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Au moins 300 000 armes à feu circuleraient à Genève (15/07/2004) 

Depuis 1999, leur vente de gré à gré n’est plus soumise au contrôle de la police. 
AYMERIC DEJARDIN-VERKINDER 


«Il y aurait au moins 300 000 pistolets, revolvers et fusils en circulation dans le canton de Genève», rapporte Bernard ­Bersier, inspecteur du Bureau des armes de la police. «Je parle d’estimation, poursuit-il, car depuis l’entrée en vigueur de la Loi fédérale sur les armes (LArm), en janvier 1999, il n’y a plus de contrôles de police sur la vente entre particuliers. D’où la difficulté de savoir avec exactitude le nombre et le type d’armes qui circulent réellement.» 
Et, il ne s’agit là que des armes dites «civiles», appartenant à des collectionneurs, des chasseurs, des agents de sécurité ou de simples citoyens. Un chiffre qui ne prend pas en compte les armes militaires, soit environ 32 000 appartenant aux hommes et femmes en âge de servir et 8000 chez les soldats libérés de leur obligation et qui ont souhaité conserver leur fusil d’assaut ou pistolet à la maison. Dans le canton de Genève, qui compte quelque 435 000 âmes, on pourrait ainsi armer plus de trois habitants sur quatre avec tout cette artillerie. 

Pas de fièvre sécuritaire 

«Ces chiffres, aussi impressionnants soient-ils, ne sont pourtant pas le reflet d’une soudaine fièvre sécuritaire ou d’un regain de violence, assure André Binggeli, porte-parole de la police. D’ailleurs, le nombre de crimes de sang causé par arme à feu est, depuis cinq ans, quasi nul. En 2000, nous n’en avons enregistré aucun. Deux, en 2001, tout comme en 2002. Aucun en 2003. Et à nouveau deux depuis le début de cette année. Les meurtres sont le plus souvent commis avec des lames.» 

Parmi les professionnels de l’armement, les avis sont partagés. Pour cet armurier du centre-ville, «de plus en plus de gens, qui viennent acheter dans l’intention de s’entraîner au tir ou de chasser, avouent penser aussi à leur autodéfense». Un phénomène apparu, ­selon lui, «au lendemain des évènements du 11 septembre 2001 et consécutif à un sentiment d’insécurité croissant au sein de la population». Alain Fracheboud, responsable de l’Armurerie des Bastions, ne partage pas cette opinion: «Pour notre part, nous n’avons pas constaté une hausse des ventes pour des raisons d’autodéfense. Au contraire, avec la possibilité de revendre de gré à gré sans contrôle de police, nous subissons un ralentissement de notre activité.»

Comment expliquer alors la présence d’un tel arsenal dans notre canton? «Avant l’entrée en vigueur de la loi (LArm), un permis d’acquisition donnait droit à l’achat d’une seule arme à feu, explique André Binggeli. Entre 1994 et 1999, la police a délivré 15 000 permis. Soit, autant d’armes. La vente de gré à gré étant alors soumise à contrôle, il était facile de tenir un inventaire de l’armement vendu dans le canton. Or, poursuit-il, depuis 1999, le même permis donne droit à trois armes de poing. Sur les cinq dernières années, nous avons accordé quelque 5 000 autorisations, pour une moyenne estimée à 10 000 révolvers, pistolets ou carabines. La vente entre particuliers n’étant plus sujette à contrôle, une partie de cette arsenal nous échappe.» 

Revente sans aucun contrôle 

Justement, la revente. C’est là que le bât blesse. Chez l’armurier, l’obtention d’une arme est soumise à une demande d’acquisition auprès de la police. Celle-ci s’obtient sur présentation d’une pièce d’identité et d’un extrait du casier judiciaire, de moins de trois mois. Dans la vente entre particuliers, un simple contrat entre l’acheteur et le revendeur suffit. Contrat que ce dernier doit conserver au minimum dix ans. 

«Les armes passent ainsi de mains en mains sans que nous puissions en garder la trace», explique Bernard Bersier. Car, outre le contrôle, très sommaire, que peut exercer le propriétaire sur l’identité de celui qui lui rachète un feu, rien ne garantit que ce dernier soit apte à en posséder un. «Une personne qui s’est vue refuser un permis d’acquisition peut ainsi se procurer une arme par le biais d’un intermédiaire qui remplirait toutes les conditions d’obtention requises», poursuit l’inspecteur Bersier. Pour Paul (prénom fictif), collectionneur et amateur de tir, «l’absence de contrôle dans la vente de particulier à particulier a cependant l’avantage de faciliter l’acquisition de certaines pièces que l’on ne trouverait que difficilement dans le commerce». 

