La volonté européenne de désarmer les citoyens respectueux des lois est évidente.
Mais pourquoi donc l'EU a-t-elle une telle peur de ses citoyens ?
La réponse est simple: Les intérêts de l'EU ne sont pas ceux de ses citoyens mais bien ceux des lobbys qui manipulent les marionnettes sensées diriger l'Europe.
Pourtant Bernard Wicht, spécialiste des questions stratégiques à l'Université de Lausanne est favorable à l'armement des citoyens en Europe. Il évoque la liberté individuelle et le droit à la légitime défense.
"Que ce soit face à Breivik en Norvège, au Bataclan à Paris ou à Nice, s'il y avait eu ne serait-ce qu'une ou deux personnes armées, on aurait évité beaucoup de victimes et bien des massacres"
Pour commencer, il est évident qu'il ne faut JAMAIS manipuler une arme après avoir consommé des boissons alcoolisées, mais le Conseil d'Etat, dans son arrêt du 14 juin dernier a rappelé aux gouverneurs et au ministre de la Justice qu'ils ne leur appartenait pas d'interpréter la loi sur les armes mais uniquement de veiller à son respect.
L'ivresse n'est pas un motif pour refuser la détention d'une arme
Avoir été condamné à plusieurs reprises pour conduite en état d'ivresse n'est pas un motif suffisant pour se voir refuser une autorisation de détention d'arme, ressort-il d'un arrêt du Conseil d'Etat dont De Tijd fait état jeudi. Les gouverneurs de province peuvent limiter, suspendre ou retirer une autorisation si son détenteur risque de perturber l'ordre public ou si le motif légitime invoqué pour obtenir l'autorisation n'existe plus. Mais la législation sur les armes ne donne pas davantage de critères.
Dans sa décision datée du 14 juin, le Conseil d'Etat donne raison à un chasseur qui s'était vu refuser une autorisation. Le gouverneur anversois et le ministre de la Justice avaient invoqué plusieurs faits d'ivresse.
Une circulaire du 25 octobre 2011 stipule que la possession d'une arme est incompatible avec l'alcoolisme. Mais, selon le Conseil d'Etat, avoir été condamné trois fois pour ivresse au volant ne correspond à aucun motif de refus prévu par la législation sur les armes.
Pour le député N-VA Koenaad Degroote, cet arrêt ne remet pas en cause la législation sur les armes, déjà suffisamment stricte à son sens.
Les taux d'homicides étaient considérablement plus élevés aux États-Unis au cours des années 1970, 80, et 90, mais au cours des 25 dernières années ces taux ont chuté de façon continue:
Demandez au citoyen moyen américain si la criminalité est en baisse aux États-Unis, et vous aurez peu de chances d'entendre parler de la façon dont l'homicide est à un niveau le plus faible depuis 50 ans.
Comme Pew a rapporté ces dernières années, l’opinion publique américaine n’a pas conscience que le taux d'homicides aux États-Unis a chuté de 49 pour cent au cours des vingt dernières années. Et il est aussi certain que le public ignore que les taux d'homicides se sont effondrés alors que le nombre d’armes à feu aux États-Unis a augmenté de manière significative.
Au cours des 20 dernières années, le nombre de nouvelles armes à feu fabriqués ou importées aux États-Unis a augmenté de 141 pour cent, passant de 6,6 millions en 1994 à 16 millions en 2013, soit 132 millions de nouvelles armes supplémentaires ajoutées au cours de cette période.
Donc, fabriquer plus d'armes signifierait-il aussi plus de crimes ?
Les données semblent indiquer que la réponse est «évidemment NON». (Pour en savoir plus, voir ici .)
Naturellement, ces faits sont résolument ignorés par les gens qui ne peuvent pas faire de l’arithmétique de base, comme le professeur de droit constitutionnel David S. Cohen qui a écrit lundi à Rolling Stone que le deuxième amendement doit être abrogé parce qu'il est «une menace à la liberté» et un «pacte de suicide."
L'argument de Cohen repose en grande partie sur l'idée que la violence armée est hors de contrôle et que les armes sont différentes de ce qu'elles étaient au 18ème siècle. On ne peut pas discuter de la première partie. Mais les armes d’aujourd’hui sont-elles des armes très différentes de ce qu'elles étaient il y a vingt ans? De toute évidence, la réponse est non, et étant donné que les taux d'homicides ont chuté depuis, Cohen aurait besoin d'expliquer pourquoi l'abrogation du deuxième amendement est souhaitable alors que l’augmentation de possession d'armes a coïncidé avec la baisse des homicides.
