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Modfication stands de tir et tir occasionnel

Rédigé par Daniel Aucun commentaire
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L'association UNION ARMES a envoyé le communiqué suivant:

Modification importante de la réglementation sur les stands de tir.

Le 20 octobre 2008 quatre nouveaux arrêtés d’exécution ont été publiés au Moniteur Belge. Un de ces arrêtés d’exécution est important pour les tireurs sportifs et récréatifs qui fréquentent régulièrement un stand de tir. Le nouvel arrêté simplifie les obligations administratives pour les tireurs. De plus, la réglementation sur le « tir occasionnel » est clarifiée. En effet, après la modification de la loi sur les armes il était prévu que les particuliers majeurs puissent tirer maximum une fois par an avec des armes soumises à autorisation dans les conditions déterminées par le Roi. 

1. Simplification administrative

Le nouvel arrêté introduit deux simplifications administratives :

• Les tireurs ne doivent plus noter leur adresse ni leur numéro de registre national ou autre donnée dans le registre des présences. Le risque existait que des tiers, ayant des intentions moins honnêtes, puissent se procurer des adresses de tireurs afin d’y aller voler des armes. Ce problème a donc été résolu. Dorénavant il suffit donc de noter le nom dans le registre. Lors d’un contrôle, les autorités peuvent demander plus de données sur le tireur.
• En principe, tous les ans, chaque tireur doit fournir un extrait du casier judiciaire à l’exploitant du stand de tir. Des tireurs qui sont actifs dans différents stands de tir devaient donc demander divers extraits. Lors de la participation à des concours le tireur devait toujours avoir un extrait du casier judiciaire sur lui. La même règle était d’application sur les chasseurs. Pourtant les chasseurs et les tireurs sportifs doivent déjà fournir un extrait du casier judiciaire tous les ans afin de pouvoir conserver leur permis de chasse ou leur licence de tireur sportif.

Par la modification de l’arrêté d’application, les détenteurs d’un permis de chasse ou d’une licence (provisoire) de tireur sportif ne doivent plus fournir d’extrait du casier judicaire au stand de tir. Ils doivent le fournir uniquement en vue de l’obtention ou de la conservation de leur permis de chasse ou de leur licence (provisoire) de tireur sportif.

2. Tireurs occasionnels

Après l’introduction de la loi du 8 juin 2006, toutes les armes à feu ont été soumises à autorisation (hormis les exceptions). Il n’était donc plus possible qu’une personne qui n’était pas détenteur d’une autorisation de détention, d’une attestation du gouverneur, d’un permis de chasse ou d’une licence (provisoire) de tireur sportif manipule une arme dans un stand de tir agréé. Ce qui ne donnait plus la possibilité aux visiteurs d’une journée « porte ouvertes » de faire connaissance avec le tir sportif sans qu’un parcours administratif lourd n’ait été suivi. Des événements organisés par des sociétés (p.e. tir au clays) et certaines activités traditionnelles n’étaient donc plus possibles.
C’est pourquoi le législateur a choisi d’introduire une règlementation pour les tireurs occasionnels dans la loi sur les armes. Cette réglementation est d’application sur tous ceux qui peuvent manipuler une arme soumise à autorisation et ce maximum une fois par an dans un stand de tir agréé. Les conditions imposées par le Roi doivent être respectées.

Le tir occasionnel est possible sous les conditions suivantes :

• Une « carte journalière » doit être établie, reprenant les données suivantes :
° l’identité du tireur occasionnel (nom, adresse)
° les données du stand de tir
° le jour de la séance de tir.
• Cette carte journalière est valable pendant une journée entière (de 0 heures à 23h59) au stand de tir qui l’a émise.
• Les cartes journalières sont numérotées par l’exploitant dans une suite ininterrompue. Elles sont établies en trois exemplaires :
° Un exemplaire est remis au tireur
° Un autre exemplaire est conservé par l’exploitant du stand, qui peut prouver de cette manière que la numérotation des cartes journalières est ininterrompue. La fraude, en détruisant des cartes journalières peut être évitée de cette manière.
° Un autre exemplaire doit être envoyé au gouverneur compétent de la résidence du tireur occasionnel. De cette manière le gouverneur peut contrôler si le concerné ne profite qu’une seule fois par an de cette carte journalière.
• Le tireur occasionnel doit être accompagné d’une personne qui, suivant la loi sur les armes, serait exempté d’un examen pratique s’il demandait une autorisation de détention. Il s’agit des personnes suivantes
° les détenteurs d’une licence de tireur sportif (une licence provisoire n’est pas suffisante)
° les détenteurs d’un permis de chasse
° les personnes qui ont une expérience avec des armes à feu comme déterminé par le Roi (p.e. activités régulières de plus de six mois dans le courant des 5 dernières années).