Une situation préoccupante 

«Il s’agit là d’une très mauvaise nouvelle, s’indigne David Hiler, député Vert au Grand Conseil. Il n’y a pas de miracle. Plus il y a d’armes, plus il y a de risques que l’on s’en serve. Sans compter que la perte de contrôle sur la vente et la circulation de tels engins est extrêmement dangereuse. Sur ce point, je partage l’inquiétude de la police.» Et de réclamer: «Une législation plus stricte avec davantage de contrôles.» «L’usage qui en est fait est des plus parcimonieux», relativise pour sa part Jacques Pagan, député et conseiller national UDC. 

A ses yeux, le danger vient davantage du monde dans lequel nous vivons, «un monde de plus en plus déshumanisé, marqué par la violence et où personne n’ose s’exprimer. Dans ce cas, reconnaît-il, l’usage d’une arme à feu se pose comme un dangereux moyen d’extérioriser sa frustration.» 

Difficile de changer la loi 

Frédéric Scheidegger, secrétaire adjoint aux affaires juridiques du Département de justice et police (DJPS), déclare «qu’il s’agit là d’une situation préoccupante». «Pourtant, poursuit-il, il est difficile de revenir en arrière ou d’interpréter la loi (LArm) de manière plus restrictive. Et même si nous le voulions que nous demandions à chaque détenteur de se présenter à la police, rien ne nous garantirait que tous le feraient.» 

Le 16 mars 2001, le gouvernement suisse a chargé le Département fédéral de justice et police (DFJP) de procéder à la révision partielle de LArm. Une nécessité née du contrôle insuffisant du commerce d’armes entre particuliers, des abus liés aux armes factices et de différences d’interprétation du droit par les organes cantonaux chargés de l’exécution. La procédure de consultation s’est conclue le 20 décembre 2002. En raison d’une forte opposition, le DFJP a lancé une procédure de consultation complémentaire dont les résultats sont actuellement en cours d’évaluation. 

Quelle arme? Quel type de permis? 

La Loi fédérale sur les armes (LArm) du 1er janvier 1999 a remplacé le Concordat intercantonal sur le commerce des armes et des munitions datant de 1969. But de la législation: lutter contre l’utilisation abusive d’armes, d’accessoires et de munitions. Jusque-là, il était par exemple possible d’acquérir une carabine dans le canton de Fribourg, alors que Genève s’y opposait. 

Désormais, tous les cantons sont logés à la même enseigne. L’acquisition d’armes de poing — pistolet ou revolver — et d’armes longues à plus d’un coup — fusil à pompe Remington, carabine Winchester — est soumise à l’obtention d’un permis d’acquisition auprès de la police, sur présentation d’un extrait du casier judiciaire et d’une carte d’identité. 

Pour l’achat de fusils mitrailleurs qui tirent en rafale — M16, Kalachnikov, Uzi — une autorisation exceptionnelle délivrée au cas par cas par la police est, en plus, nécessaire. Par contre pour les fusils à un coup et à rechargement manuel — carabine de chasse ou pour le tir sportif — aucun permis n’est demandé. Il suffit juste d’avoir plus de 18 ans. 

Quant au permis de port d’armes, il est obligatoire pour toute personne qui souhaiterait se balader en ville avec une arme chargée. Les pistolets ont la préférence des amateurs d’armes à feu. Parmi les fabricants qui ont le plus de succès, on trouve l’Italien Berreta, l’Autrichien Glock et le Germano-Suisse Sig Sauer. Les 9 mm sont le calibre standard le plus répandu et le moins onéreux. Côté carabines, le 22 long rifle est le plus demandé. 
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Les vols d'armes et l'utilisation de ces agressions contre les amateurs d'armes

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Les vols d’armes….


C'est une triste réalité.Une angoisse pour beaucoup d’entre nous. Lorsqu’un amateur d’arme se fait voler tout ou partie de ces biens, il se retrouve systématiquement stigmatisé par l’habituel club des biens pensants. 
Club essentiellement composé de quelques journalistes & politiciens toujours intéressés par la perspective d'assurer ainsi leur autopromotion mutuelle, tout en faisant partager leurs opinions "politiquement correctes " sur la question. Le propriétaire légitime des armes dérobées se retrouvera ainsi à subir une triple peine ! 


