Un article parut dans la revue télépro Nr 99 dans al rubrique vos droits, signé par Laurent Smitz, à attiré l'attention d'un de nos membres qui nous a envoyé la copie suivante. Daniel Beets a adressé un courrier à cette revue pour signaler que l'article pouvait être perçu comme ambigu de prime abord. En effet, bien que la plupart des éléments soient exacts, nous avons quand même relevé les affirmations bizarres:
En quoi le titre « Pas d’arme à la maison » est-il le reflet du contenu de l’article? En lisant l’article, il est clair que détenir une arme n’est déjà pas chose facile. Alors, pourquoi dès le titre inciter les lecteurs à prendre partie contre la détention d'armes à domicile.
Poursuivons ensuite par: « Les tristement célèbres.22 longs et autres riot gun ». Le 22 Lr est le calibre de loisir par excellence et même le calibre de l'olympisme. Voilà plus de 15 ans que la législation a changé et que les armes en 22 Lr ne sont plus en vente libre, il serait temps d'en tenir compte. Quant aux riot guns : sachez que c’est une des armes les plus efficaces pour la police et qu’en plus c’est une arme de chasse couramment utilisée dans le monde. Ce n’est que parce que certains malfaiteurs ont abusé de ce type d’arme, qu’elle est devenue politiquement incorrecte. Dans les mains de citoyens honorables, ces armes légalement détenues n’ont jamais posé problème.
La loi de 1933 a été corrigée en 1991 et a encore subi depuis diverses réformes en 1996 et en 2000/2001. Les journalistes se servent de la date de création de la loi 1933 pour faire passer auprès du grand public l'idée que ce texte serait obsolète, dépassé, inadapté à la réalité et qu'en conséquence une réforme de ce texte serait souhaitable. Les textes actuels sont très bien adaptés et place la situation belge en concordance avec la directive européenne. Elle va même au-delà de cette directive en obligeant l’enregistrement de toutes les armes y compris celle improprement qualifiée de vente libre. Il n'y a par conséquent aucune raison de vouloir réformer les textes qui en Belgique régissent la législation sur les armes si ce n'est poursuivre des motifs bassement électoralistes et populistes.
Cet article démontre fort bien comment en donnant des informations vraies, on peut par un ton, une tournure de phrase orienter l'interprétation du lecteur pour le prédisposer à penser que la détention d'armes à domicile c'est mal.
Notre association se tient toujours à votre disposition pour plus d’informations ou pour vous assister dans votre réaction lorsque vous trouvez que des médias présentent notre activité comme quelques choses de nuisibles. la reconquête de nos droits passe par cette attention que nous devons tous avoir à ne pas laisser dire n'importe quoi sur notre passion. Merci au membre qui nous a passé l'information.
Nous voici arrivés à la fin de l’année. L’heure des bilans avant celle des réjouissances.
Le gun ban est mort et Gw est toujours président. Ces deux faits sont à percevoir favorablement pour nous amateurs d’armes, même ici en Europe. Pourquoi ? Simplement parce qu’une défaite du lobby des armes aux USA signerait à coup sûr des restrictions de ce coté de l’atlantique et aussi parce que GW Bush au pouvoir c’est la garantie qu’un frein sera mis à la prétention onusienne de vouloir prohiber la détention des armes aux particuliers.
Le terrorisme est toujours terriblement présent et nos sociétés démocratiques libérales semblent impuissantes à lutter contre la montée des extrémismes. Ce point nous est défavorable, car à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. N’oublions jamais que nos ennemis sont avant tous des opportunistes dotés d’une excellente capacité de communication.
En France la FFT reconnaît que le tir avec des armes d’ordonnance est un tir sportif. Le TAR (tir à l’arme réglementaire) est officiellement présenté 8 ans après notre fusil d’ordonnance et après l’Allemagne. Trois pays de l’union ont une compétition dédiée aux armes « militaires » c’est une victoire européenne pour tous les amateurs d’armes, une reconnaissance que des armes non spécifiquement conçue pour la compétition sont apte à être utilisée en sport. Un petit plus de nos amis français, leur compétition inclus les armes courtes réglementaires ce qui ouvre la voie à des compétitions type nationales challenge. Compétition que j’avais présentée à l’époque ou avec quelques autres nous participions aux réunions pour élaborer ce qui devait devenir la discipline d’ordonnance.
France encore, de bonne rumeur laisse entendre que l’IPSC et les disciplines TSV seraient de nouveau reconnue par la FFT. Bânir ces disciplines alors qu’un tireur Français était au sommet de l’ipsc n’étaient pas des plus intelligentes. Le retour en grâce devrait faciliter la vie aux pratiquants de ces disciplines en France.
