Contrôle quinquennal - précisions

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CONTRÔLE QUINQUENNAL SUR LA DETENTION D’ARMES

 

Depuis la modification de la loi sur les armes en septembre 2008, les autorisations de détention sont à nouveau valables à durée indéterminée.

Cependant, des contrôles réguliers sont prévus par la loi, et ce, minimum une fois tous les 5 ans.

Les premiers contrôles seront donc organisés.

Comme nous avons déjà reçu plusieurs questions sur les documents à fournir et sur les demandes excessives d’éléments non prévus par la loi, de la part des gouverneurs, nous résumons, ci-dessous, quelle est la procédure prévue pour ce contrôle quinquennal.

Le contrôle se fait toujours à l’initiative du gouverneur de sa province.

Le détenteur d’armes ne doit donc prendre aucune initiative à ce sujet.

Le contrôle quinquennal est payant : la redevance est la même que pour une demande d’autorisation de détention, soit actuellement aux alentours de 97 euros. Ce montant concerne le contrôle sur toutes les armes et non pas par arme.

Le gouverneur peut effectuer des contrôles supplémentaires au minimum quinquennal mais le paiement de la redevance pour ces contrôles n’est prévu que tous les 5 ans.

Nous vous conseillons donc de bien retenir la date du paiement de la redevance afin de pouvoir prouver ce paiement si les services du Gouvernement Provincial demanderaient une nouvelle fois le paiement de cette redevance dans une période de moins de 5 ans.

Qu’est-ce qui sera contrôlé ?

1      les antécédents judiciaires. (A fournir uniquement par les tireurs qui ne possèdent pas de LTS ni de permis de chasse)

2      l’état de santé psychique du détenteur et plus spécifiquement la vérification si le détenteur n’a pas eu de traitement psychiatrique obligatoire ou s’il n’a pas été colloqué. (A fournir uniquement par les tireurs qui ne possèdent pas de LTS ni de permis de chasse)

3      si la détention d’armes n’a pas fait l’objet d’une suspension ou d’un retrait d’autorisation de détention pour un motif toujours actuel

4      si les co-habitants majeurs sont toujours d’accord sur la détention d’armes. Ils devront donc signer une nouvelle fois pour marquer cet accord. (Également pour les détenteurs d’une LTS ou d’un permis de chasse)

5      Si les conditions de stockage sont bien respectées. (Bien que cette condition ne soit pas spécifiquement demandée, la loi prévoit un contrôle pour vérifier le stockage. Le gouvernement provincial exécute parfois ce contrôle de stockage lors de ce contrôle quinquennal)

6      si le motif légitime pour la détention d’armes est toujours valable.

 

IL NE FAUT PAS FOURNIR UNE NOUVELLE ATTESTATION DE REUSSITE DU TEST PRATIQUE NI DU TEST THEORIQUE.

 

Comment le contrôle sera-t-il effectué ?

1   Bien que la circulaire ministérielle du 25 octobre 2011 ne le prévoie pas spécifiquement, un exemplaire de l’extrait du casier judiciaire et l’attestation médicale de moins de 3 mois sont souvent demandés. Cette demande est donc contestable théoriquement, sur la procédure, mais difficile à argumenter sur le fond. Cependant, l’extrait du casier judiciaire et l’attestation médicale ne doivent être fournis que par tous les tireurs récréatifs.

Les détenteurs d’une licence de tireur sportif (LTS) ou d’un permis de chasse ne doivent pas fournir ces documents puisqu’ils doivent déjà les fournir pour l’obtention et le renouvellement de leurs permis.

2   Les conditions de stockage sont normalement contrôlées par la police locale mais peuvent également être contrôlées par la police fédérale, la douane et le banc d’épreuves et ce à tout moment de la journée, pendant les heures prévues pour les perquisitions (entre 05h00 du matin et 21h00). Les contrôles ne doivent pas être annoncés et il ne faut pas de mandat de perquisition..

Seul l’endroit où les armes et les munitions sont stockées peut être visité. Aucun autre endroit de la maison ne peut être visité sans mandat de perquisition.

 

3   Reste le contrôle sur la validité du motif légitime :

Pour chaque détention (à l’exception de la détention d’armes sans munitions pour conservation du patrimoine), un motif légitime est obligatoire. Ce motif légitime doit exister pendant toute la période de la détention de l’arme, détenue avec la possibilité d’acquisition de munitions.

Les motifs les plus invoqués sont : la chasse, le tir sportif et le tir récréatif.

A   en ce qui concerne la chasse, le permis de chasse valable sert de preuve que le motif légitime est toujours d’application puisque le permis de chasse doit être renouvelé chaque année et qu’à ce moment-là le détenteur est à nouveau contrôlé. Le permis de chasse justifie uniquement le motif légitime pour la détention des armes prévues pour la chasse. Pour les autres armes détenues il faut se reporter sur les autres conditions de contrôle prévues.