De plus, nous devons nous demander si les Etats-Unis étaient engagés dans un «pacte de suicide» dans les années 1940 et 1950, lorsque les taux d'homicides se trouvaient à des niveaux historiquement bas, alors que le deuxième amendement existait, et lorsque les mesures de contrôle des armes à feu étaient très faibles par rapport aux normes actuelles.
Mais avec les meurtres au club Pulse dernièrement, le taux d'homicides ne va-t-il pas remonter ? Quiconque est familier avec les mathématiques saura que dans un pays de 300 millions de personnes une tuerie de masse comme celui-ci n’aura pratiquement aucun effet sur les taux d'homicides globaux. Mais même si nous nous regardons en Floride spécifiquement, les taux d'homicides restent bien inférieurs à ce qu'ils étaient dans les années 1980, même si l'on inclut les meurtres récents. Par exemple, en 2014, il y avait 1.149 homicides en Floride sur une population de 20,2 millions de personnes, soit un taux d'environ 5,6 pour 100 000 d'homicide. En 1984, une année assez moyenne pour les homicides en Floride, il y avait 1.264 homicides dans une population de 11 millions. Cela donne un taux de 11,4 pour 100 000 d'homicide. (Les USA avaient à l'époque un taux d'environ 7,9 pour 100 000 d'homicide)
Evidemment, même si la tendance est à la baisse, il n’y a pas de mal à vouloir réduire le taux d'homicides à un niveau plus bas. Cependant, les allégations de panique affirmant que les Etats-Unis ont conclu un pacte de suicide ou que la nation est au bord du précipice de l'implosion violente ne sont tout simplement pas ancrées dans la réalité.
Comparaisons d’État à État
Nous avons démontré que les tendances au fil du temps ne démontrent pas que la plus grande disponibilité des armes à feu a augmenté les taux d'homicides, et il n'y a aucune démonstration claire pour l'argument de contrôle des armes à feu si l' on regarde les taux d'homicides sur une base État par État. En effet, certains Etats avec les lois sur les armes moins restrictives, telles que New Hampshire, le Vermont et l' Idaho, ont quelques uns des taux les plus bas d'homicides dans le monde et des états comme le Minnesota et le Colorado ont des taux d'homicides très faibles. (Pour en savoir plus, voir mon article " Le New Hampshire est plus sûr que le Canada .»)
Les partisans du contrôle des armes aiment désigner le Canada comme un modèle pour des lois plus restrictives d'armes à feu, mais ce que nous remarquons c’est que les nombreux États qui bordent le Canada ont une législation sur les d'armes à feu beaucoup plus permissives que le Canada mais ont des taux d'homicides similaires.
De même le long de la frontière sud. Le Mexique a une législation sur les armes à feu beaucoup plus restrictive que les États-Unis, et même lorsque nous prenons en compte la possession d'armes illégales, il y a encore moins d'armes privées au Mexique qu'aux États-Unis. Et pourtant , les villes et les comtés américains qui bordent le Mexique ont tendance à avoir des taux d'homicides beaucoup plus faibles. La ville de El Paso au Texas, par exemple, qui est bien sûr de la compétence des lois sur les armes réputées laxistes du Texas, a l'un des plus faibles taux d'homicide dans le monde, à seulement 0,6 pour 100.000 ( à partir de 2012). El Paso a longtemps été considéré comme l'une des villes les plus sûres en Amérique du Nord (et l'une des villes les plus hispaniques). Notamment, El Paso se trouve tout près de l'État de Chihuahua au Mexique où les taux d'homicides sont parmi les pires dans le monde, et où les lois d'armes à feu sont extrêmement restrictives. (Pour en savoir plus sur ce sujet, voir mon article " le Le contrôle des armes au Mexique a échoué ".)
Fusillades de Masse, une forme "spéciale » d'assassinat ?
La stratégie la plus récente utilisée de nos jours pour attiser le sentiment contre la possession d'armes est de redéfinir les fusillades de masse comme une sorte de type "spécial" d'assassinat. "Oui, les taux d'homicides ont été en baisse," il faut l’admettre "mais les fusillades de masse sont maintenant une épidémie !"
S'il y a 49 pour cent moins d'homicides aujourd'hui par rapport à il y a vingt ans, il est un peu malhonnête de laisser entendre que le taux d’homicides sont effectivement en train de monter parce que des événements rares comme les fusillades de masse sont désigné comme plus fréquents.