UN IMPORTANT VOL D'ARMES a été constaté lundi matin dans un stand de tir situé de Marcinelle, régulièrement fréquenté par les policiers du service judiciaire d'arrondissement (SJA) de Charleroi. Les voleurs sont entrés dans la pièce où était entreposé un stock de munitions puis dans celle où se trouvait un coffre contenant 80 armes de poing, des pistolets GP 9mm et des armes autrichiennes de type «Glock ».

© La Libre Belgique 2004 


En premier, son statut de victime d'une agression sera nié, dans un premier temps il est plus que probable que c'est lui le propriétaire légitime qui sera soupçonné d'être d'une façon ou d'une autre responsable de son agression. Ce sera à lui de démontrer qu'il n'a commis aucune faute et il aura encore à se justifier sur les dispositifs de sécurité pris. 

Ensuite, non seulement une importante partie de son patrimoine aura disparu avec les conséquences financières et humaines que l'on imagine, ce qui est le lieu commun de tous les vols, mais il se trouvera probablement quelques âmes charitables pour rappeler à la victime la lourde responsabilité qu'elle aura dans les futures agressions commises avec les biens qui lui ont été dérobés.
Enfin, la victime d'un vol d'armes, même lorsqu'aucune faute ne peut lui être reprochée, aura beaucoup de problèmes à obtenir les documents légaux utiles à la poursuite de son loisir. C'est un peu comme si lors d'un vol de voiture, la victime se voyait confisquer son permis de conduire.

À l'heure où de nombreux sociologues et psychologues se soucient des effets néfastes de sanctions trop lourdes infligées à des criminels. Alors, que ces spécialistes réclament plus d'indulgence et d'humanisme dans la manière de traiter les criminels, il est curieux de constater que l'accumulation des reproches et des allusions douteuses sur la tête de victimes ne soient pas plus stigmatisées par ces professionnelles. Il faut se poser cette question : pourquoi les victimes ne sont-elles jamais l'objet de l'attention de ce type de professionnelle ? Soyons honnêtes et constatons que cela ne concerne pas que le vol d'armes, dans nos sociétés civilisées et modernes, c'est un lieu commun que d'accorder plus de place aux criminels qu'à leurs victimes. C'est donc d'une dérive de notre échelle de valeurs que nous parlons, on connaît tous le nom de certains terroristes, mais combien serait capables de citer le nom de victime de ces terroristes. 

Les atteintes aux biens, comme les atteintes aux personnes sont inacceptables, c'est une évidence. Malheureusement, ce sont aussi des événements inévitables à partir du moment ou nous souhaitons vivre dans une société ouverte et libérale. L'alternative à cette société accueillante s'appelle la dictature et ce n'est même pas une solution efficace contre les problèmes de violence inhérente à toutes civilisations. Il appartient aux personnes de ne pas se poser en victimes, tout en laissant à l'autorité le soin de poursuivre et de condamner les gens qui portent atteinte à leur semblable. C'est l'État qui a l'obligation d'organiser la lutte contre les criminels et il doit le faire sans se tromper de cible. En effet, ce n'est pas en multipliant les atteintes à la liberté des citoyens d'un État que l'on empêche les criminels de manoeuvrer. Multiplier les interdits, comme le préconise le lobby anti-arme et ces souteneurs, n'est pas la solution. Ce qui démontre, une fois encore, que les personnes qui soutiennent les vues du lobby anti arme sont , mal informées, ou intéressées à l'émergence d'une forme de dictature.

Vol d’armes à la mairie d’Ajaccio: gardes à vue parmi les policiers 

LE chef de la police municipale a été placé en garde à vue hier en milieu de journée, dans le cadre de l’enquête sur le vol de 23 armes de poing (1) constaté lundi dans les locaux de la mairie d’Ajaccio. Deux de ses collègues, eux aussi interpellés lundi soir, ont été remis en liberté. Par ailleurs, le parquet a également ouvert une procédure supplémentaire pour détention illégale d’armes. En effet, des armes n’avaient pas été déclarées à l’Administration. Le maire bonapartiste, Marc Marcangeli, était lui-même entendu à ce sujet par les enquêteurs hier matin. S’ils ne sont pas soupçonnés d’avoir dérobé les armes, ils ont à s’expliquer sur d’étranges dysfonctionnements. Alors que des vols et des disparitions de clés avaient eu lieu dans les mois passés, les serrures n’avaient pas été changées. Les circonstances mêmes du vol poussent l’enquête dans la direction de "complicités internes " : la porte d’entrée des locaux de la police municipale n’a pas été fracturée et le trousseau de clefs de la porte blindée a été retrouvé dans un bureau.