B   pour le tir sportif, la licence de tireur sportif valable est une preuve suffisante pour prouver le motif légitime pour la détention des catégories d’armes pour lesquelles la LTS est valable puisque la licence est renouvelée ou validée chaque année et le détenteur est ainsi sous contrôle permanent dans son activité avec ses armes. Le tireur sportif ne doit pas fournir d’attestation de fréquentation du stand de tir pour les catégories pour les quelles sa LTS est valable

ATTENTION : une licence de tireur sportif  pour la catégorie « armes longues à canon lisse »  ne justifie pas la détention d’autres armes que les fusils utilisés pour ce type de sport. Si d’autres catégories d’armes sont détenues sans licence de tireur sportif, il faut rentrer une justification de tireur récréatif, pour ces armes-là. C’est pourquoi il est à conseiller aux détenteurs d’armes, tireurs sportifs, de demander la licence pour toutes les catégories d’armes qu’ils détiennent.

C   pour le tir récréatif, le détenteur d’armes doit demander une attestation de fréquentation à son ou ses stands de tir. Jusqu’au 31 décembre 2011, une fréquence de 5 séances de tir par an était prévue pour être en ordre. Depuis le 1 janvier 2012 il faut prouver globalement minimum 10 séances de tir par an pour pouvoir conserver les autorisations de détention avec munitions. Il n’est pas prévu que 10 séances de tir soient prestées avec chaque arme ou avec chaque type d’arme, mais logiquement chaque type d’arme devrait être utilisé minimum une fois annuellement

Des attestations doivent être délivrées par les stands de tir. Ces attestations doivent reprendre le nombre de séances auxquelles le détenteur a participé ainsi que les types d’armes et les calibres utilisés.

Le stand de tir sera tenu responsable de l’exactitude des attestations délivrées.

La charge supplémentaire pour les stands de tir peut être réduite au maximum par le remplissage d’une feuille ou d’un carnet de tir, tenu par le détenteur d’armes, où les séances de tir et les types d’armes ainsi que les calibres utilisés peuvent être notés en vue de ladite attestation

Le détenteur d’armes qui ne peut pas prouver ce nombre minimum de séances de tir peut se voir limiter la détention à une détention « sans munitions ». Dans certains cas le détenteur peut également lui-même demander de garder ses armes sans munitions

Pour plus de renseignements vous pouvez toujours nous contacter ou poster un commentaire sur notre blog ou la page facebook.

 

Salutations amicales

 

 DANIEL BEETS

 PRESIDENT

  E-MAIL : daniel_beets@telenet.be

 

 

GUN-FREE ZONE

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Notre ami Eddy Eagle nous a donné l'idée de ce billet.

A chaque tuerie de masse aux E.U.le lobby anti-armes réclame l'extension des GUN-FREE ZONE  

 

Gun-Free Zone ou les espaces sans armes....

100% GARANTI AVEC DES VICTIMES SANS DEFENSE !

 

 

 

 

Education en milieu scolaire en Grande Bretagne

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Le tir peut aider à stimuler l'éducation des enfants.

Un article vu sur "The telegraph"

http://www.telegraph.co.uk/education/educationnews/10307611/Shooting-can-help-boost-childrens-education-head-says.html

 

A l'occasion d'une journée organisée en Juillet par les moniteurs de l'Association britannique pour la chasse et la conservation de la nature, et afin d'aider à éduquer les jeunes sur la flore et la faune des campagnes, des enfants issus parfois de milieu défavorisés et provenant d'une école primaire publique à Eastbourne (G.B.) ont eu la chance de prendre part à des activités de découverte comprenant aussi du tir durant une journée.

Evidemment, cette initiative a été rapidement condamnée par les militants anti-armes à feu, qui affirment qu'un jeune enfant n'est pas assez mature pour gérer une arme.

En réponse à cette affirmation, leur professeur, Mike Fairclough, a déclaré que cette journée d'initiation a aidé à éduquer les enfants sur la chaîne alimentaire et a acquérir des compétences nécessaires  comme l'auto-discipline et l'engagement à une tâche.

Il a déclaré au Times Educational Supplement: «Nous devons aller au-delà d'un enseignement rigide de modèle victorien afin de promouvoir une éducation qui amene les enfants a s'impliquer activement.

«Nous sommes une école de la réussite, évaluée de "bon" à "excellent" par les inspecteurs, parce que nous enseignons cette façon."

Toutes les conditions étaient réunies, les parents avaient donné leur accord, les enfants étaient encadrés par des moniteurs chevronnés.

Le porte-parole Simon Clarke a souligné que l'organisation gère de tels événements pour les enfants régulièrement et que ses instructeurs ont été formés au plus haut niveau suivant des procédures d'évaluation très strictes.

«Tout était sous contrôle, tout était sûr, tout était responsable, et l'approbation de la police a été donné pour tirer sur le terrain."

M. Clarke a ajouté que les jeunes qui étaient encadrés, ont reçu des instructions claires et précises sur la façon d'utiliser des fusils de chasse dont la taille était adaptée en fonction de l'enfant qui allait l'utiliser.

Les fusils de chasse ont la capacité de tuer de petits animaux, comme un lapin ou un pigeon, mais aucune cibles vivantes n'ont été utilisés durant cette journée de découverte. 

