Interdiction du port d'armes: une panacée?

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Par Vlad Grinkevitch, RIA Novosti

Le citoyen, a-t-il le droit de défendre sa vie et sa propriété les armes à la main? Cette question soulève immanquablement des discussions houleuses tant au sein des personnalités publiques que des simples gens. La pratique montre que le permis de port d'arme à feu n'entraîne pas une croissance du nombre de crimes, bien au contraire. Il contribue souvent à le réduire, et la plupart des craintes liées aux armes sont dues au manque d'informations objectives.


Il existe en Russie une multitude de mythes relatifs aux armes civiles. L'un d'entre eux veut que les Russes soient les gens les plus désarmés du monde. Or, ce n'est pas le cas. Depuis 1994, tout Russe capable juridiquement et n'ayant aucun casier judiciaire a le droit d'acheter et de posséder sous licence des armes à canon long (fusils à canons double et à répétition, semi-automatiques ou à rechargement manuel) afin de se défendre.

La Russie occupe une place intermédiaire en matière d'armes civiles. D'une part, elle a peu en commun avec Israël, les Etats-Unis ou la Finlande, où la loi ne limite guère le droit des citoyens à acheter, posséder et porter des armes. D'autre part, elle diffère également de la Grande-Bretagne ou de l'Australie, dont les autorités ne cessent de durcir la législation dans ce domaine.

D'ailleurs, les lois russes limitent au plus haut degré la possibilité d'utiliser des armes à feu à des fins d'autodéfense. Qui plus est, un fusil à canon long ne peut pas être considéré comme le meilleur moyen de se défendre. Les armes à feu courtes, à savoir les revolvers et les pistolets, y conviennent beaucoup mieux. Mais il est interdit aux citoyens d'en posséder.

C'est le juriste italien du XVIIIe siècle Cesare Beccaria qui a le mieux défendu le droit des citoyens à porter des armes, en expliquant que les lois prohibant le port d'arme ne désarment que ceux qui n'ont aucune intention de commettre des crimes. En revanche, elles aident les agresseurs et nuisent à leurs victimes, en favorisant les crimes au lieu de les empêcher, selon lui. 

Les critiques de l'autorisation du port d'armes à feu courtes en Russie, et du port d'arme civil en général, avancent de nombreux arguments. Le plus populaire est le suivant: "Savez-vous ce qui se passerait si l'on donnait des armes à nos citoyens? Ils s'entretueraient!". Cependant, les statistiques ne confirment pas ces arguments. 

La loi sur les armes, qui autorise les citoyens à acheter des fusils à long canon à des fins d'autodéfense, est en vigueur depuis presque quinze ans. Les Russes ont accumulé depuis plus de 5 millions d'unités d'armes, mais le nombre de délits pénaux liés à l'utilisation d'armes légales n'a augmenté que de 0,5% sur cette période. Chaque année, près de 20.000 crimes et délits avec utilisation d'armes sont commis en Russie, mais seuls quelques centièmes de pour cent d'entre elles sont des armes légales. En moyenne, un détenteur d'arme sur 40.000 seulement se décide, pour une raison ou une autre, à transgresser la loi en l'utilisant.

L'expérience mondiale montre que non seulement le permis de port d'arme n'entraîne pas une hausse de la délinquance, mais que, par ailleurs, sa prohibition peut la favoriser. Par exemple, les villes où le port d'arme est prohibé - telles que Washington, Chicago ou New York - se distinguent par un taux de criminalité très élevé. Au contraire, dans les Etats qui ont introduit des licences pour le port d'arme dissimulé, on constatait une diminution considérable du nombre de crimes et délits liés à la violence contre la personne (homicides, brigandages, viols).

Qu'est-ce qui pousse donc les Etats à désarmer leurs citoyens? Il s'agit souvent d'une réaction aux cas de violence "non motivée". Mais les Américains et les Européens gardent fusils et pistolets à la maison depuis des siècles, alors que la vague de fusillades massives ne s'est élevée qu'au cours de ces dernières décennies. Les psychologues font de plus en plus souvent remarquer que ce sont les représentants de la génération ayant grandi devant le petit écran ou l'ordinateur qui font usage d'armes.