Marie Aréna a dépensé trop de sous pour restaurer son cabinet ministériel, elle s’en est expliquée et ensuite excusée, mais cela n’a pas suffi à calmer la vindicte journalistique contre la ministre. Plusieurs analystes politiques se sont légitimement inquiétés de cette dérive médiatique qui consiste à lyncher des personnages publics plutôt que de privilégier une information objective et une analyse constructive de cette information. Ce point peut nous servir, car le lynchage médiatique, les informations propagandistes et le manque d'analyse, nous en sommes victimes depuis fort longtemps. D’une certaine manière que les gens se rendent compte que l’information qui leur est dispensée n’est ni neutre, ni de qualité cela peu servir notre cause par ricochet.
Le Vlams Blok est devenu Vlams Belang, beaucoup de bruit pour un non-événement. Le manque de dialogue entre l'élite politique et le peuple est assurément une des clefs du succès de ce parti. Une manière de ne pas aborder les problèmes de fond qui minent ce pays depuis trop longtemps. Je suis convaincu que des partis de cette nature se déclareront favorables à nos droits aussi longtemps qu’ils ne seront pas au pouvoir, ensuite…. Il n’est pas dans la nature d’un extrémiste de laisser dans d’autres mains que les siennes, les outils nécessaires à une résistance contre un pouvoir totalitaire qu'il aura contribué à instituer. Le droit des armes est un droit démocratique égalitaire, les gens qui s’opposent à l’usage de ce droit le font pour des raisons qu’ils savent fausses. Les gens qui nous sont hostiles ne sont par conséquent pas des démocrates. Pour le reste, nos amis flamands vont au-devant de sérieux ennuis, s'ils s'obstinent à privilégier ce type de rapport de force.
Quelques projets de loi farfelus tout déposés par des membres de partis qualifiés de progressiste n'ont pas réussi à nous être imposés. Une preuve s'il en fallait encore que les antidémocrates ne sont pas tous habillés de brun ou de noir et que l'enfer souvent est pavé de bonnes intentions. Beaucoup de gens se sont investis pour freiner la réalisation de ces projets. Chacun dans son coin, en jouant ces petites cartes. C’est incontestablement un plus d’arriver à la fin 2004 sans qu’un texte n’ait été modifié en notre défaveur. Puisse 2005 nous être aussi favorable. Peut surtout 2005 faire entendre raison, à tous, aucun de nous n'a rien à gagner à jouer la carte de l'isolationnisme ou du dénigrement systématique des initiatives de tiers.
Les conflits entre associations et fédération pro arme en Belgique / Wallonie. C’est dommage, cela dessert évidemment notre cause commune dans la mesure ou cela atténue la crédibilité de tout le monde, mais l’immobilisme que nous avons connu trop longtemps n’était pas plus un gage d’avenir. J’oserais presque dire que cela a été bénéfique dans la mesure ou je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais à présent des informations circulent, des analyses parfois contradictoires sont produites et surtout le tir de loisir n’est plus inclus de facto dans le tir sportif. C’est à présent une forme de tir citée par notre fédération comme une forme de tir à part entière et non un ersatz de tir de compétition. S’il n’y avait eu le sordide épisode des menaces et règlements de compte, le bilan sur ce point serait largement positif.
Vous n'êtes toujours pas très réactif. C'est décidément un problème. De quoi où de qui avez-vous peur? J'aime bien vous lire ou écouter vos opinions, mais pourquoi attendre que je sois votre porte-parole? Avoir une arme et pouvoir se rendre dans un stand de tir ou à la chasse avec, c'est un signe de bonne santé démocratique. Dans un pays cette bonne santé se traduit par une liberté de parole. Votre silence nous cause du tort, c'est un point négatif. J'ai décidé de retirer l'inscription préalable pour intervenir sur les forums. J'aimerais entendre vos avis, même non signés. Les seules choses que je continuerais à éliminer seront les injures et les infractions à la législation.
Je pourrais encore vous parler des collectionneurs et de leurs problèmes spécifiques. Des délais de délivrance des autorisations. Vous parler de ces provinces, de ces communes dans ce bon royaume ou des fonctionnaires abusent de leur fonction pour interpréter les lois en défaveur des amateurs d’armes. Vous parler encore du suicide chez les policiers qui au-delà du drame que cela représente pour les familles et les amis de ces personnes donne des arguments contre notre activité. tout cela fera l’objet d’article spécifique dans le courant de l’année 2005. Car nous serons toujours présents et actifs en 2005. Whoua ce disent certains, une association pro-arme qui tient plus de deux ans ce n’était jamais encore arrivé et nous restons gratuit aussi!
Voilà le bilan, imparfait bien sur, il serait trop long de revenir sur chaque point. Vous avez été plus de 20000 à nous visiter, pages francophones et néerlandophone confondues. C’est bien, même si j’aimerais que chaque amateur d’armes belge puisse nous lire, car évidemment le partage des idées et des opinions de tous est un gage pour un avenir meilleur.