C'est en apprenant aux enfants à un âge précoce que le tir est un sport qui réclame de la discipline, des règles strictes de sécurité et un niveau de responsabilité important  qu'ils seront moins susceptibles d'utiliser une arme à feu comme une "arme" arrivés à l'âge adulte.

 

 

Réponse à une question intéressante

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Un de nos membres nous pose la question suivante:

 

Bonjour.


Pourriez-vous me donner votre avis? 
Certaines armes fabriquées avant 1895 sont actuellement classées en vente libre. 
Avant les modifications relatives aux armes de panoplie, il était interdit de posséder des munitions pour de telles armes. 
Cela ne me semble pas clairement le cas pour les muntions des actuelles armes en vente libre. 
N'y aurait-il pas un vide juridique en ce qui concerne les munitions des armes à feu en vente libre? 
Il ne me semble pas avoir lu de textes à ce sujet.


Pouvez-vous m'en dire plus?


D'avance je vous remercie et vous prie de recevoir mes meilleures salutations.

 

Voici la réponse de Daniel Beets, notre président:

 

Ni la loi sur les armes ni les arrêtés d’exécution permettent de donner une réponse définitive. Aucun texte n’est décisif à ce sujet. Ce qui fait que seul un tribunal statuera sur l’application de la loi, lors d’une saisie par une police zélée.

Le texte de l’article 21 de la loi pourrait suggérer que seule la munition pour les armes soumises à autorisation serait soumise elle-même à autorisation. Il pourrait en être conclu que les munitions pour les armes libres ne seraient donc pas soumises à autorisation.

Cependant dans l’art 3 de la loi il est mentionné clairement que les armes libres ne peuvent pas être utilisées pour le tir, car sinon elles deviennent soumises à autorisation. La question qui se pose donc est sur quelle base la possession de ces munitions pourrait être fondée.

Dans les travaux parlementaires il s’avère également que le but était de mettre toutes les munitions sous autorisation.

Un autre argument peut être trouvé dans l’art 3§3 de la loi où il est indiqué que toutes les armes à feu et leurs munitions sont soumises à autorisation alors que la détention libre représente une exception. Dans l’AR du 20 septembre 1991 il n’est mentionné nulle part que la munition serait libre également.

 Il y a donc possibilité d’argumenter la détention libre de munitions pour ces armes via l’article 21 de la loi sur les armes, mais ces arguments sont contredits par les travaux parlementaires et par quelques autres éléments dans la loi.

Ce qui fait que la détention, sans autorisation de détention de ces munitions représente un risque qui ne sera tranché qu’à partir du moment qu’un tribunal prononcera une jurisprudence lors d’un cas pratique. Il est d’ailleurs bien possible que des tribunaux différents prononcent un jugement contradictoire.

Mais le risque de condamnation est donc bien réel.

 

Daniel Beets

 

Corruption à la police fédérale pour l'achat de 20.000 armes

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Si on ne peut même plus se fier à la police maintenant ! 

La ministre compétente devrait plutôt balayer devant sa porte au lieu de désigner les détenteur d'armes légaux comme étant une des causes de l'insécurité dans notre société.

Il est  vrai que la ministre Milquet préfère se mettre en valeur en s'appuyant sur des chiffres indiquant que la criminalité est en baisse depuis qu'elle est à l'Intérieur alors qu'il est prouvé que si les statistiques diminuent c'est dû au fait que de moins en moins de victimes prennent la peine de déposer plainte sachant que même si on arrête les coupables ils ne seront pas ou peu punis.

D'après les associations qui s'occupent des victimes de viols (il y en a +/- 4.000 par an dans notre pays) seule une personne violée sur 10 dépose plainte .... 

 
 
3/09/13 - 06h18  Source: Belga

Le juge d'instruction bruxellois Jean-Claude Van Espen a procédé à la mise en inculpation de trois personnes dans le dossier concernant l'achat d'armes Smith & Wesson par la police fédérale, rapportent mardi la Dernière Heure, De Morgen, De Standaard et Het Nieuwsblad. L'information a été confirmée par le parquet de Bruxelles.

Des malversations et de la corruption ont entaché le marché passé fin 2010 par la police belge avec la société américaine Smith & Wesson plutôt qu'avec la FN Herstal pour l'achat de 20.000 nouveaux pistolets, expliquent les journaux.

A l'heure actuelle, Jean-Claude Van Espen a terminé l'instruction débutée en avril 2012. Il a procédé vendredi dernier à la mise en inculpation d'un intermédiaire de la société américaine ainsi que de deux policiers impliqués dans le marché, dont un membre de la commission d'évaluation des différentes armes en compétition. 

L'intermédiaire de Smith & Wesson, un résidant luxembourgeois, est inculpé de corruption active, de faux et usage de faux en écriture ainsi que d'entrave à la liberté des marchés publics. 

L'un des policiers, un commissaire dont le rôle a été décisif dans la passation du marché, est lui inculpé de faux et usage de faux, d'entrave à la liberté des enchères et de corruption passive. 

Quant à son collègue qui siégeait dans la commission technique, il est inculpé de faux et usage de faux.

 

 

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