Les victimes de fusillades de masse ne sont pas plus mort que les victimes d'autres types d'homicide. Si l'objectif est de réduire les homicides, nous devons d' abord nous demander pourquoi les conditions qui ont coïncidé avec la baisse des taux d'homicides (l’accroissement de la propriété des armes à feu) devraient être supprimés au nom de la réduction d'un type spécifique d'homicide.
Il est aussi malhonnête d'ignorer d'autres formes d'homicides de masse qui se produisent par d'autres moyens que les armes. Les attentats de Bali en 2002 ont tué plus de 200 personnes . Mais on se concentre sur les fusillades de masse en ignorant les meurtres par bombe comme à Ohlahoma City en 1995 et les attentats du marathon de Boston. Bien que certains composants d'engrais sont surveillés, il est toujours parfaitement légal d'acheter de quoi fabriquer des bombes artisanales permettant de mener à bien ces meurtres.
Enfin, l'attaque terroriste du 14 juillet 2016 à Nice démontre qu'il n'est pas obligatoire d'utiliser des armes à feu pour tuer en masse, dans cette ville, un camion au mains d'un terroriste aura fait plus de 100 victimes innocentes.
L’union européenne a décidé de restreindre la possession d’armes par les citoyens soient-ils honorables et respectueux des lois.
Moins d’une semaine après les attentats de Paris de novembre dernier, la Commission européenne a publié sa proposition de modification de la Directive armes, la présentant comme une réponse urgente au terrorisme en assimilant tout simplement les propriétaires d’armes légaux à des terroristes en puissance.
Ce processus permet de penser que L’union européenne se mue doucement mais surement en dictature, les anglais l’ont compris en choisissant le Brexit ce qui va leur permettre de retrouver leur souveraineté.
Comme à chaque fois, c’est par étapes successives que la prohibition se met en place.
Les armes sont d'abord définies par catégories ce qui permettra plus facilement d’interdire certaines d’entre elles plus tard. Ensuite et en suivant la méthode du saucissonnage qui consiste à s'attaquer à l'une ou l'autre de ces catégories en durcissant les conditions de détention en ajoutant des conditions de plus en plus restrictives, et en suivant ce cheminement d’interdire certains accessoires comme par exemple les chargeurs d’une certaine contenance:
Perfidement, les représentants politiques anti-armes imposent au détendeur d'armes de constamment se justifier en revenant toujours avec cette question:
Pourquoi en avez-vous besoin ?
A ce sujet, voici le résumé de la lettre ouverte envoyée au Parlement européen par un citoyen tchèque :
Nous demandons de la confiance et du respect.
Mesdames, Messieurs
J'ai lu votre email qui demande avec insistance : Pourquoi en avez-vous besoin ?
Mon nom est David Karasek, porte-parole d'une association tchèque de défense des droits à détenir des armes, et je viens répondre à votre question avec le point de vue des citoyens d'Europe de l'Est.
Pour être honnête, votre réponse m'a d'abord mis en colère, mais ensuite j'ai réfléchi plus profondément et j'ai vu que vous aviez besoin d'une explication plus détaillée.
Merci de ne pas prendre cette réponse comme une offense ou une attaque personnelle. Ce n'est pas mon intention. Au cours de mes discussions avec des amis et des opposants des pays occidentaux, j'ai appris que les désaccords et incompréhensions ne proviennent généralement pas des qualités personnelles de chaque côté, mais plutôt des profondes différences culturelles entre l'ouest et l'est de l'Europe, entre les démocraties bien établies et les républiques post-communistes.
Le point sur lequel je voudrais vous donner le point de vue d'Europe orientale, est le suivant:
Sur la différence entre un chargeur de 20 et 30 cartouches et le délai de 2 ou 3 secondes pour changer un chargeur. Pourriez-vous s'il vous plaît me faire savoir pourquoi exactement utilisez-vous des chargeurs avec une capacité de 30 cartouches et où tirez-vous avec une telle arme qui contient un nombre aussi exceptionnellement élevé de cartouches?
Si c’est pour le tir sportif, vous devriez être exempté si c’est pour la collection vous devriez également être exempté.
Je suppose que c’était la réponse à l'explication que la limitation de la capacité du chargeur n'a pas d'impact significatif de la sécurité.
J'entends des questions semblables assez souvent
«Pourquoi est-ce un si gros problème? Qui en a besoin, et ce, pourquoi de toute façon? "
Cette réponse provoque généralement une réponse négative. Je suppose que tout le monde comprend pourquoi. Cette réponse dit essentiellement:
«Je ne dois pas vous expliquer pourquoi il devrait être interdit. Cela va de soit. Mais si vous pouvez me convaincre que vous en avez besoin, alors je pourrais vous donner une permission exceptionnelle ".