A l’orée de l’enquête, le préfet de Corse, Bernard Bonnet, avait dénoncé ces "négligences " et décidé que la police municipale serait désarmée. Hier matin, le maire a indiqué qu’il ne ferait pas appel à la décision du préfet de retirer, à la suite de ce vol, l’autorisation de détention d’armes de quatrième catégorie délivrée au maire au titre de la police municipale.

Tout au long de la journée d’hier les enquêteurs ont poursuivi les interrogatoires des membres de la police municipale ainsi de plusieurs fonctionnaires de police.

Vingt-trois armes de poing, notamment des revolvers 357 magnum et des pistolets de calibre 7.65 ont été dérobés.


1 Le discourt anti-arme dans le cas des vols dans les maisons s'articule sur quatre points :
1-1Les armes sont une motivation pour les voleurs.


C'est certain, si des voleurs ont connaissance de la présence d'armes dans une maison il risque de vouloir s'en emparer. C'est déjà le cas pour les stocks d'armes des polices locales qui ont souvent été victimes de ce type de contrat opportuniste. Il faut de la discrétion pour pallier ce type de risque, mais malheureusement des idioties telles que l'obligation d'inscrire dans un livre l'identification complète du propriétaire d'une arme et l'arme utilisée (type registre de stand de tir) sont une source d'information et une bénédiction pour les candidats malfrats. La multiplication des fichiers dans les services de police et administratifs est aussi une merveilleuse source d'information. On m'a cité une commune de la province de Liège ou le fichier armes était stocké dans le couloir ou passait tous les visiteurs se rendant au service bonnes vie & moeurs avec marqué sur chaque tiroir la fonction du fichier ! Ce commissariat était vide le week-end et le couloir accessible depuis le jardin ! Il a fallu plusieurs menaces d'amateur d'arme pour que les classeurs soient déplacés dans un endroit au moins plus discret à défaut d'être plus sécurisé.

1-2 Les armes volées se retrouvent sur le marché noir.


Eh oui, les choses volées se retrouvent au marché noir. C'est comme ça ! Rassurez vous c'est vrai pour tout, du pistolet de sport à l'arme de guerre, mais aussi de la voiture de sport à la vielle chaîne hi-fi en passant par les CD et tout ce qu'un voleur peut piquer. Maintenant, affirmer que le marché noir des armes serait principalement alimenté par les vols et à plus forte raison par les vols chez les particuliers, il y a un gouffre que pourtant certains franchissent allégrement, mais il est vrai qu'ils ne sont plus à un mensonge prêt. Le marché noir est alimenté par diverses sources à l'écoute des besoins du marché qu'il vise. Ce marché se développe toujours mieux dans une ambiance prohibitionniste. Les armes détenues par les particuliers, tireur,chasseur,collectionneur peuvent se retrouver sur ce marché suite à un vol, mais cela ne constitue pas et de loin la source principale d'approvisionnement. Les armes détenues par les amateurs d'armes n'intéressent les truands que de manière opportuniste.

1-3 Les armes volées seront utilisées pour commettre des délits.