Et enfin comment oublier que plus de 100000 personnes sont décédées en Asie des suites d'un caprice de mère nature ou d'une crise de notre bonne Gaia. Une façon efficace de nous rappeler que nous avons souvent tort de ne pas profiter du moment présent. Passez de bonnes fêtes en compagnie de votre famille et de vos amis. Soyez heureux et plein de santé. Amusez-vous, profitez de chaque jour, de chaque heure.
Toute l'équipe de la DAAA-AVWL vous souhaite une excellente année pour vous et les vôtres.
La suite de l'article inspiré par l'émission "tant qu'il y aura des armes!". Cette partie, aborde plus en profondeur les connexions existantes ou supposées entre le marché blanc et le marché noir. Une zone grise,plus ou moins étroite,qui arrange beaucoup de monde, existe entre ces deux marchés distincts. Cette zone où le droit et le non-droit se confondent n'est pas le point de passage exclusif, ni même majoritaire, des armes à feu qui se retrouveront aux mains des terroristes, guérilléros et truands du monde entier. Elle n 'est pas accessible aux amateurs d'arme légale, ni aux collectionneurs. En fait, les avantages générés par cette zone profitent essentiellement aux mafias et aux gouvernements. Les seuls à subir des désagréments suite à l'existence de cette zone, en dehors bien évidemment des victimes, ce sont les détenteurs légaux d'arme à feu, boucs émissaires commodes aux yeux de la presse et d'une opinion gavée de simplisme!
Conventionnellement, ce qui est illégal est occulte donc noir!
Conventionnellement et par analogie au « marché noir » qui définit le marché illégal, on parle de « marché blanc » pour définir les transactions légales et de « marché gris » pour définir les transferts entre le légal et l'illégal. Cette zone grise n'est jamais le fait de particulier isolé ou même de professionnel du commerce à destination des particuliers. Le métier de courtier international en armes relève plus généralement de la politique extérieure de certains États et bien évidemment de trafiquants internationaux. Afin de mieux cerner pourquoi le lobby anti-armes se trompe de cible et pourquoi autant de journalistes suivent cette analyse erronée, il faut considérer la vision simpliste que ces gens utilisent pour schématiser la distribution d'armes. Voici un graphique qui schématise leur vision du marché des armes dans le monde. A la vue de celui-ci, on comprend mieux pourquoi ces gens osent affirmer que nous désarmer contribuera à plus de paix à travers le Monde.
La première chose qui étonne dans cette analyse c'est l'idée que chaque arme produite semble dès le départ être destinée à un client connu. La seconde chose est que ces gens semblent penser qu'une fois l'arme acquise par un particulier ou par un militaire,celui-ci s'empresse de la revendre sur le marché noir, sans avoir à se justifier vis-à-vis de l'autorité qui a autorisé l'acquisition de l'arme. Ce n'est certainement pas la norme dans les pays occidentaux et démocratiques, c'est cependant ici que les lobbys anti-armes sont les plus actifs et même si ce type de pratique existe, il n'est jamais l'oeuvre d'amateur d'armes.
Dans quelle mesure le marché civil à destination des collectionneurs, tireurs et chasseurs contribuerait-il à l'approvisionnement du marché noir?
Puisque nous, détenteurs et utilisateurs légaux d'armes à feu, nous retrouvons systématiquement désignés comme source d'approvisionnement des trafiquants d'armes, il m'a semblait opportuns d'estimer le taux de contribution qui pouvait nous être imputé. Si on ne considère que les armes qui sortent des registres sans explication, en Belgique le nombre est absolument ridicule, même en considérant les armes volées, y compris chez les forces de l'ordre, le chiffre de 200 pièces est rarement atteint. Les armes saisies par la police lors de braquage ou de perquisition démontrent que dans la majorité des cas les armes "récupérées" n'ont jamais transité légalement en Belgique. De toute évidence, l'origine de ces armes n'est pas le marché des particuliers, ni même celui des forces de l'ordre.
Très peu d'armes détenues légalement par des particuliers finissent entre les mains de voyous ou au sein de trafiquant d'armes!
Premièrement pourquoi aussi peu d'armes détenues légalement par des particuliers finissent-elles entre les mains de voyous ou dans un trafic d'armes. On pourrait penser en effet et la presse contribue à promouvoir cette analyse qu'il est plus simple de se procurer les armes à l'endroit ou elles sont disponibles, chez les armuriers et les amateurs d'armes. La raison la plus évidente pour justifier ce manque d'engouement des truands pour nos armes est que les armes de chasse, de tir ou de collection sont de fait très peu intéressantes aux yeux de ces truands. La seconde raison est liée à la présence de réseaux structurés, qui sont capables de fournir a rapidement et à un coût raisonnable les outils de travail que recherche les voyous sans que ces derniers n'aient à trop travailler pour les acquérir.
