1er mai, la sécurité à l'honneur

Rédigé par Eric 2 commentaires
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C'était à prévoir, Aprés le drame de la gare centrale et surtout après que 80000 personnes aient marché silencieusement dans un dernier hommage à la jeune victime assassinée à coups de couteau.


Le monde politique ne pouvait pas ignorer cette affaire. Ils devaient même rapidement s'en emparer, pas pour tenter d'y apporter une solution, pour Joe C'est trop tard! Le but c'est de calmer le bon C.itoyen, lui assurer qu'ils ont pris la mesure, compris la leçon, créer deux ou trois commissions avec plein de sous-commissions pour discuter le bout de gras. L'idéal aussi pour s'offrir quelques passages à la télévision, toujours bien la télévision dans la chasse à l'électeur béta. C'est horrible à dire, mais il est heureux pour nous qu'une arme à feu ne soit pas à l'origine de la mort de ce jeune homme.

 

Un drame, on réinvente la roue, on innove dans l'état policier !


Ce qui ne marche pas, les éducateurs de rue, les travailleurs sociaux et tout le reste sont remis à l'honneur, on va revaloriser leur salaire en engager d'autres, ce qui au final va conduire à encore devoir ponctionner le portefeuille de chaque citoyen. Le résultat prévisible de ces idées, c'est un résultat nul. Nul, mais plus coûteux pour la communauté. Il paraît même que certains veulent réinventer le garde champêtre, appelé en l'occurrence « gardiens de la paix », c'est joli. Ce policier d'occasion n'aura évidemment pas d'arme, il ne faudrait pas que les voyous se sentent agressés. D'autres voudraient des caméras partout, voir même, comme solution aux vols dans les magasins restreindre l'usage de l'argent liquide.

 

Un minimum de bon sens, s'impose 

 

Les lois existent, il suffit de les appliquer. Le citoyen est sous le coup d'une émotion, mais est-ce une raison pour tenter un hold-up sur son portefeuille à coup de mesure prétendument sociale dispendieuse? Croyez-vous réellement que 80000 personnes ont marché dans les rues de Bruxelles pour vivre demain dans le roman 1984 de George Orwell ? Les gens ne veulent pas d'un état policier. Ils n'ont pas envie de nouvelles lois , ils veulent l'application du droit, l'application des lois.

 

 

La stigmatisation d'une communauté !


Le parquet aurait fait montre de racisme dans la description des suspects. C'est une analyse, en fait, je pense, simplement que de bonnes fois comme en atteste les vidéos des suspects, le parquet a fait une description de l'aspect physique des agresseurs sans chercher à nuire à aucune communauté, tout au plus pourrait on reprocher au parquet de n'avoir pas utilisé le conditionnel dans sa communication. Pas de quoi en faire un foin.

 

Le rapport avec les amateurs d'armes ?


Multiple évidemment, même si cela n'apparaît pas de prime abord. 

En premier lieu, la dérive d'un état de droit, vers un état policier.


Cela peut paraître idiot, mais notre droit à détenir des armes pour divers motifs légitimes découle directement du fait que nous vivons en démocratie, dans un état de droit, les régimes totalitaires, les dictatures ne tolèrent pas que leurs citoyens détiennent des armes, c'est une de ces libertés qu'ils jugent « superflues ». Cette liberté, ce droit n'est pas possible selon la vision que des dictateurs ou des apprentis dictateurs ont du rapport de force entre eux et leurs sujets. C'est pourquoi indépendamment du fait que vous soyez un amateur d'armes il convient de se montrer critique envers les liberticides qui en veulent à nos libertés. Le fait de placer des caméras à tout les coins de rue peut sembler partir d'un bon sentiment, il n'en reste pas moins vrais que le climat pesant que cela implique est nuisible à l'état de droit et que la surveillance de tous ne sera jamais la panacée en terme de prévention des agressions, tout au plus un outil pour comprendre a posteriori et rechercher les coupables. Prétendre que nous devrions tous sacrifier une part de nos libertés pour un plus sécurité, c'est un mensonge, c'est une pierre en plus pour bâtir un état prison.

 

En second, le fait communautaire !

 

Le parquet a mal communiqué! Une certaine presse, s’est déchaînée contre la communauté magrébine, cette même presse prétendument antiraciste et qui répète aujourd'hui à chaque page la nationalité des suspects, comme si le fait qu'ils soient Polonais y était pour quelques choses dans leur crime, c'est ridicule! Nos politiciens s'offusquent contre les amalgames faciles. Parmis les plus virulents, Madame Onkelinx, qui ne ce gêne pas pour donner des leçons en la matiere.Mais que fait-elle d'autre à notre encontre que du communautarisme cette brave dame. Elle prétend que nous les amateurs d'armes, nous serions responsables des crimes commis avec des armes à feu. Elle veut vendre au parlement son imbuvable projet de restriction de nos droits, au nom d'une illusoire sécurité pour tous. Elle pratique l'amalgame en faisant en sorte que constamment un amateur d'armes se voit assimilé à un criminel.Trier les gens en fonction de leur race cela s'appelle du racisme, les trier en fonction de leur hobby ou de leur passion c'est du ségrégationnisme. De même qu'il n'existe pas de racisme acceptable, la ségrégation et la stigmatisation de groupes de personnes quelque soit le motif invoqué est tout aussi inacceptable.

 

 

En trois, la collectivisation des sanctions!


