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À propos de l'article de Thierry Denoel "les cartouches de T. Kretschmer " 20 mars 2009

Rédigé par Eric 10 commentaires
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Adressé au magasine « LeVif l'Express »
À propos de l'article de Thierry Denoel "les cartouches de T. Kretschmer " 20 mars 2009.

Qui allait oser exploiter ce massacre, c'est Thierry Denoel qui s'y colle !


Après l'annonce de l'horrifiant massacre de Winnenden et le sentiment de dégoût qu'il suscite, je me suis demandé qui allait oser exploiter ce massacre. C'est Thierry Denoel qui s'y colle! Télécommandé par les lobbyistes du GRIP. Une trop belle occasion de désinformer. Il y avait matière à ce poser de plus solides questions sur ce phénomène des tueurs de masse qui se développe partout dans le monde que de l'exploiter pour en faire un réquisitoire anti-arme hors sujet.

Haaa, le modèle canadien !

J'y apprends qu'il est important de règlementer le stockage des armes et des munitions. Ha bon ? De mémoire, il y a une bonne dizaine d'articles de loi qui règlementent déjà cela. Navré de décevoir votre "journaliste " , mais en Belgique les armes doivent être stockées sous clef et les munitions séparément... S'inspirer du modèle canadien ? Celui qui ne fonctionne pas et qui a coûté des centaines de millions de dollars canadiens en fichage et tracasseries inutiles. Celui qui ne fait fantasmer que les prohibitionnistes en fait. Pour quoi faire ? Si ce n'est bien sûr pour emmerder les amateurs d'armes, ce qui est un objectif essentiel aux yeux des lobbyistes du GRIP qui sent nettement combien il est plus confortable de sous-entendre que d'honnêtes gens sont des criminels parce qu'ils détiennent des armes que de dénoncer les criminels véritables. Ils usent et abusent de leur nombreux relais dans la presse et ne ratent pas une occasion pour le faire savoir, cette même presse qui ne publie que trop rarement les réponses faites à ces propagandes lassantes. En fait, le modèle canadien qui fait rêver votre « journaliste » c'est ce qui se fait déjà en Belgique. On croît rêver, ce monsieur écrit depuis tellement longtemps pour dénigrer le droit à la détention et à l'usage légal d'une arme, au moins pourrait-il faire l'effort de s'informer sur le sujet auprès de personnes plus compétentes que le GRIP. Les personnes compétentes ne manquent pas.

 

Ce type de journalisme est-il isolé ?

 

À chaque fois que je lis un article de ce "journaliste ", je ne peux m'empêcher de me demander si les autres articles de la revue sont aussi approximatifs que les siens. C'est déjà inquiétant de se dire qu'un lecteur non informé va croire ces mensonges, ces approximations, mais diablement plus inquiétant d'imaginer que peut être sûr des sujets où je suis moins au fait, je me fais gruger de la même manière. On peut attendre ce genre de dérive dans le cadre d'un éditorial où le jeu est clairement le parti pris, j'avoue que dans un article classique, ça appelle des questions déontologiques.

On peut acheter des 9 paras librement en France selon l'article!

Pour revenir au sujet. Il faut donc réglementer les munitions.... Une fois de plus étonnement ? Les munitions en Belgique sont-elles en vente libre ? Bien sûr que non, il faut prouver son identité et disposer d'une autorisation légale pour acquérir des munitions. Les transactions sont inscrites dans un livre, comme les armes. Il est donc facile de savoir qui achète des munitions et en cas de contrôle, l'armurier qui aurait une différence entre les munitions achetées et celles vendues ou encore en stock, aurait de gros problèmes. La traçabilité existe donc bien, et ce, sans entrer dans un surfichage qui serait inopérant vu le volume des informations stockées et coûteuses en terme de gestion. Ficher c'est bien, exploiter à bon escient l'information c'est mieux. 
Un autre truc qui me fait rigoler, il faut contrôler l'utilisation des munitions ??? Mais quelle utilisation peut-il exister pour des munitions achetées légalement si ce n'est le tir ou la chasse ! Le sous-entendu c'est que des gens achèteraient des munitions pour faire autre chose que de les utiliser pour leur activité légale ? Il ne peut s'agir que d'activité criminelle et donc une fois de plus sans apporter l'amorce d'une preuve votre journaliste crée un amalgame entre les tireurs légaux et le monde criminel.