Pas nécessairement, des pièces rares peuvent passer les frontières et être revendues à des personnes vivant dans des états prohibitionnistes,l'Angleterre est devenues un merveilleux marché (noir) pour les armes volées sur le continent. Évidemment, certaines seront utilisées pour des méfaits, ici aussi c'est une vérité valable pour les voitures ou tout objet qui tombe entre de mauvaises mains. Internet, c'est merveilleux toutes ces infos à portée de mains et pourtant une partie des internautes utilise le WEB pour des choses répréhensibles comme le transfert d'image pédophile par exemple. Faut-il interdire l'accès à internet? Certains, souvent les mêmes que les anti-armes y sont favorables. C'est une restriction des libertés dans ce domaine aussi, mais ici aussi l'argumentaire est bien rodé, c'est pour le bien de tous, pensez à vos enfants, c'est dangereux pour les utilisateurs.... C'est amusant de constater que l'argumentaire anti-armes st aussi l'argumentaire antiweb. En fait, c'est logique puisqu’il se base sur les mêmes ressorts isoler les passionnés, faire peur à la masse silencieuse et confisquer une part de liberté. Faut-il encore le rappeler, le contrôle des circuits d'informations est une donnée stratégique, voyez déjà aujourd'hui la difficulté de faire entendre, un discourt, alternatif sur la problématique des armes, imaginez demain un monde où le GRIP et ces amis sont les seuls autorisés à dispenser l'information ! Nous apprendrions, rapidement que "le désarmement des citoyens Britanniques est un grand succès", que "la criminalité en Angleterre est à présent inexistante" !

1-4 La présence d'arme inciterait le détenteur légitime à défendre ses biens.


Phantasme récurent du lobby anti-arme. Le citoyen n'a pas le droit de se protéger et il faut par conséquent lui ôter la possibilité de se protéger. Cela a été dit plus haut, c'est à l'état d'assurer la protection des biens et des personnes. Généralement, les voleurs s'arrangent pour ne pas tomber nez à nez avec leurs victimes, parfois cela arrive, mais c'est un accident, je ne vois pas en quoi le fait de détenir une arme provoquerait plus la survenance de cet accident ! Ce qui est démontré par contre, c'est que dans les états prohibitionnistes comme l'Angleterre, la certitude pour le malfrat de ne pas avoir affaire à un citoyen (sur)armé augmente l'agressivité du truand. Ce qui va de soit et qui n'est pas clairement dit par les anti-armes c'est que visiblement ceux-ci on plus le souci de ne pas nuire aux voleurs que le désir de protéger les futures victimes. En effet, qu'une arme soit présente dans une habitation et dans la mesure où cette maison et ces occupants ne sont pas importunés par des candidats voleurs on peut déclarer que le risque de voir le détenteur légal de l'arme se transformer en shérif est pratiquement nul. Donc le meilleur moyen pour éviter que voleurs et victimes se retrouvent nez à nez, c'est de concentrer les ressources polices sur la chasse aux criminels potentielles et pas de disperser les ressources des services de police dans des contrôles vexatoires, inutiles et répétitifs sur des citoyens respectueux des lois.

2 les solutions avancées par le lobby anti-arme pour prévenir les vols d'armes sont les suivants:

2-1 L'interdiction de la détention d'armes.


Il suffisait d'y penser, le jour ou toutes les armes seront interdites, il n'y aura plus de vol d'armes. Ce jour là, comme le dit le proverbe, seuls les hors-la-loi auront des armes et cela ne voudra pas dire que les citoyens n'auront plus à redouter les vols, mais peut être les généreux penseurs antitout ont-ils prévus d'abolir également tous les autres droits de propriété. Plus de propriétés, plus de vol.... Chouette on vient de réinventer le Marxisme. Non, la prohibition des armes détenues légalement n’est pas la solution en terme de lutte contre le vol. . Le marché noir des armes est étendu au niveau mondial et même lorsque le trafic peut être aisément contrôlé (par exemple sur une île) on constate la mise en place d’une fabrication locale d’arme rudimentaire. La seule méthode pour lutter contre la criminalité, c’est de traquer les criminels, c’est de poursuivre ces criminels en justice de manières systématiques et c’est enfin avoir une structure de peine qui soit dissuasive pour le candidat criminel.

2-2 L'interdiction de détenir des armes chez soi.


Ben tient, c'est presque pire que la précedente "solution", vous achetez un bien, mais vous n'avez le droit que de l'entre apercevoir chez un armurier. À ce compte-là, pourquoi ne pas obliger tous les propriétaires d'oeuvre d'art à les placer dans des musées pour qu'elles profitent à tous .

2-3 La constitution d'un arsenal communal.