Par contre, il semble avéré que certains trafiquants internationaux utilisent la filière légale pour vendre des armes devenues obsolètes!
Si des transferts existent du marché blanc civil vers le marché noir, c'est donc le plus souvent de manière fortuite. Par contre, il semble que dans une certaine mesure certains trafiquants internationaux utilisent la filière légale pour vendre de manière profitable des armes devenues trop obsolètes sur le marché noir international. Cette manière de faire leur permet d'utiliser le marché légal comme alibis. Il faut relativiser les chiffres, les quantités reblanchies sont tout à fait marginales par rapport à la quantité d'armes transitant chez ces trafiquants. Les gens qui jouent sur les deux tableaux sont en fait de très puissants grossistes internationaux et ici aussi la notion d'État protecteur joue un grand rôle.
La plupart des spécialistes estiment que la prohibition d'un produit contribue à renforcer la demande et les nuisances liées à ce produit!
Nous venons de visualiser les différents types de commerce liés aux armes à feu. Comme pratiquement toute chose qui a une valeur dans ce monde, le commerce se répartit entre le légal et l'illégal. Le but étant de déterminer comment empêcher les transferts entre légal et illégal et surtout d'imaginer les effets qu'une législation plus prohibitionniste produirait sur le commerce illégal. Pour mieux comprendre, deux graphiques qui illustrent parfaitement que pratiquement, vu les circuits connus de transit du commerce légal vers le commerce illégal, la prohibition au niveau national et au niveau des particuliers n'aurait aucun effet bénéfique sur la quantité d'armes sur le marché illégal.
La plupart des spécialistes estiment même que la prohibition d'un produit contribue activement à renforcer la demande pour ce produit et les nuisances liées à ce produit.
Il existe une zone de transfert entre le légal et l'illégal, mais elle est loin d'être la source d'approvisionnement principale du marché noir!
Selon l'organigramme du début, rappelez-vous, l'essentiel du marché noir était alimenté par les détenteurs légaux. Pour interrompre la source du marché noir, il suffisait de juguler la détention légale d'arme au niveau des particuliers. Démontrer l'ineptie de cette vision est assez simple, il suffit en effet de constater que des armes qui ne peuvent être détenues par des particuliers ou qui ne sont pas diffusées en grande quantité se retrouvent massivement dans certaines zones de conflit voir entre les mains de truands locaux. Mieux encore des copies d'armes non produites par les firmes productrices (parfois sans aucun marquage) apparaissent dans des zones de conflit. Pour achever de détruire cette vision, il suffit aussi de se demander où les utilisateurs illégaux se procurent les munitions, nous touchons ici au consommable et il en faut des quantités pour soutenir un conflit!
Un avatar économique du concept de lutte contre le légal pour détruire l'illégal prétend s'attaquer à la profitabilité des industries légales d'armemement pour les pousser à changer ou à arrêter leur production!
L'analyse déduite de cet organigramme s’est enrichie, malgré sa déficience, d'un avatar économique récent. Ce concept consiste à prétendre qu'en multipliant les contraintes pour acquérir des armes de manières légales, le commerce des armes sera moins profitable et que les groupes financiers s'orienteront vers d'autres productions plus lucratives. Cette vision simpliste est évidemment fausse, non seulement la mise en oeuvre d'un tel programme n'aura pas les effets bénéfiques vantés par ces promoteurs, mais il contribuera à enrichir davantage les organisations criminelles spécialisées dans le commerce et la production illégale d'armes à feu, tout en jetant au chômage les dizaines de milliers de travailleurs employés par le secteur dans les différents pays occidentaux. Cette mesure cache en fait une forme de délocalisation sauvage.
Il faut oublier cette supposée linéarité qui conduit du marché blanc au marché noir!
Pour comprendre la vraie nature du commerce international d'arme, il faut oublier cette supposée linéarité qui conduit du marché blanc au marché noir et voir le commerce international des armes comme une superposition de structures indépendantes les unes des autres. La finalité de chaque structure est d'obtenir la plus grande profitabilité possible. Il n'est pas impossible que des transferts existent entre les structures, nous l'avons démontré, mais ces transferts sont marginaux et vu la complexité des législations il apparaîtra toujours plus simple à un trafiquant et même à un truand de rester dans l'ombre plutôt que de se risquer dans la lumière. Le graphique si dessous a été largement simplifié pour rester lisible, il donne néanmoins une bonne idée de cette superposition des structures.
Une découverte pour moi fut l'existence de production alternative d'armes. Comme beaucoup je connaissais l'existence de ses tribus qui à la frontière entre le Pakistan et l'Afgannistan copient de manière artisanale des armes légères ou encore de la naissance du pistolet mitrailleur UZI, mais découvrir que des usines financées par les organisations criminelles produisaient industriellement armes et munitions pour les zones de guerre fut quand même un choc!