La détention sans munition serait un problème !

On continue. Eh oui, des associations on revendiqué que des citoyens non criminels puissent conserver des biens légalement acquis en prévoyant la détention sans munition, on sait que cela est resté en travers de la gorge des prohibitionnistes, mais ou est le lien avec l'Allemagne ? Il n'y en a pas, l'objectif: cracher dans la soupe pour dire qu'elle n'est pas bonne. Il y avait une alternative à ce texte, l'indemnisation à la valeur d'achat.... mais non, l'objectif du GRIP et de ses amis c'est non seulement de spolier le citoyen de ces droits, mais en plus de lui faire payer la facture. 

Vente de munition sur internet !

La désinformation continue.... Il serait facile de se procurer des munitions de manières légales ou non ??? De manière illégale, pour ceux qui fréquentent les milieux criminels probablement et légalement ben, oui, via un armurier pour qui dispose de l'autorisation ad hoc..... Les 9 parabellum ou 9x19, la munition utilisée lors du massacre en Allemagne serait en vente libre en France!..... Nooon, ben ça va faire plaisir à mes amis français d'apprendre qu'en fait leurs quotas d'acquisition et les tracasseries diverses ne sont qu'un phantasme. Quant à la Suisse, je ne connais pas bien la législation suisse, mais à mon avis, si l'acheteur n'est pas Suisse c'est Tintin. Acheter des munitions sur internet ? Mais où ? Sur des sites US probablement ! Problème: n'importe qui sait qu'aujourd'hui les sites américains refusent d'envoyer du matériel en Europe, pour les munitions ce fut toujours le cas, il suffisait de lire les restrictions d'envoi, le transport de munition étant exclusivement fait par route, même avec des connaissances vagues en géographie on peut affirmer qu'ils ne livrent pas en Europe. Et aujourd'hui, des optiques, des montages d'optique ou des gardes mains ne sont plus distribués en Europe suite à la réglementation ITAR notamment..... Faut-il être naïf pour s'imaginer qu'il suffit de deux clicks pour se faire livrer des munitions chez soi.... Non en fait pas naïf et c'est là le fond du problème. Si votre journaliste n'était que naïf vu les nombreuses remarques déjà adressées, il se renseignerait d'avantage, mais bon foin de morale ou de fausse naïveté de ma part, nous savons qui pipe les dés.

La bourse de Ciney centre de vente de munition !


On continue la lecture, un petit coup sur les bourses, on cite Ciney, ça fait mec informé aux yeux du public non averti, ça désespère les autres. Biens sûr qu'il y a des munitions à Ciney. Des munitions de collection! Y en a-t-il d'autres ??? Oui malheureusement, parfois exceptionnellement et paradoxalement c'est un des effets pervers de la tendance prohibitionniste. Loin de diminuer ou d'éradiquer les comportements criminogènes, il favorise et banalise le marché noir. 
Une attaque contre le rechargement. Tiens, c'est nouveau, c'est sûr, j'imagine bien le criminel de base fabriquer sa munition avant le braquage du matin et le massmurder type Tim Kretschmer couler ces projectiles avant de passer à l'action.... franchement, pourquoi alligner le rechargement? Réponse déjà donnée ici plus haut, ça va emmerder les honnêtes gens dont c'est la passion et ça ne peut que pousser à la hausse le coût de la pratique du tir, si cette manière de faire est prohibée. 

Détenteur légal = criminel en puissance !

Au final, accusation suprême: il serait facile de recevoir des munitions d'un détenteur légale qui servirait d'intermédiaire, d'homme de paille, sous-entendu: les gens qui détiennent des armes, même légalement, sont fondamentalement des criminels en puissance..... c'est beau la tolérance, l'amour du prochain et la culture du politiquement correct. 

Marquer les munitions !