Or, les assassinats massifs peuvent être commis même sans pistolet et sans fusil. Prenons l'exemple de la Belgique, où, au début de 2009, un chômeur a pénétré dans une crèche et tué deux bébés et une assistante maternelle en utilisant un couteau. Ou celui de Moscou, où un homme a volé une voiture et renversé 16 personnes, "en signe de protestation sociale", comme il a déclaré plus tard. Il ne vient cependant à personne l'idée de prohiber les couteaux et les voitures. A propos, ces dernières ont tué en Russie 30.000 personnes l'année dernière.

Les opinions exprimées dans cet article sont laissées à la stricte responsabilité de l'auteur. traduit du Russe.

 
 

Tous les États américains pourraient permettre le port d’arme

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mercredi, 3 mars 2010 Contributeur pour NewsOfTomorrow et auteur 

(Source : Cyberpresse)


Les partisans de la libéralisation des armes à feu aux États-Unis sont sortis confortés mardi de la Cour suprême qui étudiait la possibilité d’empêcher leur interdiction dans l’ensemble du pays, au nom du deuxième amendement de la Constitution américaine.



Les neuf sages ne devraient pas rendre leur décision avant fin juin dans ce dossier, le plus sensible et le plus attendu de l’année dans un pays où plus de 200 millions d’armes en circulation sont régies au niveau local.

La question posée à la plus haute juridiction des États-Unis est de savoir si le deuxième amendement de la Constitution rédigée au XVIIIe siècle pour le seul État fédéral peut s’imposer à chaque État, au même titre que la liberté d’expression ou celle d’exercer la religion de son choix.

Le second amendement de la Constitution affirme : « une milice bien organisée étant nécessaire à la sécurité d’un État libre, le droit qu’a le peuple de détenir et de porter des armes ne sera pas transgressé ».

Il s’agissait alors, affirment les partisans de la régulation des armes, d’empêcher l’État fédéral de chercher à prendre le contrôle des États.

Mais en juin 2008, la Cour suprême avait interprété l’amendement comme le droit pour chaque citoyen de posséder une arme chez lui pour son auto-défense. Qualifiée d’historique à l’époque, la décision ne s’appliquait cependant qu’à l’État fédéral, puisqu’elle concernait la seule ville de Washington.

Deux ans plus tard, un habitant de Chicago, où les armes sont complètement interdites, soucieux de se défendre contre « les dealers et les bandes », a saisi la Cour pour qu’elle étende cette interprétation à l’ensemble des États.

Pour ce faire, dit-il, les juges disposent du 14e amendement qui autorise la Cour à imposer certaines dispositions de la Constitution aux États. Mais si elle l’a fait jusqu’ici pour la plupart de ses dispositions, elle n’a jamais franchi le pas sur les armes à feu.

Les cinq juges les plus conservateurs de la Cour ont laissé peu de doute mardi lors de l’audience sur leur intention de donner raison à cet habitant de Chicago. Mais ils ont également semblé enclins à ne pas interdire pour autant toute réglementation.

« Si nous imposons le deuxième amendement (aux États, ndlr), cela restera toujours soumis au processus politique », a répondu le président de la Cour, John Roberts, nommé par George W. Bush, à James Feldman, avocat de la ville de Chicago, qui signalait que « les armes à feu blessent et tuent ».

Considéré comme celui qui fait pencher la balance de la Cour, tantôt à droite, tantôt à gauche, le juge Anthony Kennedy a confirmé que le deuxième amendement n’empêchait pas une « réglementation raisonnable » du port d’armes.

Les juges n’ont cependant jamais précisément dit s’ils se prononceraient sur la seule possession d’une arme à feu ou sur son port.