Je suppose que personne n’aime cela.
Mais pour comprendre combien nous Européens de l'Est n’aimons pas cela, vous auriez du passer quelques années dans un état totalitaire qui traite les gens de cette manière, en décidant pour les gens ce qui est bon pour eux, ce dont ils ont besoin, ce qu'ils devraient et ne devraient pas être autorisés à avoir ou à faire.
Nous avons connu cela durant quatre décennies et nous nous en souvenons très bien.
Nous ne sommes pas la «démocratie bien établie». Nous sommes la démocratie qui est si jeune que la plupart d'entre nous se souviennent encore de ses débuts et d’avant. Cela a commencé quand nous avons dit "assez" et avons refusé d'obéir à des lois qui disent que l'Etat a le pouvoir de décider de la façon dont nous devons vivre nos vies.
La liberté personnelle, gagnée par cette désobéissance, est aujourd'hui l'une de nos valeurs fondamentales.
«Les besoins des citoyens doivent être définis par les citoyens, l'État n'a pas son mot à dire à ce propos "
Ce n’est pas seulement le principe sur lequel notre état fonctionne, c’est également l'une des racines de sa légitimité. Voilà ce pourquoi nous nous sommes révoltés.
Bien sûr, ce n'est pas illimité. Nous ne permettons pas de conduire sans permis, nous ne vendons pas l'héroïne comme le sucre, nous ne permettons pas stocker des obus d'artillerie dans les quartiers résidentiels, et ainsi de suite. Mais chaque fois que ces limitations et interdictions sont discutées et décidées, la question "Ce que vous avez besoin pour?" n’est pas dans l'équation.
Notre loi sur les armes à feu reflète cela aussi. Contrairement à l'opinion populaire, elle est assez stricte, ou je dirais plutôt bien établie. De nombreuses exigences contenues dans la proposition actuellement discutée font déjà partie de notre droit national des armes à feu depuis de nombreuses années: un examen médical ou un stockage sûr, par exemple. Les armes à feu semi-automatiques converties de fusils militaires sont très populaires, et notre loi les autorisent avec pour exigence que la conversion doit être irréversible.
Ce qui ne fait pas partie de notre droit, et qui se serait heurté à une résistance furieuse si elle est proposée, est la condition de citoyen de prouver son besoin d'une arme à feu.
Je sais que dans certains pays, la police décide de ce qui est une «bonne raison» d'avoir une arme à feu, et quel citoyen particulier l'a. Ce serait impensable ici. Notre Constitution dit que tout ce qui est pas interdit par la loi est permis, par conséquent, notre droit d'armes à feu est basée sur l'hypothèse que toute cause, autre que pénale, est assez bonne. Le Citoyen peut être privé de ses droits de détention d'armes à feu, mais seulement pour des raisons de sécurité graves énumérés dans la loi, et après une procédure régulière.
Idem en ce qui concerne la capacité du chargeur. Demander "Pourquoi devrait-il être autorisé?" et attendre des citoyens de justifier leurs droits ou besoins n'est tout simplement pas l'approche légitime ici. La bonne question est "Pourquoi devrait-il être interdit?" avec la charge de la justification et de fournir la preuve reposant entièrement sur l'état.
La liberté des citoyens est prioritaire. Voilà aussi ce que nous voulons ici.
Un autre aspect est la justice. J'entends souvent:
«Il y a tant de concessions par rapport à la proposition initiale. Nous sommes prêts à faire des compromis. Pourquoi ne l’êtes-vous pas? "
Cela mérite également l'explication. Nous savons tous comment l'UE s’est mise dans cette situation. La Commission a négligé ses obligations légales au sujet des armes à feu désactivées pendant sept ans, ce qui a causé la mort de nombreuses personnes, et maintenant la Commission cherche désespérément quelqu'un à blâmer et à punir. Le vrai but de la proposition de l'interdiction des armes à feu légales et chargeurs est que la Commission a besoin de désigner un coupable et faire semblant d'être protecteur, au lieu de coupable.
J’espère aussi que vous comprenez pourquoi nous sommes opposés à tout compromis.
Les compromis sont tout simplement pas acceptables lorsque la justice est en jeu
Un crime a été commis, vous êtes innocent mais vous êtes accusé, combien de temps de prison seriez-vous prêt à accepter comme «compromis raisonnable»?