Quant au bouquet final sur le marquage des munitions.... à priori, je n'y suis pas opposé, je n'ai rien à cacher, mais implémenter cela va coûter de l'argent, ça va donc enchérir les munitions et faire du tir et de la chasse des pratiques encore moins populaire qu'aujourd'hui. Il n'y a pas de volonté politique de s'opposer au marquage des munitions mais il y a la conscience que cela n'apporte rien que de la paperasserie et des tracasseries et cet article pour le GRIP c'est une manière de faire parler de lui. Je rêve de lire à nouveau un article de qualité sur le sujet. Vous aviez osé le faire voici des années, bien avant que monsieur Denoel ne monopolise le sujet et ne prenne ses informations à une source unique et particulièrement désinformative, comme je n’ai que peu d'espoir de voir ce courrier publié, vu que les précédents ne le furent pas de manière systématique. Je le place sur le site de la DAAA. Vous savez, ce modeste contrepouvoir à la dictature du GRIP.

Eric Blondieau, administrateur. pour la DAAA-AVWL

 

 

MEILLEURS VOEUX POUR 2009

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Toute l’équipe de la DAAA vous souhaite ses meilleurs vœux pour l’année 2009 avec tous les plaisirs que nous pouvons trouver dans la mise en pratique de notre loisir comme amateur d’armes.

Cependant, cette année, également, nous devrons encore rester sur nos gardes, car bien que la plupart des règles et des lois ont été modifiées dans le sens d’une loi sur les armes un peu plus juste et un peu plus équitable, les groupes soi-disant « pacifistes » sont encore toujours prêts à exciter les autorités contre nous quand des criminels ont utilisés des armes illégales pour commettre des crimes contre la population et d’essayer d’imposer, comme « solution » simpliste et insensée, une interdiction générale sur la détention d’armes chez les particuliers.

La DAAA reste prête pour réagir sur tous les niveaux et à fournir des informations correctes là ou c’est nécessaire. 
La nouvelle loi sur les armes et son application devra également encore être modifiée sur certains points mais actuellement il n’y a aucune chance d’avoir une écoute pour cette nécessité. La DAAA est occupée à constituer un dossier avec des cas concrets afin de l’utiliser dès que le temps sera mûr pour introduire une nouvelle demande de modification pour ces points bien précis.

Aidez-nous et encouragez vos amis et vos connaissances à devenir membre et d’agrandir nos rangs de cette manière afin de défendre et de préserver nos droits.

Vous pouvez également toujours nous contacter si vous avez des problèmes ou des questions sur la détention légale d’armes.

Salutations amicales

Daniel Beets
Président

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Simplification de la demande des autorisations de détention.

Rédigé par Daniel Aucun commentaire
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La loi sur les armes du 8 juin 2006 et la loi sur les armes adaptée du 20 août 2008 ont apportées quelques modifications dans les procédures de demandes d'autorisations de détention.

Le texte ci-dessous est extrait d'un texte plus élaboré qui peut être trouvé sur le site: www.unionarmes.be/ à partir du 23 décembre 2008 et qui répondra à beaucoup de questions qui sont posées.

1. Conditions demandes d’une autorisation de détention

Une nouveauté importante dans la loi de 2006 est que les conditions auxquelles le demandeur d’une autorisation de détention doit satisfaire, sont énumérées dans la loi. Le gouverneur peut seulement vérifier si les conditions sont remplies, lors de la demande. Il ne peut pas ajouter des conditions à la loi. Le but du législateur était d’arriver à une application uniforme de la loi sur les armes. C’est une des raisons pour lesquelles toutes les compétences par rapport à la loi sur les armes ont été centralisées au niveau des gouverneurs de province. Le Service Fédéral Armes peut également, en concertation avec le ministre des Affaires Intérieures, donner des directives aux services provinciaux armes sur l’application de la loi sur les armes. Pour ces raisons, entre autres, il a été spécifié dans la première circulaire que les gouverneurs ne peuvent contrôler que les conditions légales et qu’ils n’ont donc pas de pouvoir de décision discrétionnaire lors de l’évaluation des dossiers des autorisations.

Celui qui satisfait à ces conditions, peut donc demander une autorisation de détention. Si l’ordre public est en danger ou si le motif légitime n’existe plus, le gouverneur peut limiter, suspendre ou retirer l’autorisation de détention.