Le côté progressiste de la Cour a tenté en vain de rappeler que le droit de posséder une arme devait être traité différemment que les autres droits.

« Le premier amendement (qui garantit la liberté d’expression) est un domaine très large, mais ce n’est pas la liberté d’expression contre la vie », a estimé M. Breyer, en rappelant que Chicago estimait à 700 le nombre de vies sauvées par an grâce à l’interdiction des armes.

Si le lobby des armes, au premier rang desquels la puissante NRA, l’emporte dans cette affaire, ce qui semble le plus probable, « le droit de posséder une arme chez soi pour son auto-défense ne devrait pas être en contradiction avec une réglementation raisonnable », a expliqué à l’AFP Dennis Hennigan, vice-président de la Brady Campaign, anti-armes.

 
 

Juin commence mal !

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Les élections en juin 


Déjà, nous avions les élections anticipées, et c'est de ce point que je devais vous entretenir ! puisqu'une fois n'est pas coutume, la première question du Belge de base n'était pas pour qui voter, mais pourquoi voter. Le marché idéologique passant après la motivation à faire son devoir. Les chiffres de participation seront intéressants au soir du 13 juin. Je le pense au vu des difficultés rencontrées par les présidents pour se fournir en assesseurs et aux nombres records de dispenses délivrées. Une fois le choix d'aller ou non s'exprimer posé,encore faut-il savoir pour qui voter. Soyons clair sur ce point, je pense qu'il faut voter, je ne donne pas tort aux dégoutés qui veulent s'abstenir pour marquer leur opposition à la politique politicienne, mais je constate que ne pas choisir c'est laissé à d'autres plus de latitude et on risque de se retrouver le soir avec le pire des choix. Aucun de nous n'est seulement un amateur d'armes, nous sommes aussi des travailleurs, des pensionnés, nous avons plus ou moins d'affinité avec l'écologie ou la finance. Ce n'est donc pas facile de se déterminer, le mieux étant comme à chaque élection de rencontrer un certain nombre de candidats de leur dire notre qualité d'amateurs d'armes et de demander leur position en ce domaine....

MR ou PS ?


Il faut appeler un chat un chat, au niveau francophone le seul parti qui s'est engagé à préserver les droits des amateurs d'armes c'est le MR. Le PS échaudé par la sanction de 2006 à l'initiative d’Onkelinx à je pense pris la mesure qu'il ne fallait pas y aller par dogmatisme en ce domaine. Attention toutefois qu'aucun de ces deux partis n'est à l'abri d'opportunisme selon l'actualité. Le CDH est mou, impossible de connaitre la position de ce parti qui comme dans beaucoup de dossiers louvoie au gré de l'opinion. Ecolo est hostile, par dogmatisme plus que part raison. C’est l'inverse du CDH, individuellement les membres de ce parti ne sont pas hostile à nos droits, mais expliquent comme un seul homme que cette notion de respect serait difficile à faire passer dans le parti et c'est là en 2010 notre principal ennemi politique tant en terme de détention que de possibilités de pratiquer notre loisir considéré comme polluant même si de nombreuses études démontrent le contraire. Voilà pour le tour rapide de la question, ce ne sont pas des consignes de vote, car la DAAA n'a pas à dicter votre conduite. Les autres partis PP ou PTB ou ... ont d'autres priorités que de s'interroger sur cette problématique ce qui ne signifie nullement qu'ils soient de facto favorables à nos idées, mais ça c'est presque le passé, car les événements touchant de prés ou de loin à notre passion se bousculent.

 

Des faits divers qui impliquent des armes !