C'est le corollaire de la précedente. La constitution d’arsenaux communaux n’est évidemment pas la panacée en terme de sécurité.Régulièrement mis sur la table depuis des décennies lors de chaque vol d’armes par quelques bien-pensants, l’idée d’obliger les détenteurs d’armes légales à abandonner leurs biens à la garde d’une structure officielle est tous simplement ridicule. Je passerais rapidement sur le coté vaguement communiste ou fasciste de ce type de mesure qui verrait en quelque sorte l’état confisquer la jouissance d’un bien légalement acquis et je vous laisse imaginer les futures dérives de ce type de principe appliqué aux œuvres d’art, aux voitures voir aux maisons. La propriété avec tous les inconvénients, mais sans les avantages. Restons du coté pratique, pour souligner que cette gestion obligatoire de vos biens serait bien évidemment payante et que se prélevaient supplémentaire serait élevé dans la mesure ou vous n’avez pas d’alternative. Que cette gestion par des fonctionnaires sera forcément très rigide et pas du tout concertée avec les réalités et les désirs des propriétaires des biens mis sous séquestre . Enfin, cerise sur le gâteau ces arsenaux communaux seront de véritables aimants pour les malfrats certains d’y trouver quantités d’objets à revendre.


2-4 L'obligation de munir l'arme d'un dispositif de sécurisation.


C'est déjà le cas, entre le coffre, les cadenas et diverses autres solutions Aujourd'hui, souvent lorsque le voleur s'empare d'une arme chez un particulier cette arme n'est pas immédiatement utilisable et parfois même elle ne le sera jamais si le voleur ne sait pas ou se procurer les pièces manquantes. Les soi-disant dispositifs inviolables type smart gun ne sont pour le moment que de beaux projets d'ingénieurs et personnellement je ne suis pas prêt à me faire greffer une puce sous la peau pour pouvoir utiliser une arme intelligente. Non les armes intelligentes ne seront pas plus la solution. Sauf application pratique pour les forces de l’ordre, par exemple, éviter qu’un policier désarmé dans une bagarre soit abattu avec son arme de service, le concept d’arme intelligente est trop aléatoire et ne s’appliquera vraisemblablement pas aux armes anciennes.

2-5 L'interdiction de détenir les munitions.


Mis à part le fait que je ne vois pas en quoi cela empêcherait de voler l'arme et que le voleur n'aurait ensuite qu'à se trouver les munitions. On peu penser qu'ici l'idée des anti-armes est de faire en sorte que le malfrat ait l'assurance que sa future victime ne présentera aucun risque, retour donc à l'analyse produite sur la corrélation entre arme et défense faite au point 1-4.

3 Ce que propose la plupart des associations de défense des amateurs d'armes pour tenter d'apporter une solution réfléchie à ce problème :

3-1 Ne pas punir la victime, punir les criminels.


C'est un des axes. Le proverbe dit à chacun son rôle et les vaches seront bien gardées. Les gens qui se font dépouiller de leurs biens sont des victimes, il faut aider les victimes, ne pas les laisser seules avec leurs problèmes. Être la victime d'un vol c'est un drame qui mérite une assistance de la part de l'état qui a failli à son rôle. En appelant à instaurer des textes liberticides le lobby anti-arme plaide contre les intérêts des victimes. L'état, s'il n'a pu empêcher le vol doit tout mettre en oeuvre pour retrouver et juger les auteurs dans un délai raisonnable et lorsque cela est fait il faut que la peine infligée soit lourde pour les auteurs. C'est en rendant confiance dans l'appareil d'état que les citoyens seront réconfortés pas en cherchant à modifier des lois pour réduire les droits de ces citoyens. Personne ne songerait à incriminer le possesseur d’une luxueuse berline Allemande au titre que sa voiture volée la semaine précédente aurait servi lors d’un braquage sanglant et pas plus on ne songerais à interdire la détention et l’utilisation de puissante voiture sur le réseau belge alors que les caractéristiques techniques de ces voitures excèdent de très loin le niveau de prestation légalement autorisé sur le réseau belge. Malheureusement, cette logique évidente ne s’applique pas à nous. Certains tentent de faire croire qu’une justice d’exception devrait s’appliquer aux détenteurs d’armes. Ces mêmes personnes estiment que notre droit légitime à détenir un objet devrait créer une responsabilité quant à l’utilisation de celui-ci après qu’il ait été dérobé par une tierce personne.

3-2 Introduire une notion juridique de gravité.


