Combien de vies sont sauvées par les armes ?

Rédigé par Jacques Aucun commentaire
Classé dans : Articles Mots clés : aucun

Un article intéressant traduit par Yves.

 

Combien de vies sont sauvées par les armes - Et pourquoi les tenants du contrôle des armes ne s'en soucient-ils pas ?

• LARRY ELDER

• 3/01/2018

 

 

Perdu dans le débat actuel sur le contrôle des armes à feu il y a trois points importants.

 

Premièrement, combien de vies sont sauvées chaque année grâce à l'utilisation d'armes à feu. Nous savons que pour les quelques dernières années, selon les « Centers for Disease Control » (qui répertorient tous les décès des États-Unis et leur cause), les armes à feu sont impliquées dans environ 11 000 décès, exception faite des suicides.

 

Pourquoi ignorer les suicides par arme à feu ?

 

À la suite de la loi Brady sur la prévention de la violence par armes à feu de 1994, l’imposition d'une période d'attente de cinq jours aux 32 États qui n'étaient auparavant pas assujettis à de telles périodes d'attente, les partisans du contrôle des armes à feu s'attendaient à une réduction de la criminalité par rapport aux 18 autres États.

Mais selon le Journal de l'American Medical Association : "Nos analyses ne fournissent aucune preuve que l'application de la loi Brady a entrainé une réduction des taux d'homicides ... Nous ne trouvons aucune différence dans les taux d'homicides ou d'homicides par arme à feu pour les victimes adultes dans 32 États directement soumis aux dispositions de la Loi Brady par rapport aux autres États. "

 

L'étude a révélé une diminution du nombre de suicides par balle chez les hommes de plus de 55 ans. Toutefois, le taux global de suicide est demeuré inchangé. Les hommes de plus de 55 ans ont tout simplement eu recours à d'autres moyens pour se suicider.

En ce qui concerne la détermination du nombre de vies sauvées par les armes à feu, les règlements interdisent à la CDC (Centers for Disease Control) de mener des recherches particulières sur l'utilisation défensive des armes à feu. Mais après le massacre de l'école Sandy Hook en 2012, le président Barack Obama a publié un décret autorisant l'agence à réexaminer les études existantes sur les causes et les moyens de réduire la violence par arme à feu.

 

En ce qui concerne l’usage défensif des armes à feu, le rapport du CDC dit: «Les études qui évaluent directement l'effet réel de l’utilisations défensives des armes à feu (c.-à-d. Les incidents dans lesquels une arme à feu a été utilisée par la victime pour attaquer ou menacer un agresseur) mettent en évidence des taux de blessures systématiquement plus faibles chez les victimes ayant utilisé des armes à feu que chez les victimes qui ont utilisé d'autres stratégies d'autoprotection ...

 

Presque toutes les estimations des études nationales indiquent que l’usage défensif les armes à feu par les victimes est au moins aussi courant  que l’usage offensif par les délinquants, avec des estimations annuelles allant d'environ 500.000 à plus de 3 millions de cas par an, dans le contexte d'environ 300.000 crimes violents impliquant des armes à feu en 2008. "

 

Le criminologue et chercheur Gary Kleck, utilisant ses propres enquêtes téléphoniques et l’extrapolation des chiffres, estime que les Américains utilisent des armes à des fins défensives 1,2 million de fois chaque année et qu'un Américain sur 6 ayant utilisé des armes croit que quelqu'un serait mort sans leur compétence d’utilisation défensive des armes à feu.

 

Il y a vingt ans, l'économiste John Lott, auteur de "More Guns, Less Crime" et son partenaire de recherche écrivaient :

"Nous trouvons qu'autoriser les citoyens à porter des armes dissimulées dissuade les crimes violents et qu'il ne semble pas y avoir d'augmentation des morts accidentelles. Si les états qui n'avaient pas de dispositions sur le droit de porter des armes à feu dissimulées les avaient adoptées en 1992, environ 1 570 meurtres, 4 177 viols et plus de 60 000 agressions aggravées auraient été évitées chaque année. »

 

Le deuxième point, souvent ignoré, est l'objectif même du deuxième amendement.

C'est pour empêcher la tyrannie gouvernementale grâce au contre-pouvoir d'une milice citoyenne.

Comme beaucoup à gauche dénoncent le président Donald Trump comme étant un « tyran », un « dictateur » ou un « Hitler », ils pourraient trouver que le deuxième amendement pourrait être utile.

 

Quant à savoir pourquoi un jeune de 19 ans peut légalement obtenir une arme à feu, le deuxième amendement se réfère à une « milice bien réglementée » comme nécessaire pour notre liberté. Et oui, un jeune de 19 ans fait partie de la milice.

L'article 311 du Titre 10 du Code des États-Unis (modifié en dernier lieu en 1958) stipule : « a) La milice des États-Unis comprend tous les hommes valides âgés d'au moins 17 ans et de moins de 45 ans qui sont ou ont fait une déclaration d'intention de devenir des citoyens des États-Unis et des citoyennes des États-Unis membres de la garde nationale. »

 

Troisièmement, beaucoup de gens à gauche veulent interdire la détention d’armes à feu par les « malades mentaux ».

À l'heure actuelle, les armes à feu ne peuvent être possédées légalement par une personne jugée par un juge comme étant dangereuse pour elle-même ou pour autrui. Qu'en est-il des personnes qui ne respectent pas cette norme ?

C'est la gauche, et plus particulièrement l'American Civil Liberties Union, qui, dans les années 1970, a réussi à mettre fin à hospitalisation sans consentement.

Bruce Ennis est devenu directeur juridique de l'ACLU en 1977 et était connu comme le père de « l’empêchement de santé mentale ». En 1974, il a déclaré : « Mon objectif personnel est soit d'abolir l’hospitalisation sans consentement, soit de mettre en place tant de barrages et d'obstacles procéduraux qu'il sera difficile, sinon impossible, pour l'État d’interner les gens contre leur gré ».

 

Alors, où cela nous mène-t-il ?

 

Compte tenu du grand nombre d'utilisations défensives des armes à feu, de l’objectif du droit de détenir et de porter des armes qui est d'empêcher la tyrannie du gouvernement et des difficultés juridiques et morales à enlever les armes aux "fous", la prescription de Trump pour "durcir la cible" et éliminer les « zones sans armes » est ce qui est le plus logique.

 

• Elder est un auteur à succès et un animateur de talk-show radio à l'échelle nationale.

 

Fil RSS des articles