Cette semaine s'annonce chaude comme le retour de la canicule. Commençons par l'Angleterre, un tueur au hasard, un spree killers comme disent les Américains, un type qui au cours d'un périple va plus ou moins au hasard tuer des personnes. 12 morts, triste décompte, mais surtout pour nous amateur d'arme, une réflexion la prohibition d'armes est totale en Angleterre. C'est un de ces paradis sans armes décrits par les lobbys anti arme, et ce, depuis presque 15ans suite au massacre de Dunblane, un mass murder déjà. Les armes sont prohibées et depuis la courbe des crimes commis avec des armes à feu s'envolent. La mécanique est pourtant simple à comprendre dans un monde sans possibilité légale de détenir des armes, le marché noir fournit la demande qui est essentiellement criminelle. Certains pourraient percevoir négativement le fait qu'il existe des noms pour définir des types de crime aussi particulier en prétextant que c'est la répétition qui entraine le besoin de nommer. Rien n'est plus faux, nommer c'est caractériser, caractériser c'est faire la différence dans les nuances. Et, par ricochet, ç’a évite de faire des amalgames simplistes type arme=crime. Ce n'est pas en ne qualifiant pas le tueur d'une série de meurtres de tueur en série qu'on change la vérité des faits, mais oui on reconnait par ce biais que la posture énoncée dans les années 60 à savoir que le phénomène des sérial killer était une réalité exclusivement nord-américaine était erronée. C’est tout aussi véridique pour ces séquelles que sont les tueurs de masse, les tueurs aléatoires ou encore les tueurs suicidaires qui passent à l'acte dans des écoles ou des entreprises. La politique de l'autruche en ce domaine ne conduit à rien de positif.

 

La prohibition, ça ne marche pas !

Ce n'est pas une découverte pour ceux qui me lisent, je le répète depuis 20 ans une réglementation intelligente et responsable est mille fois plus productives que la prohibition et la criminalisation des détenteurs légaux. C'est comme pour le vote puisqu'il en est question de ce droit qui est chez nous une obligation, plutôt que de menacer les gens qui ne votent pas ou de les insulter, leur expliquer pourquoi ils doivent voter et leur donner une motivation à exprimer un choix est plus productif. Maintenant, ce genre de réflexion frappée au coin du bon sens n'a que peu d'effet chez certains dirigeants assoiffé de pouvoir et prompt à user de raccourcis populistes.

 

 

La série continue !

 

L'armurerie de la base militaire de Bourg Léopold a été visitée. Les informations sur ce qui a été volé divergent selon les sources, des munitions, des explosifs peut être même des antichar LAW, mais le fait est là, il y a eu vol. Pour qui connait un peu l'organisation de ces dépôts, ce n'est pas étonnant. L'armée sécurise ces installations de manière très professionnelle, mais elle manque de moyens et d'hommes pour assurer la protection 24 h/24 h de ces installations qui sont souvent très étendues et isolées pour d'autres raisons de sécurité comme l'incendie ou l'explosion tout aussi justifiable que les premières. Les coupes budgétaires ont fait des ravages sur les prestations de ce type et ce n'est pas récent.

 

Le stockage de masse attire la convoitise !

Cela dit pour rappeler cette autre évidence face à certains courants liberticides qui rêvent d'imposer un stockage centralisé des armes privées sous contrôle de l'état au nom d'une pseudo sécurité publique totale ! L'Angleterre et les scories de sa prohibition nous démontrent l'illusion de ce concept, Bourg Leopold et d'autres zones de stock montrent l'illusion de la sécurité centralisée. Le meilleur gage pour une bonne sécurité passe par la discrétion. J'en profite d'ailleurs pour stigmatiser le guignolage des enquêtes de voisinages où tous vos voisins sous prétexte de sécurité sont informés que vous déteniez des armes, de ces policiers qui changent de fonction et au final c'est la moitié du commissariat qui connait votre statut. Le législateur a oublié cette notion de discrétion portée par son envie de jeter l' opprobre et la suspicion sur ces gens bizarres qui détiennent des armes et prétendent que ces un sport ou un loisir.... On mesure ici tout le mal de la désinformation assénée pendant de longues années contre notre passion.

 

La criminalité se fournit là ou elle peut !