Le commerce légal est déjà le plus réglementé et le plus contrôlé!
Dans ce contexte, on peut affirmer, que la ligne qui conduit à la présence d'armes sur le marché blanc est déjà très largement minoritaire dans les 500000 armes vendues illégalement chaque année selon le rapport de l'ONU et cette ligne est déjà parmi les plus réglementées et contrôlées. Le contrôle accrut sur cette production destinée au marché public et surtout les contrôle s lors de la destruction de ces armes en fin de vie à conduit ces dernières années des groupes criminelles à investir dans la production d'armes pour fournir la demande sans avoir à jouer les ferrailleurs spécialisés. Voilà qui casse le mythe qui consiste à affirmer que toutes les armes sont légales à la base. Non seulement ce n'était pas vrai à l'origine, mais je peux même dire que la proportion d'armes produites illégalement augmentent chaque année. La proportion d'armes vendues à des particuliers qui se retrouvent sur le marché noir est marginale et découle le plus souvent d'un vol commis chez un particulier ou chez un armurier. On peu l'affirmer aussi la vision du collectionneur d'armes fournisseur des mafias est aussi éloignée de la réalité que cette légende urbaine qui consiste à faire croire aux jeunes filles naïves que les cabines d'essayages des grands magasins sont utilisées pour alimenter les réseaux de prostitution.
Comme le montre cette vieille couverture d'un livre publié en 1935 par Henry de Monfreid, rien n'a vraiment changé dans ce domaine, si ce n'est la taille des trafics.
Le trafic international d'armes n'est pas lié à la collection d'armes!
Le trafic international d'armes n'est pas lié à la collection d'armes, il ne l'a jamais été. Plutot que de voir les collectionneurs fournir le trafic internationale, il faudrait au contraire considérer que les collectionneurs contribuent activement non seulement à préserver un patrimoine et à entretenir le devoir de mémoire, mais aussi à conserver sur le marché blanc des armes n'ayant pas pour vocation principale le tir sportif ou la chasse.
Alors, pourquoi ce mensonge?
Pour des tas de raisons souvent liées à des considérations plus vastes que le simple fait que vous déteniez un ou des objets potentiellement dangereux. Des considérations qui touchent cependant à des choses essentielles comme vos droits à la propriété, le respect qui est dû aux citoyens ou l'indépendance d'esprit des gens. Parfois aussi parce que pour des journalistes, il est commode d'aller dans le sens du courant.
Des solutions, pour changer cela?
Dans la mesure où le commerce légal des armes est déjà très largement dissocié du commerce illégal. Aucune mesure pour restreindre la détention et l'usage légal ne sera productive en terme de réduction des armes illégales et de la criminalité lié à la présence de ces armes. Quoi qu'affirme l'ONU, il n'y a aucune volonté politique de réglementer davantage le commerce illégal des armes légères à travers le monde, car trop de gens y gagnent des sommes qui dépassent l'entendement. La plupart des trafiquants internationaux sont connus et identifiés. Le plus souvent, ces gens sont couverts par des états. Ils bénéficient parfois de l'immunité diplomatique. Les états qui ont tout à gagner à ce type d'arrangement! Lorsque des policiers perquisitionnent un collectionneur, ils ne démantèlent pas un trafic international. Vous le saurez dorénavant. Vous le saurez aussi à chaque fois que vous verrez dans la presse, le sempiternelle « Belgique plaque tournante du trafic d'armes » c'est du flanc, de l'esbroufe destinée aux gogos antitout déjà décrits sur ce site. Des solutions existent pour enrayer ce trafic, mais elles impliquent de mettre en place un réel politique antimafia au niveau international et pas de subventionner des groupuscules liberticides qui cautionnent la vision prohibitionniste anti-amateur d'armes dans les états démocratiques de la planète.
La collusion entre le légal et l'illégal n'existe pour ainsi dire pas, mais cela démontre qu'au sein de notre communauté certaine on largement tort de pousser à la différentions!
Non seulement, la collusion entre le légal et l'illégal n'existe pour ainsi dire pas, mais cela démontre qu'au sein de la communauté des amateurs d'armes, certains on largement tort de pousser à la différentions et à la ségrégation entre les clans de la communauté. Chasseurs, tireurs, collectionneurs, armuriers, nous avons un combat commun à mener et ce combat ne pourra t être gagné que dans la solidarité.
Au CTM de Wavre un fun shoot et une exposition d’armes pour commémorer de manière ludique les soixante ans de la bataille des Ardennes.