C'est une question de balance, pourquoi respectez-vous les règles ? Parce que vous jugez que les conséquences d'un non-respect de ces règles entraîneraient une sanction trop désagréable. Prenons comme exemple les amendes pour excès de vitesse, rouler à 150km/h coûte 500 € pour un ouvrier qui gagne 1000€/mois c'est lourd et il est probable qu'il fera plus attention, mais pour un patron d'industrie qui en gagne 10000 €/mois c'est juste désagréable et il est probable qu'il sera plus tenté d'enfreindre la règle. En matière d'armes c'est pareil, en incitant les hommes politiques à se focaliser sur la détention d'armes légales plutôt que sur l'usage illégal des armes le lobby anti-armes contribue efficacement au sentiment d'impunité des criminels. Il faut appliquer les lois existantes plutôt que d'en exiger de nouvelles. Il faut que l'utilisation d'une arme à feu à des fins criminelle soit à se point lourd de conséquences pour l'utilisateur que celui-ci opte pour une méthode alternative. On peut par exemple soutenir la préméditation pour tous les actes d'agression ou les truands détenaient une arme. On peu imaginer que tirer sur des agents de la force publique soit une circonstance aggravante, etc., etc. Si l'utilisation d'une arme devient trop handicapante en terme de sanction, il est probable que certains actes seront commis avec des moyens alternatifs. Bien sur cette aggravation ne doit pas être petite, exemple si un vol simple donne 5 ans de prison et une libération après 3 ans, il faut que le même acte avec arme produise une sanction de 10 ans et aucune libération possible avant 7 ans, certains vont hurler à la surpopulation carcérale, oui,mais il faut savoir ce que l'on veut. C'est un choix de société, on continue dans la logique de pénalisation des droits acquis et d'excuse pour les truands, ou on cherche une alternative crédible ?

3-3 Procéder à un fichage intelligent. Jouer la carte de la discrétion.


La multiplication des fichiers concernant les amateurs d'armes est un vrai problème. Le manque de sécurisation du transfert d'information. il faut arrêter de multiplier les sources d’information pour les voleurs. L’institution des carnets de présence dans les clubs de tir est une bénédiction pour les truands en un seul coup d’œil n’importe qui peut savoir qui vous êtes et même quelles armes vous détenez. On peut évidemment penser que le club gère sainement ces cahiers et évite de les laisser traîner, mais rien ne le prouve. Éviter aussi que n'importe qui puisse obtenir des listings de tireur ou d'amateur d'arme. L’URSTBF aussi devrait passer au discret bag pour l’expédition de la revue TIR, car qui dit tir, dit tireur et donc armes CQFD, il en va de même pour toutes les revues de tir envoyées aux abonnés susceptibles d’attirer l’attention à divers endroits dans la chaîne de distribution. 

3-4 Actualiser le fichier des armes à risque.


Certaines armes sont plus susceptibles d'intéresser les voleurs que d'autres ; généralement les armes courtes d'un calibre courant (9 paras ou 38 sp). Jamais en Belgique une agression n'a été commise avec une arme classée de guerre et détenue légalement, c'est un signe. Lors d'un vol, les voleurs sont repartis avec des armes de poing, mais ont négligé d'emporter les armes longues ou les armes trop vieilles. Avoir une liste adaptée de ce que recherche les truands est un gage de pouvoir affiner les moyens de lutte contre ces truands, cela permettrait d'éviter à de trop nombreux fonctionnaires de police de perdre leur temps à courir derrière des amateurs d'arme inoffensifs.

3-5 Imposer des mesures raisonnables contre le vol.


Nos armes sont précieuses à nos yeux, les protéger est une évidence, mais cela ne doit pas devenir une course à la technologie. Des mesures raisonnables et proportionnelle aux armes détenues doivent rester la règle. Encore une fois le lobby anti-arme cherche en réclamant des mesures déraisonnables de protection à placer une barrière financière impossible à franchir par la grande majorité de citoyens.C'est une segmentation par l'argent, seuls les plus riches auront le droit de détenir des armes puisque seuls les plus riches auront l'argent pour payer les moyens de protection. Ce type de mesure est contre-productif sur deux tableaux: primo, car elle incite à détourner la loi, secundo parce qu'elle mobilise une fois encore les forces de l'ordre contre des citoyens plutôt que contre les criminels.