Eh oui, les criminels ne vont pas chez l'armurier du coin pour commander leur arme ou les munitions pas plus ils ne s'adressent à un amateur d'armes pour se fournir en matériel. Ces gens ont des filières qui ne fournissent que ces marchés et à l'occasion pour satisfaire des commandes spéciales ils vont se fournir là où se trouve avec certitude un matos adapté à l'armée ou à la police. Car ces criminels ne sont pas dupes, ils savent bien que les armes militaires détenues par les civils sont des modèles obsolètes ou des armes qui ne font que ressembler à leurs homologues militaires. Il n'y a que les décideurs politiques de la fabrique nationale de Herstal pour interdire la vente sur le territoire belge d'armes à usage civiles de notre fabrique nationale au titre qu'elle ressemble trop à des armes de guerre. Aux USA, on trouve des Scar civils, des Fal et bien d'autres choses made in FNH, mais surtout pas en Belgique, surréaliste me direz vous ben oui c'est un peu la marque de fabrique du pays et ici aussi il faut pointer le monde politique puisque c'est lui qui siège au conseil d'administration de la FN.

 

Deux morts au palais de justice !

C'est tombé pendant que je rédigeais ce texte, encore très peu d'information sur ce fait, mais des questions sur la sécurisation de bâtiment comme les palais de justice qui a mon avis tombe rapidement sous la même analyse que l'armée et son manque de moyen, la justice manque de moyen et la police aussi, en fait dans ce pays tout le monde manque de moyen sauf la classe politique, les partis politiques et leurs serviteurs. Il faudra un jour m'expliquer comment le taux anormalement élevé d'impôt que nous payons s'avère incapable de financer les fonctions de base de l'État et comment dans le même temps ces partis politiques vivent aussi bien.

 

Au-delà de la sécurisation se pose la question de la motivation !

Et là pour l'heure il semble encore bien tôt. Pour avancer des hypothèses. Il faut trouver le criminel, entendre ces motivations à défaut de les comprendre. Il y a néanmoins quelque chose qui m'a choqué dans les réactions le caractère inacceptable qu'une magistrate soit assassinée. Soyons clair, le crime est moralement inacceptable, mais nous savons tous que le risque zéro est une illusion et qu'il nous faut composer avec ceux de nos citoyens qui sombrent dans la criminalité, mais la mort violente d'une juge n'est en rien pire ou plus inacceptable que celle de n'importe quels autres citoyens ou même résident de ce pays. Donner l'illusion même sous l'excuse de l'émotion qu'il y aurait des crimes plus ou moins excusables selon la qualité de la victime c'est laisser entendre que la justice serait de classe. Je dis attention danger corporatiste.

 

Que déduire de ceci !

Que l'actualité est chaude, que les implications potentielles pour nos passions existent, que le moment, à 10 jours d'élections, pourrait être perçus comme propice par certains politiques en mal de publicité pour faire le buzz sur ces sujets et faire oublier ceux qui fâchent. Bref que le niveau de risque c'est subitement accrus pour nous. Ces faits montrent que le problème ce sont les individus et que le risque zéro est une illusion. On peut réduire ce risque par l'instruction, par la formation, par le respect. Les voies de la prohibition, la spoliation et le principe de précaution ne conduisent qu'a la défiance des institutions et par ricochet légitimise au moins aux yeux d'une certaine population certaines pratiques illégales. C'est ce qu'on appelle un cercle vicieux. Le citoyen perd confiance en l'état au titre que cet état ne lui accorde plus de confiance et le tout tourne à une forme d'état policier de plus en plus dur pour finir peut être en dictature si on n'arrête pas la machine à légiférer et à détruire les libertés individuelles au nom d'un mieux-être collectif. Mon optimisme naturel, ma naïveté diront certains me conduit à espérer en la prise de conscience de la nécessité d'implémenter une alternative, un cercle vertueux, celui qui respecte les engagements pris et s'attaquent aux criminels et pas aux honnêtes gens. Comprendre pourquoi un crime a été perpétré, expliquer pourquoi cette option n'est pas la bonne et sanctionner lourdement, proportionnellement celui qui a commis un crime, toute autre politique conduisant à une législation émotionnelle et à une stigmatisation d'une communauté est vouée à l'échec. Celui qui aura le courage d'expliquer pourquoi l'utopie n'est jamais une option et fera la démonstration qu'un bon réalisme est somme toute profitable aura ma voix.