Cependant, nous constatons que dans certaines provinces des conditions supplémentaires sont imposées. En effet, certaines provinces refusent de délivrer une autorisation de détention pour une nouvelle acquisition de certaines carabines semi-automatiques, sauf si le demandeur fournit une attestation, délivrée par le banc d’épreuves de Liège, qui atteste que l’arme a été transformée en système semi-automatique, d’une manière irréversible. Nous pouvons comprendre que cette position soit prise pour éviter que des armes automatiques, soi-disant transformées « irréversiblement » par le détenteur, resteraient en circulation. Cependant, ceci n’est pas prévu dans la loi sur les armes, excepté pour les demandes de renouvellement pour les armes qui étaient détenues en full-auto anciennement.

.Souvent des photos de l’arme que l’on veut acquérir sont demandées. Ceci n’est pas prévu dans la loi ni dans les arrêtés d’exécution. Cependant, l’annexe d’une photo, lors de la demande, surtout s’il s’agit d’une arme peu courante peut donc simplifier et accélérer le traitement de la demande d’autorisation. Mais la demande systématique de photos ne se justifie nullement.

Lors de la demande, il est également conseillé de ne mentionner que le type de l’arme (carabine, pistolet, revolver, poudre noire,….) ainsi que le calibre. 

Enfin, l’arme pour laquelle l’autorisation de détention a été demandée doit être utilisable pour le motif légitime avancé. Sur le terrain cela donne parfois lieu à des problèmes. La règle générale est que toutes les armes soumises à autorisation peuvent être utilisées pour le tir sportif et récréatif. Le législateur fédéral n’exclut aucune arme. Cependant, le décret sur le tir sportif Wallon ne permet d’utiliser les armes soumises à autorisation pour le tir sportif que dans les disciplines explicitement mentionnées dans ce décret. D’autre part, le tir récréatif permet l’utilisation de toutes les armes. Toutes les armes qui peuvent donc être utilisées dans un stand de tir reconnu peuvent être autorisées à un détenteur actif d’armes qui peut donner un motif légitime.

Certains services des armes provinciaux refusent des autorisations si le demandeur ne peut pas démontrer qu’il peut effectivement faire du tir sportif ou récréatif avec l’arme demandée. Nous rappelons que conformément à la loi sur les armes de 2006 et la circulaire du 8 juin 2006, aucune compétence discrétionnaire n’est accordée aux gouverneurs lors de l’évaluation des dossiers. C’est pourquoi que, uniquement dans le cas où il est manifestement clair que le demandeur ne peut pas tirer avec l’arme demandée, l’autorisation de détention peut être refusée pour raison de non-conformité du motif légitime et l’arme demandée.

2. Procédure de la demande.

2.1. Comment introduire la demande ?

La demande pour une autorisation de détention se fait directement auprès du service provincial armes compétent pour la résidence du demandeur.

Afin d’assurer le traitement rapide des demandes, nous conseillons d’utiliser les formulaires de demande mis à disposition par le service provincial armes via leur site web ou via la police locale. Les formulaires peuvent également souvent être demandés par téléphone auprès du service.

La demande est envoyée de préférence par courrier recommandé. De cette manière, le demandeur a une preuve de la date de la demande. Cette date est importante pour le calcul des périodes imposées par la loi sur les armes pour la prise de décision par les gouverneurs.

Dans les services provinciaux armes, la priorité est donnée aux demandes relatives aux nouvelles acquisitions d’armes. Dès lors, il est à conseiller de mentionner clairement sur la demande s’il s’agit d’une demande pour une nouvelle arme ou bien d’une demande de renouvellement d’une autorisation existante périmée.

2.2. Joindre quelles pièces ?

Il est de la plus grande importance d’introduire une demande d’autorisation la plus complète possible. Un dossier sera traité beaucoup plus rapidement si toute l’information demandée est communiquée tout de suite. Ainsi, la demande doit absolument contenir tous les documents légalement requis, comme, par exemple : une attestation médicale, attestation de réussite des examens théoriques et pratiques (si nécessaire), preuve de motif légitime (copie licence de tireur sportif ou attestation de fréquentation de stand de tir pour les tirs récréatifs,…), accord des membres de la famille majeurs cohabitant,…..