Le week-end des 11 & 12, décembre a été organisé au CTM de Wavre, un fun shoot et une exposition d’armes. L'idée était de commémorer de manière ludique les soixante ans de la bataille des Ardennes. Un beau succès pour cette manifestation associant exposition d'armes, militaria & concours de tir et ce malgré la publication tardive de l’invitation. Et, il faut malheureusement le déplorer à une contre-publicité active visant à influencer négativement la décision de certains de participer à un tir qui n'a jamais été présenté comme un concours fusil ordonnance.
Je le dis et je le répète pour assurer l’avenir du tir et l’avenir des amateurs d’armes, il faut promouvoir le tir de loisir.
Cela ne doit pas se résumer à une simple déclaration d’intention ou se borner à savoir qui le premier aurait utilisé se vocable, mais cela doit être transposé en acte concret visant à réunir les différentes catégories d’amateurs d’armes.
Il est impératif que des disciplines ludiques de tir soient autorisées et valorisées !
Cela doit se faire en parallèle avec toutes les disciplines de tir déjà pratiquées en Belgique. Il n’est pas question ici de promouvoir l’une de ces activités au détriment des autres, mais bien d’augmenter à la fois la visibilité de notre passion et les possibilités pour les amateurs d’armes de se retrouver dans une pratique conforme à leurs aspirations.
Faire découvrir le tir et la compétition par le petit bout de la lorgnette en privilégiant L'esprit associatif sur celui de compétition !
L’endroit ou s’imagine les funs shoot doit être aussi proche que possible des amateurs d’armes, c'est pourquoi les clubs et les organisateurs privés sont tout indiqués pour imaginer et concevoir des formes de tir ludique capable de faire découvrir le tir et la compétition par le petit bout de la lorgnette en privilégiant l'esprit associatif sur celui de compétition. Ils sont les mieux placés, car à l’écoute de la base pour déterminer qu’elles seront les formes de tir susceptible de rencontrer les souhaits des membres de leurs clubs.
C’est une vision étriquée et obsolète de la réalité qui a conduit certains à voir dans l’organisation de ce type d’activité une « apologie » de l’extrême droite et « une menace » pour l’avenir du tir !
Réunir plus de 100 tireurs actifs des compétiteurs et des non-compétiteurs les faire concourir ensemble en privilégiant le critère plaisir, associer à cela l’exposition de collections privées d’armes et de militaria, c’est selon nous la meilleure méthode pour pérenniser nos activités et attirer de nouveau talent. Cela ne doit se faire ni au détriment des règles de sécurité, ni au détriment du respect des lois qui régissent nos activités. J’en profite ici pour souligner l’importance de l’information et la nécessaire communication préalable qui doit s’établir entre les organisateurs de ce type d’activité et la police ou la magistrature. Ce n’est jamais inutile non seulement pour avoir la certitude que la lecture de la loi soit identique par tous, mais aussi pour éviter que des tiers « ne s’offusquent » de ce type d’événement et n'obtiennent par la menace et les insinuations l'annulation de l'activité. Travailler dans la légalité et s'informer sont des vecteurs de réussite. Il y a ici une réelle opportunité pour une fédération de créer un service chargé d’épauler administrativement les responsables des clubs qui désirent organiser des activités de promotion liées au tir et à la détention d'armes. Cela devant se faire dans une optique positive et progressiste CAD sans volonté de prétendre imposer une vision réductrice de ce que doit être le tir. Ce ne serait assurément pas de l’argent perdu dans la mesure où cela permettrait de redonner à notre loisir la visibilité et la tonicité dont il a besoin pour exister demain.
Ce type de commémoration rappelle aux participants et aux visiteurs qu’il y a 60 ans des hommes se sont battus et sont morts pour que nous vivions libres et en démocratie !
À une époque ou d’aucun se complaisent dans la culture de l’oubli et la dénégation de nos anciens, ce type de commémoration rappelle aux participants et aux visiteurs qu’il y a 60 ans des hommes se sont battus et sont morts pour que nous vivions libres et en démocratie. Je suis conscient qu'aujourd'hui en Belgique, il est de bon ton de cultiver un anti-américanisme primaire ou encore de galvauder l'image des résistants, voir même au nom de ces derniers de tenter de museler se type d'activité, mais les nombreuses réactions positives reçues se week-end m'incite à penser que ce souvenir et ces valeurs sont encore largement partagés.
J'espère que d'autres actions de ce type suivront !
J'espère que d'autres clubs se lanceront dans la création d'événements ludique pour promouvoir notre hobby. J'espère enfin que l'énergie de tous s'orientera dans le sens de la promotion de nos intérêts et du support nécessaire à l'organisation de ces événements plutôt que dans le dénigrement systématique des initiatives de ce type. Voici presque dix ans le fusil d'ordonnance est né dans la tête de quelques fous dont j'étais, à cette époque tirer avec un fusil "militaire" était déjà mal perçu, aujourd'hui les Français adoptent le TAR (équivalent du fusil d'ordonnance, mais avec les armes de poing en plus). Rien de positif ne saurait naître d'une attitude attentiste et résignée, il nous faut dès aujourd'hui chercher, et trouver les voies qui nous permettront demain d'encore faire usage de nos armes, même si cela doit passer par des tâtonnements et des erreurs. L'immobilisme prôné par certains n'est ni plus ni moins qu'une attitude suicidaire.