 

Tout un programme en fait, mais pas politique ou si peu !

Bonnes réflexions à tous, votez bien et surtout faites savoir par un mot, un mail, une petite phrase qui vous êtes à vos représentants quel que soit ceux-ci il est impératif qu'ils perçoivent ce que risque de leur couter une mauvaise décision c'est une de nos meilleures garanties et l'assurance d'une démocratie saine pas d'une dictature du politiquement correcte.

Eric Blondieau, administrateur. pour la DAAA-AVWL

 

 

 

RECOURS AU CONSEIL D'ETAT. APPEL DE FONDS

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10 mai 2010 


APPEL DE FONDS



Chers amis, amateurs d’armes,

C-dessous, dans les articles publiés (ATTENTION URGENT, ACCESSOIRES PROHIBES), vous pouvez trouver un communiqué concernant une décision arbitraire gouvernementale, imposée par Arrêté Ministériel (AM) et que nous avions déjà posté sur notre site internet www.daaa-avwl.org/ ainsi que sur facebook/groupe DAAA-AVWL.

Cette AM constitue un dangereux précédant car cette mesure arbitraire et totalement absurde risque d’être le début d’une série de décisions similaires qui peuvent toucher toutes nos armes et tous les accessoires, comme : les optiques, dioptres, poignées, gardes-mains, bi-pieds etc….

CECI EST TOTALEMENT INACCEPTABLE !!!!

C’est pourquoi, la DAAA a pris la décision, en coopération avec UNION ARMES, les fédérations flamandes et les associations de collectionneurs, d’introduire un recours en annulation devant le Conseil d’Etat pour faire annuler cet AM et ainsi de décourager des actions arbitraires similaires futures par les ministères contre les détenteurs légaux d’armes.

Il faut en effet que le gouvernement cesse cet harcèlement contre les détenteurs légaux d’armes et se concentre sur le vrai problème : les criminels armés d’armes illégales !!

En outre, cette semaine-ci, un collectionneur, lésé directement par cet AM, a introduit également, avec notre aide commune, une action en justice, en référée, contre l’Etat Belge.

Ces actions sont malheureusement très coûteuses.

Une estimation des frais nous montre une fourchette entre 12.000€ et 15.000€ en fonction de la durée de ces 2 actions.

C’est pourquoi nous faisons appel à votre aide financière volontaire et sans obligation pour pouvoir défendre nos intérêts actuels et futurs.

Comme nous sommes nombreux, l’aide financière demandée est très modeste : une participation entre 5€ et 10€ par personne couvrira largement les frais. En somme cela ne dépasse certainement pas le montant d’une cotisation, s’il y en avait une à la DAAA. 

Cette participation financière peut être versée sur le compte numéro : 001-4063578-33 de la DAAA-AVWL asbl

Nous vous remercions déjà à l’avance pour votre participation.

Nous profitons également de ce courrier pour vous rappeler ces quelques généralités sur la DAAA :