Quelqu'un veut vous voler et vous ne voulez pas être volé, quel degré de violence et de vol êtes vous prêt à endurer comme «compromis raisonnable»?
Quelqu'un veut intimider votre fille à l'école, et elle ne veut pas être victime d'intimidation, Quelle niveau d'intimidation doit-elle accepter comme un «compromis raisonnable»?
Il n'y a pas de compromis raisonnable dans une telle situation. le refus absolu est la seule réponse appropriée.
Dire aux propriétaires d'armes à feu légitimes: «Nous ne voulons pas interdire toutes les armes semi-automatiques, ou même toutes les conversions, tout ce que nous vous demandons est de renoncer aux chargeurs de plus de 20 cartouches. Pourquoi n’êtes vous pas prêt à même cette petite concession"
C'est comme dire aux noirs américains: «Nous ne voulons pas que vous portez des chaînes ou être des esclaves dans les champs de coton, tout ce que nous vous demandons est de vous tenir à l'arrière des autobus ! Pourquoi n'êtes-vous pas prêt à accepter cette petite concession ?" Ces «compromis» ne sont pas inacceptables parce qu'ils seraient trop lourds; ils sont inacceptables parce qu'ils sont tout à fait injustes. La Commission mérite une punition, pas nous.
La république tchèque traite les gens avec confiance et respect
Vous pourriez vous demander comment la République tchèque peut gérer autant de citoyens armés et pourtant maintenir la paix. La réponse est, par la confiance et le respect. Notre état nous voit comme des partenaires, et non comme un risque ou un ennemi. Nous participons à la législation sur les armes à feu, et notre participation est respectée et intégrée. L'Etat respecte notre droit de posséder, transporter et à utiliser des armes à feu à des fins légales, nous respectons les mesures de sécurité raisonnables, comme la vérification des antécédents, un examen médical et un stockage sûr.
Le résultat c’est une loi qui fonctionne, tout simplement parce que les gens la respectent.
Le secret est que quand les règles sont correctes, les gens respectables les suivent, parce qu'ils le perçoivent pas comme de l’obéissance à des commandements, mais qu'ils respectent leur parole. Tant que l'autre partie fait la même chose, leur estime de soi les motive à observer leur promesse.
Pendant longtemps, il y avait un pouvoir spécial de l'Etat dans notre loi sur les armes à feu. Le gouvernement avait le droit de confisquer toutes les armes à feu légales pendant l'état de guerre ou d'urgence nationale. Cette année, cette loi a été abrogée. Notre état a effectivement abandonné son pouvoir légal de désarmer ses citoyens en temps de guerre.
Peut-il y avoir une plus grande preuve de confiance de la part de l'Etat?
J'espère que vous n'êtes pas trop effrayés par la façon dont les choses se passent ici comme si c’était un "Est sauvage". En fait, notre état est tout à fait pacifique: selon Global Peace Index, nous sommes le sixième pays le plus sûr du monde.
Je voulais ainsi juste vous démontrer que la démocratie peut travailler de plus d'une façon, que la liberté n'est pas dangereuse, et que les règles les plus strictes ne sont pas toujours les meilleures, même lorsque elles se rapportent aux armes.
Si vous avez lu jusqu’ici, je souhaite que vous aurez maintenant un regard différent sur nous et toute la question.
Suite à la proposition de la Commission Européenne de modification de la Directive Européenne 91/477/CEE concernant l’interdiction de certaines armes, dont les armes longues semi-automatiques, un vote intermédiaire sur le texte, qui est présenté actuellement, est prévu pour le 14 juillet 2016.
Il est très important d’écrire massivement aux personnes, qui représentent la Belgique dans cette commission, afin de leur faire part de notre aversion de cette proposition.
Votre correspondance doit parvenir au plus tard pour le 12 juillet 2016 chez ces représentants.
La DAAA a, pour cette raison, en coopération avec BELGIAN WEAPON FORUM, préparé une lettre modèle (voir annexe), qui peut être envoyée, telle quelle, ou personnalisée, aux représentants repris ci-dessous.
La lettre est envoyée de préférence dans la langue du représentant (francophone ou néerlandophone)
Nous joignons également, en annexe, une lettre modèle (en anglais), rédigée par Union Armes. Les envois peuvent être faits par e-mail ou par fax (ou même les deux) N’oubliez surtout pas de mentionner votre nom et votre adresse.
Salutations amicales
DANIEL BEETS PRESIDENT E-MAIL : daniel_beets@telenet.be