Aucune solution proposée par les anti-armes n’est une solution viable et réaliste. C’est une évidence puisque le but recherché par ces groupes de pression n’est pas de lutter contre le vol, mais bien de placer des freins à la détention et à l’utilisation légale d’arme par les citoyens. L'approche que ces groupes ont de la problématique vol est : Comment exploiter les vols commis au détriment des amateurs d'armes pour justifier la mise en place des mesures liberticides contre ces mêmes amateurs d'armes. C'est un procédé et une logique odieuse qui si elle était appliquée à d'autres minorités identifiées (religieuse, ethnique ou morale) entraînerait une levée de boucliers des associations militant pour le droit et le respect des gens, mais ici ce déni de droit à notre encontre est largement ignoré voir même soutenus par ces associations et certains médias. 

Pour terminer sur le vol des armes. Des solutions existent-elles ! 

Oui, rien de certain à 100 %, mais des solutions sont possibles. Les cinq points avancés par la plupart des associations de défense du droit des armes sont des amorces de solution. Les amateurs d'armes ne sont pas des inconscients et encore moins des irresponsables arrêter la chasse aux sorcières lancées voici une vingtaine d'années par l'ONU et les nombreuses associations de lobbying de la nébuleuse GUN-CONTROL et IANSA par exemple le GRIP en Belgique serait déjà en soit une solution. En effet, en marginalisant les amateurs d'armes, en les isolants de la société civile dans le but de pouvoir plus aisément les éliminer, ces associations ont crées les conditions de l'émergence d'une forme de discrimination en défaveur des amateurs d'armes et cette discrimination se fait parfois lourdement sentir dans le traitement des dossiers de vol par des policiers souvent désinformés par ces mêmes organisations. Reinstaurer l'idée que chaque citoyen à droit à la même présomption d'innocence et au même respect, quelques soit ses choix de vie, c'est restaurer la confiance du citoyen dans l'État, mais ici nous quittons notre domaine d’expertise pour entrer en politique.

Pensez sécurité, pensez à vos proches, à vos enfants et à ceux de vos amis, faites votre maximum et même un petit peu plus pour assurer la sécurité de votre patrimoine et ensuite… C’est à l’État et à ces fonctionnaires de faire leur part de travail sans se tromper de cible sans trop écouter des associations qui ne sont là que pour restreindre le droit et les libertés des citoyens pour le plus grand profit d'organisation internationale aux mobiles obscurs.


Eric. pour la DAAA-AVWL

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France 

Un président de club du sud du pays est parti en guerre contre les t-shirts IPSC portés sur le pas de tir de son club au nom du politiquement incorrect de cette discipline sportive.

Pour rappel, L'IPSC n'a pas bonne presse en France, et ce, malgré l'existence d'un grand champion "Eric Grauffel". La FFT jouit d'une situation de monopole de fait dans les clubs de tir. Les détentions françaises sont renouvelables et soumises pour se faire à la pratique d'une activité sportive, c'est le président du club qui signe l'approbation de renouvellement et il n'a pas à justifier de sa décision. Cela entraîne une forme de chantage exercé par certains présidents de club qui abusent de leur pouvoir. Il ne faut pas généraliser dans 95% des clubs les relations présidents/tireurs sont excellentes, mais ce type de dérives souligne la dangerosité de voir remis en cause le modèle belge (détention non renouvelable et pratique en dehors du cadre sportif sans restriction) et la dangerosité de textes comme le Décret du tireur sportif s'ils venaient à être épaulés par une loi fédérale.

Eric. pour la DAAA-AVWL

Des nouvelles des nations désarmées

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Angleterre & Australie

Ces deux pays ont révisé leur législation sur les armes voici quelques années. La prohibition presque totale prônée par les lobbys anti-arme était à les en croire la seule solution pour éradiquer la violence. En utilisant adroitement des drames survenus dans chacun des pays, les lobbys ont fini par obtenir la réalisation de leurs souhaits. Aujourd'hui en se basant sur la statistique l'évidence saute aux yeux, c'est un échec. 

Les homicides, les attaques à main armée et même les suicides n'ont jamais connu plus forte augmentation. Ici aussi, les groupes anti-arme avaient obtenus le soutient onusien et leurs pays furent cités en exemple de ce qu'il convenait de faire pour résoudre les problèmes de violence. C'est un échec, mais il ne se trouve aucun journaliste pour signaler cet échec d'une politique prohibitionniste. Cela a coûté beaucoup d'argent aux contribuables et cela va leur en coûter bien davantage pour rétablir l'équilibre.


Eric. pour la DAAA-AVWL

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