- Votre affiliation est renouvelée automatiquement chaque année, et reste toujours gratuite. Les dons sont, bien entendu, toujours les bienvenus pour permettre le fonctionnement administratif de la DAAA.
- Pour le reste, nous préférons faire un appel de fonds quand c’est vraiment nécessaire, comme pour ces recours actuels.
- La carte de membre que vous avez reçu l’année passée reste valable à durée indéterminée et peut être renouvelée en cas de perte ou de détérioration.
- Si vous avez une adresse e-mail ou si vous avez changé d’adresse e-mail, faites-le nous savoir afin de vous tenir informés.
- N’oubliez pas de nous faire parvenir votre nouvelle adresse si vous déménagez.
- Si vous voulez des renseignements sur un problème personnel avec des armes ou un éclaircissement sur la loi sur les armes, n’hésitez pas de nous questionner.
- Si vous avez des problèmes avec votre gouverneur au sujet du renouvellement ou de la demande d’une nouvelle autorisation, n’hésitez pas à nous contacter. Nous avons déjà aidé plusieurs personnes à introduire un recours, avec succès, contre des refus d’autorisations prononcés par des gouverneurs trop zélés. 
- Vous pouvez trouver beaucoup d’informations sur les site : www.daaa-avwl.org/ ou sur le site ; www.unionarmes.be ou sur FACEBOOK où nous avons ouvert un groupe DAAA-AVWL

Salutations amicales

DANIEL BEETS
PRESIDENT

LE GRIP FAIT UNE ENQUETE AUPRES D'UN ARMURIER

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Le GRIP (GR) a envoyé une demande d'enquête à l'armurerie DANIEL DEKAISE (DDK).
Ci-dessous les questions du GRIP et les réponses de l'armurerie. Ces réponses peuvent vous inspirer pour répondre à des questions que les média pourraient poser.

GRIP ENQUETE


GR: Considérez-vous que la nouvelle loi sur les armes du 8 juin 2006 a affecté la vente d’armes ?
Si oui, comment et dans quelle mesure ?

DDK: Oui. Juste après la loi du 8 juin 2006 la vente d’armes aux particuliers a chuté de 50%.
Plusieurs collègues armuriers ont du fermer leur commerce.
Cette diminution s’est maintenue jusqu’à la modification de la loi sur les armes du 1 septembre 2008 où la situation est devenue un peu plus stable et un peu plus claire. Cependant, pendant cette même période les zones de police ont commencé le remplacement de leurs armes de service ce qui fait que les ventes d’armes aux forces de l’ordre ont augmenté.

GR: Avez-vous l’impression que l’amnistie qui courait jusqu’au 31 octobre 2008 a suscité l’intérêt des détenteurs d’armes ?

DDK: Non, la communication désastreuse et l’attitude excessivement négative des autorités semblent avoir eu un effet contraire sur certaines personnes. Il y a une rupture de confiance envers les autorités. D’autres personnes n’ont pas compris de quoi il s’agissait et n’ont pas réagi à temps.

Le sanctionnement actuel a encore renforcé cette méfiance : un gouvernement qui considère que les personnes ayant enfreint la loi sur les armes en n’ayant pas demandé le renouvellement de leurs autorisations, qu’ils avaient déjà légalement avant le 8 juin 2006, comme des détenteurs illégaux d’armes au lieu de considérer cette infraction comme une contravention administrative, ne suscite pas la confiance auprès de la population.
Beaucoup d’armes légales risquent d’ailleurs ainsi de passer dans le circuit illégal via des personnes honorables qui cherchent à préserver leur patrimoine historique et parfois même : leur investissement….. 

GR: Selon vous, aurait-elle dû être à nouveau prolongée ?
Si oui, pourquoi ?

DDK: Oui, absolument. 
La population est très mal informée sur la détention d’armes. D’ailleurs près de 40% des détenteurs légaux d’armes n’ont pas fait le nécessaire avant le 31 octobre 2008 pour faire renouveler leurs autorisations de détention (basé sur les chiffres de la région Bruxelles-Capitale, communiqués en janvier 2010 par le ministre de la justice suite à une question parlementaire), suite à la mauvaise information du gouvernement. Cette amnistie devrait être permanente de manière à ce que les détenteurs illégaux d’armes puissent 1 fois dans leur vie régulariser les armes qu’ils détiennent illégalement, souvent sans en être conscients. Cette mesure suivrait l’esprit de la loi du 8 juin 2006 et résulterait, après une reprise de la confiance des citoyens dans leur gouvernement, en une remontée à la surface de plusieurs armes illégales, d’où s’en suit que ces armes tomberaient sous le contrôle normal des autorités.