D'une certaine manière, cela découle de la notion de communautarisme. Ce qui se cache dernière, c'est l'idée, saugrenue, qu'il faille condamner préalablement des groupes pour ce qu'ils sont plutôt que des individus pour ce qu'ils ont fait. C'est le fond de commerce du projet Onkelinx en terme d'arme à feu, mais c'est aussi ce qui sous-tend la plupart des projets sécuritaires. Depuis les années soixante, la justice a été souvent réformée avec comme conséquence d'être de plus en plus permissive (plus humaine) envers les criminels. L'idée de sanction est passée au second plan, loin derrière l'idée d'éducation ou de rééducation. Ne parlons même pas de la notion du droit des victimes qui est depuis longtemps niée au profit du droit des criminels. Cette logique est un échec, non seulement la société n'est pas globalement moins violente aujourd'hui qu'en 1950, mais loin de reconnaître l'absurdité de la logique, nos politiques poursuivent cette ligne de conduite. Le fait de créer des réformes législatives allant dans le sens d'une culture de l'interdit pour tous n'est qu'un des symptômes de cette logique. C'est l'aboutissement du raisonnement que voudrait que dans une société sans armes, le crime n'existerait pas et donc que les criminels n'existeraient pas puisque ces derniers ne seraient Aprés tout que les victimes des objets qu'ils possèdent. C'est ce qui fait dire à certains que le moteur de l'agression de Joe étant son lecteur MP3, c'est cet appareil qui porterait une responsabilité dans la mort du jeune homme. Cette logique doit être condamnée, car pour confortable qu'elle puisse apparaître, elle est nuisible à toute vie en société.

 

Une culture de la responsabilité !

 


Voilà ce que les gens souhaitent, même si le mot peut faire peur. Responsable de soi, de ces actes. Personne ne devrait payer l'addition pour les crimes d'un autre. Personne ne devrait être assimilé à un criminel que ce soit en fonction de la couleur de sa peau, mais aussi en fonction de sa passion pour les armes à feu pour ne prendre que deux exemples. 

1000 caméras de plus et 1000 policiers n'auraient pas pu éviter le drame de la gare Centrale!


Ne pas se laisser influencer par les sirènes du sécuritaire, 1000 caméras de plus et 1000 policiers n'auraient pas pu éviter le drame de la gare Centrale, au même titre que la prohibition des armes à feu n'entraîneront pas une diminution du taux d'homicide dans le pays, ce sont des raccourcis faciles. Transformer notre état de droit en état policier ne nous donnera pas une meilleure qualité de vie. Méfiez-vous des gens qui proposent ce genre de lois, tous les extrémismes sont nuisibles, même ceux qui semblent partir d'un bon sentiment. Lorsque le projet Onkelinx sera discuté en chambres, je serais attentif comme amateur d'arme, sensible au risque de me voir spolié de mes biens, mais aussi comme démocrate sensible au fait de vivre dans un état de droit.

 

Eric Blondieau, administrateur. pour la DAAA-AVWL

 

2 commentaires

#1  - Invité a dit :

sans minimiser l horreur de la scene , ni le chagrin des parents ,

Mais voila

a quelques mois de elections communales , chapeau bas pour la récupération politique !!! cela permettra a certains de faire passer aux oubliettes quelques "histoires" malencontreuses de logements sociaux , et les quelques petits " a cotés" comme des douches a 300.000 E.

a votre avis , apres les élections , si c est le "vieux joseph " qui a été découpè au cutter , pour lui prendre les quelques E de sa maigre pension , aurions nous droit a un tel tam tam ?
j ai comme un doute !

en passant je vous livre ceci :

Chers Amis,

Aujourd'hui nous déplorons le décès d'un ami très cher qui se nommait "Bon Sens" et qui a vécu parmi nous pendant de longues années.

Personne ne connaît exactement son âge, car les registres de naissances ont été perdus, il y a bien longtemps, dans les méandres de la bureaucratie.

On se souvient de lui pour des leçons de vie, comme "La journée appartient à celui qui se lève tôt ", "Il ne faut pas tout attendre des autres" et "Ce qui arrive est peut-être de MA faute".

" Bon Sens " vivait avec des règles simples et pratiques, comme "Ne pas dépenser plus que ce que l'on a", et des principes éducatifs clairs, comme "Ce sont les parents, et non les enfants, qui décident ".

" Bon Sens " a perdu pied quand des parents ont attaqué des professeurs pour avoir fait leur travail en voulant apprendre aux enfants les bonnes manières et le respect. Un enseignant renvoyé, pour avoir réprimandé un élève trop excité, a encore aggravé l'état de santé de " Bon Sens ".

Il s'est encore plus détérioré quand les écoles ont dû demander et obtenir une autorisation parentale pour mettre un pansement sur le petit bobo d'un élève, sans pouvoir informer les parents de dangers bien plus graves encourus par l'enfant.

" Bon Sens " a perdu la volonté de survivre quand des criminels recevaient un meilleur traitement que leurs victimes.

Il a encore pris des coups quand cela devint répréhensible de se défendre contre un voleur dans sa propre maison et que le voleur pouvait porter plainte pour agression.

" Bon Sens " a définitivement perdu sa foi quand une femme qui n'avait pas réalisé qu'une tasse de café bouillante était chaude, en a renversé quelques gouttes sur sa jambe, et pour cela a perçu une indemnisation colossale.

La mort de " Bon Sens " a été précédée par celle de ses parents : Vérité et Confiance, de celle de sa femme Discrétion, de celle de sa fille Responsabilité ainsi que de celle de son fils Raison.

Il laisse toute la place à ses trois faux-frères: "Je connais mes droits", "C'est la faute de l'Autre" et "Je suis une victime".

Il n' y avait pas foule à son enterrement car il n' y a plus beaucoup de personnes pour se rendre compte qu' il est parti.

Si vous vous souvenez de lui, faites circuler cette lettre, sinon ne faites rien!

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#2  - Invité a dit :

il ne faut pas que nous soyons les victimes et boucs émissaires avant les élections!

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