2.3. Traitement de la demande

Après la réception du rapport de la police locale et que le service provincial armes dispose de toutes les informations nécessaires et après réception de la rétribution, le dossier est évalué et la décision d’octroi ou de refus de l’autorisation est préparée. Si toutes les conditions légales sont remplies, l’autorisation est envoyée au demandeur.

Dans le cas d’un refus, une décision motivée est envoyée au demandeur. Contre cette décision un recours administratif est possible auprès du Service Fédéral Armes. Le recours en appel doit être motivé et doit être envoyé par courrier recommandé dans les 15 jours après réception de la décision de refus. Une copie de la décision de refus doit être jointe au recours. Si ces formalités ne sont pas remplies, le recours est irrecevable, avec toutes les conséquences qui en découlent.

2.4. Décision du gouverneur – recours

Le gouverneur doit prendre une décision dans les quatre mois après la demande de l’autorisation. Ce délai peut être prolongé par le gouverneur moyennant une décision motivée. Pour éviter que le délai légal soit prolongé à outrance, la loi adaptée sur les armes dit que le gouverneur ne peut prolonger le délai qu’une seule fois avec un maximum de six mois.

Si la décision n’est pas prise dans le délai de 4 mois, ou de maximum 10 mois, s’il a été prolongé sur décision motivée, un recours auprès du Service Fédéral Armes est possible. Ce recours doit alors être introduit dans les 15 jours après l’expiration du délai. Le recours doit être motivé. Il n’y a pas de copie de la décision contestée ; il est donc recommandé de joindre une copie de la demande d’autorisation et de la souche de l’envoi recommandé.
Il est, bien sûr, toujours utile, de contacter le service provincial armes avant de faire un recours, si la décision tarde à être envoyée. Ce n’est que dans le cas où aucune indication sur le délai, quand à la décision, ne peut être donnée, qu’il faut envisager d’introduire un recours auprès du Service Fédéral Armes.

3. Autorisations demandées par les détenteurs passifs d’armes

Les « détenteurs passifs » d’armes, les détenteurs qui ne sont pas actifs comme tireur ou chasseur, peuvent conserver des armes dans leur patrimoine sous certaines conditions.
Un détenteur passif d’armes est exempté des obligations suivantes :

• fournir une attestation médicale
• réussir pour l’examen théorique et pratique
• Donner un motif légitime

4. Autorisations de détention demandées par les tireurs sportifs

Les titulaires d’une licence de tireur sportif doivent, lors de la demande de leur licence, satisfaire à des conditions très sévères. C’est pour cette raison qu’ils sont exempts de certaines conditions quand ils demandent une autorisation de détention.

Les titulaires d’une licence de tireur sportif :

• ne doivent pas fournir d’attestation médicale
• ne doivent pas fournir d’attestation de l’épreuve théorique
• ne doivent pas fournir d’attestation de l’épreuve pratique si la demande d’autorisation concerne une arme du même type qu’une arme pour laquelle ils ont déjà du passer une épreuve pratique dans le cadre de la demande de leur licence de tireur sportif.

De plus, la licence de tireur sportif est une preuve en soi pour l’existence du motif légitime « tir sportif et récréatif ». Le gouverneur ne doit donc pas demander des attestations complémentaires. Seulement ceux qui ne sont pas titulaires d’une licence de tireur sportif doivent encore prouver qu’ils participent régulièrement à des activités de tir récréatif (attestation de fréquentation du stand)

5. Autorisation de détention demandée par les chasseurs

Les titulaires d’un permis de chasse ont également déjà passé plusieurs épreuves et satisfont à des critères sévères. D’où s’en suit que les chasseurs :
• ne doivent pas fournir d’attestation de réussite de l’épreuve théorique
• ne doivent pas fournir d’attestation de l’épreuve pratique si la demande d’autorisation concerne une arme du même type qu’une arme autorisée pour la chasse là où le permis de chasse est valable.

Salutations amicales

Daniel Beets
Président


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