GR: Connaissez-vous la Directive européenne 91/477 relative au contrôle de l’acquisition et de la détention d’armes ?
Si oui, considérez-vous que la législation belge se trouve en conformité avec cette directive (notamment sur la durée des autorisations de détention) ?

DDK: Oui. La législation belge se trouve non seulement en conformité avec la directive mais dépasse largement cette directive en incluant les armes de cat C et D dans la cat B.
Egalement pour la durée des autorisations de détention : non seulement la loi oblige les gouverneurs de remettre en question les autorisations tous les 5 ans mais ils ont également, à tout moment, la possibilité de retirer ces autorisations si la sécurité publique est effectivement en danger.

GR: Êtes-vous amené fréquemment à rencontrer des personnes qui n’ont pas connaissance de la législation en matière de commerce et de détention d’armes ?
Si oui, comment les informez-vous ?

DDK: La nouvelle loi sur les armes a été tellement mal rédigée et a tellement souvent été modifiée que beaucoup de détenteurs d’armes confondent l’ancienne loi et les diverses dispositions qui ont été modifiées. De plus, certaines dispositions sont dépourvues de bon sens, comme les obligations de doubles et triples serrures pendant le transport des armes.
Actuellement certains gouvernements provinciaux commencent tout doucement à informer correctement les détenteurs d’armes venant aux informations, bien que certains autres prennent des décisions arbitraires ou informent (volontairement ?) mal les détenteurs d’armes.
Les armuriers sont pris actuellement entre le marteau et l’enclume, car non seulement ils doivent informer correctement les détenteurs d’armes mais ils doivent également corriger les erreurs des gouverneurs sur le plan de l’information et sur le plan de l’administration (erreurs dans les autorisations de détention) dues au fait que le personnel de l’administration provinciale a été engagé sur base de l’obligation de n’avoir aucun rapport avec des armes et agit sans connaissance de cause.

GR: Vous sentez-vous comme une personne-ressource vis-à-vis des acheteurs (vos clients se tournent-ils facilement vers vous pour obtenir des informations sur la législation) ?
Si oui, pouvez-vous préciser quelles informations sont le plus recherchées ?

DDK: Oui. Nos clients demandent des informations sur toutes les facettes de la législation concernant l’acquisition, la détention et l’utilisation des armes. Contrairement à l’idée toute faite, par certains, sur les détenteurs légaux d’armes, ceux-ci sont, à quelques exceptions près, consciencieux dans l’exécution de la loi sur les armes et cherchent à s’informer correctement. 

GR: Vous arrive-t-il de recevoir des plaintes d’acheteurs ?
Si oui, à quel sujet ?

DDK: Oui. Les plaintes portent souvent sur le fonctionnement mauvais ou carrément illégal de certains services provinciaux : refus arbitraires et non motivés d’autorisations, délais non respectés, refus de communiquer avec les détenteurs, mauvaises informations voire même illégales, invention de règles non-existantes, « perte » systématique de documents etc….
Les plaintes portent également sur la politique laxiste du gouvernement quand aux poursuites des criminels armés et des enquêtes sur la provenance de leurs armes illégales alors que les détenteurs légaux sont harcelés par des contraintes administratives et des contrôles perpétuels, immobilisant inutilement des centaines de policiers et de fonctionnaires qui pourraient être utilisés plus efficacement dans la lute contre la criminalité.

GR: Selon vous, quelle image le public a-t-il de votre profession ?

DDK: Le grand public est, en général, indifférent à notre profession, sauf ceux qui suivent les raisonnements totalement faux ou fantaisiste et irréaliste de certains médias.
La clientèle intéressée nous considère comme leur fournisseur d’articles nécessaires pour l’exercice de leur loisir et comme source d’informations qu’ils ne parviennent pas à recevoir auprès de leur autorité.

Daniel Beets

 
 
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