vous tenir informé, je tente de donner un avis différent sur les problèmes que rencontre la communauté et d'avancer des solutions possibles pour résoudre ou contourner ces problèmes. Cette démarche prend du temps, elle prend en tout cas plus de temps que le simple copier-coller d'un article écrit par un tiers et un commentaire en 10 lignes. Vos courriers démontrent que vous appréciez cette manière de faire, je vais donc m'efforcer de poursuivre dans cette voie. Je présente par conséquent mes excuses aux quelques impatients qui trouvent que nous ne sommes pas suffisamment réactifs sur les sujets.


Eric Blondieau, administrateur. pour la DAAA-AVWL

 

Fil RSS des articles