Voici quelque temps, la RTBF a diffusé à travers le magazine ACTUEL un reportage du journaliste Marc Preyat intitulé « Tant qu'il y aura des armes… » Ce reportage commence plutôt bien : visiblement le journaliste a situé avec justesse le fait que le problème des armes légères réside dans leur commerce illégal.
Il est paradoxal de constater que ces politiciens, qui ne rêvent que de réformer le droit, pour restreindre l'accès aux armes légales, ne recherchent pas ici la publicité gratuite dont ils sont si friands, en parlant de commerce illégal!
Le journaliste le déclare en préambule : les armes qui circulent légalement pour des motifs de tir, de chasse ou de collection ne posent pas de problème majeur de sécurité et l'immense majorité des acteurs de ce milieu, que certains dépeignent volontiers comme louche, n'ont d'ailleurs pas hésité à jouer la transparence. À l'inverse, le monde politique et les nombreux ministères qui sont impliqués dans le commerce des armes légères à l'exportation ont rechigné (c'est un euphémisme) à communiquer sur le sujet! Il est paradoxal de constater que des politiciens, qui généralement sont ravis de donner leur avis, jouent ici la carte de la discrétion. Ces hommes politiques qui ne rêvent que de réformer nos droits pour restreindre l'accès légal aux armes par le particulier, ne recherchent pas ici, en parlant de commerce illégal international, la publicité gratuite dont ils sont si friands. Si ce journaliste avait fait un reportage pour savoir s’il fallait ou non continuer à pratiquer le tir, la chasse ou la collection dans notre royaume, il se serait probablement trouvé une dizaine de politiciens prêts à se battre pour qui serait le plus démagogique en termes de propositions de réformes portant atteinte aux droits des citoyens.
Laisser croire aux citoyens que toutes les armes saisies le seraient pour des faits liés à des affaires criminelles!
Ensuite, le reportage dérape un peu, avec une ouverture sur les greffes du tribunal de Charleroi et sur les nombreuses armes saisies. Quelques armes sont choisies, sans que les motifs de saisie soient précisés, ce qui laisse croire aux citoyens non informés sur la question que toutes les armes saisies le seraient pour des faits liés à des affaires criminelles. Une manière aussi de donner à penser que le commerce à destination des particuliers serait une source d'approvisionnement pour le trafic international. Retour ensuite à la FN et à l'affaire des P90 achetés officiellement par la Jordanie, qui se sont partiellement retrouvés sur le marché suisse, disponibles pour de riches collectionneurs. Ici un petit loupé, ai-je presque envie de dire. Le journaliste aurait pu souligner que, dans le cas spécifique du P90 et de sa cote sur le marché de la collection, c'est paradoxalement parce que la FN (sous la pression du monde politique, « encore lui ») refuse de vendre quelques armes à des collectionneurs, que la demande existe pour cette arme sur le marché de la collection et que des armuriers cherchent à fournir ce marché à des prix qui n'ont plus rien à voir avec la valeur réelle de l'arme. C'est évidemment en favorisant un marché transparent plutôt qu'en favorisant le système actuel que les états réduiront le commerce illicite et l'approvisionnement du marché parallèle, qui lui-même contribue à la dissémination des armes légères et à l'augmentation du sentiment d'insécurité dans les pays occidentaux. Une fois encore, la voie suivie, à savoir un renforcement des mesures contre les détenteurs légaux, est un moteur de développement du marché noir et de l'insécurité. Que des P90 se soient retrouvés dans le milieu de la pègre m'étonne un petit peu. Il est précisé dans le reportage que la FN n'a pas vendu de munitions avec le lot jordanien mis en cause. Or, si la pègre utilise quelques P90, les munitions doivent bien venir de quelque part. Voilà une question qui aurait dû tarauder notre journaliste.
Oui, le commerce illégal d'armes pose des problèmes de sécurité. L'analyse du GRIP est correcte, ce qui l'est moins ce sont les conclusions et les solutions que les « experts » de cette organisation avancent!
Le reportage se poursuit par l'incontournable « expert » de l'inénarrable GRIP. Cette organisation soi-disant indépendante est largement financée par le monde politique belge, il convient de le rappeler une fois encore. L'usuel laïus sur le fait qu'un ménage sur deux soit armé aux USA est sans rapport avec le sujet du reportage et n’y apporte rien, mais un peu d'anti-américanisme ne peut pas faire de tort et cela va dans le sens des bailleurs de fonds. Oui, le commerce illégal d'armes pose des problèmes de sécurité, oui ce commerce est un facteur d'instabilité au niveau mondial, oui ce commerce génère de l'insécurité dans nos pays occidentaux. L'analyse du GRIP est correcte dans cette dénonciation ; ce qui l'est moins, ce sont les conclusions et les solutions que les « experts » de cette organisation et, par ricochet, les experts de l'ONU déduisent de cette analyse. La restriction du commerce légal dans les pays occidentaux ne résoudra aucun des problèmes liés au commerce illégal. Bien au contraire, le renforcement de la tendance prohibitionniste prônée par le GRIP et ses associations soeurs sera un vecteur d'accroissement du marché noir et conduira par conséquent à accroître l'insécurité dans nos rues. On peut aussi dire, au niveau mondial, qu'il y a un je ne sais quoi d'odieux dans les textes proposés par Gun control sur le commerce international, puisque ces textes établissent en quelque sorte la légitimité du plus fort en déniant, par exemple, à des populations opprimées de s'armer contre un dictateur. Un exemple simple pour le comprendre : si les textes de l'ONU avaient été d'application en 1940, s'armer et résister à l'occupant aurait été considéré comme illégal par l'ONU ; selon les dispositions prises par cette organisation, les nazis étaient plus dans leur droit que les milliers de héros qui se sont battus pour la liberté de ce pays.
Une journaliste suisse s'offusque de recevoir par la poste une arme qu'elle a commandée? En Belgique ce genre de transaction est illégal! Pourquoi ne pas le dire dans le reportage?
Un petit reportage sur la Suisse et sa législation avec une journaliste qui aurait reçu une arme par la poste, mais sans préciser qu'en Suisse c'est légal. En Belgique, la législation est tout autre et le journaliste aurait pu le souligner, car une fois encore le citoyen ordinaire peut légitimement penser à la vue de ce reportage qu'il en va de même en Belgique et, de ce fait, se montrer réceptif à une réforme légale motivée à ses yeux par des motifs erronés. Le commerce des armes en dehors d'un magasin spécialisé est interdit en Belgique. Ces journalistes qui achètent des armes sur Internet ou dans des grandes surfaces, qui passent des bombes dans nos aéroports et qui produisent des comportements criminogènes pour réclamer plus de contrôle jouent un jeu dangereux. Ils jouent non pas à préserver nos libertés, mais bien à justifier la création d'un état policier où chacun de nous est considéré comme un criminel potentiel.
Une visite au musée de la P. J., ou une série d'armes sans numéro de série, d'origine ou modifiée, sont présentée!
Démystification, non le P90 n'est pas l'arme absolue diabolisée par une certaine presse!!
Pour terminer par une visite au musée de la P. J., où une série d'armes sans numéro de série, d'origine ou modifiées, sont présentées. Ceci soulignant, une fois encore, par défaut, que le marché noir dispose de moyens et d'une logique indépendante du marché légal. C'est dommage, le journaliste loupe sa cible initiale qui était le trafic international d'armes, mais ne lui jetons pas la pierre. Il doit être compliqué avec des moyens limités de poursuivre ce type de reportage. Il aurait pu aussi poursuivre dans le sens de son affirmation de départ, à savoir que le marché noir et le marché légal, lorsqu'ils ont la même origine, se scindent très tôt et n'ont ensuite plus rien de commun. Il aurait pu freiner le GRIP, qui une fois de plus donne dans les allégations hostiles aux droits des détenteurs légaux armes et fait sa publicité pour ses publications à l'oeil et à une heure de grande écoute.
Si on tient pour vrai l'affirmation du départ: toutes les armes sont légales! Comment comprendre l'affluence sur le marché noir?
Des P90 au mains de truand! Ou se procurent ils les munitions?
Voilà ce que j'avais écrit quelques jours après avoir visionné le reportage de Marc Preyat. N'étant pas satisfait des réponses trouvées à propos de la problématique de la production légale qui se retrouvait sur le marché illégal, je m'étais abstenu de publier cet article. En effet, si l’on tient pour vraie l'affirmation selon laquelle « toutes les armes sont légales au départ! », comment comprendre l'affluence sur le marché noir? Et surtout comment ramener cette affluence à l'échelle de l'amateur d'arme civil? Pendant ces quelques semaines, j'ai développé cette réflexion et c'est elle que je vous livre dans l'article suivant du blanc au noir!
Eric Blondieau, administrateur. pour la DAAA-AVWL
Les images utilisées ici sont extraites du reportage de Marc Preyat diffusé dans l'émission "ACTUEL" sur la RTBF en novembre 2004. Ces images ne sont utilisées que pour expliquer l'origine de cette analyse et inciter les gens n'ayant pas vus le reportage à ce le procurer. Cela n'implique nullement que les personnes visibles sur ces images aient collaborés à la rédaction du présent article.