L’accompagnateur doit d’abord expliquer les règles de sécurité en vigueur dans le stand de tir, ainsi que le fonctionnement de l’arme. Il met l’arme à disposition et veille à ce que l’arme soit manipulée en toute sécurité. Après le tir occasionnel l’accompagnateur reprend l’arme.

Le tireur occasionnel doit uniquement être porteur de la carte journalière. Il ne doit présenter aucun autre document. Il n’est pas nécessaire de fournir un extrait du casier judiciaire à l’exploitant du stand.

La nouvelle réglementation est donc particulièrement appropriée pour permettre à un particulier de faire connaissance avec la pratique du tir lors d’une journée porte ouverte ou lors d’un autre évènement. Si l’intéressé veut améliorer sa manière de tirer, il peut demander une licence de tireur sportif provisoire via un club de tir. Ce qui sera souvent la solution la plus simple du point de vue administratif. Une autre possibilité est de demander une attestation au gouverneur afin d’avoir la possibilité de pouvoir tirer provisoirement en préparation pour le test pratique qui doit être fait avant de pouvoir obtenir une autorisation de détention..

D'autres infos peuvent être trouvées sur le site de: www.unionarmes.be

Daniel Beets
Président


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4 nouveaux AR publiés au moniteur Belge ce 20 octobre 2008

Rédigé par Daniel 2 commentaires
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Quatre nouveaux arrêtés d’application publiés au Moniteur Belge du 20 octobre 2008 

Ce 20 octobre 2008 quatre nouveaux arrêtés d’application ont été publiés au Moniteur Belge (voir www.moniteur.be )

Les nouveaux arrêtés concernent ce qui suit :

• un premier AR règle la nouvelle forme des documents qui sont remis dans le cadre de la loi sur les armes. Des nouveaux modèles sont imposés pour, entre autres, les autorisations de détention (« modèle 4 ») et le formulaire de transfert (« modèle 9 »).
• Un deuxième AR règle le statut de l’armurier. L’AR règle l’organisation de l’examen de la compétence professionnelle et impose le code déontologique. Union Armes organise une session d’information pour les armuriers ce 27 octobre suivant. Les armuriers intéressés qui n’ont pas encore reçu d’invitation peuvent nous envoyer un e-mail.
• Un troisième AR modifie diverses dispositions de la loi sur les armes :
- modification de l’arrêté d’application en ce qui concerne la procédure de demande des agréments
- suppression du formulaire à déposer pour acter l’importation d’une arme
- suppression d’un certain nombre d’autres AR et dispositions devenues superflues après la nouvelle loi
- introduction de l’obligation d’établir un modèle 9 dans certains cas quand une arme HFD est transférée à une association folklorique ou historique
- introduction des règles pratiques pour le tir occasionnel (en application de l’art 12,5° de la loi sur les armes). Les fédérations pourront bientôt mettre les cartes journalières à disposition.
- Les chasseurs et les détenteurs d’une licence de tireur sportif ne doivent plus présenter un extrait du casier judiciaire à l’exploitant du stand de tir, annuellement.
- Dans le stand de tir, le tireur ne doit plus mentionner que son nom. L’adresse ou le numéro du registre national ne doivent plus être notés.
* Un dernier arrêté règle les conditions auxquelles les médecins doivent satisfaire afin de pouvoir délivrer des attestations médicales en vue de la remise d’un permis de port d’arme. 

A partir de la fin de la semaine vous pourrez trouver une analyse plus approfondie de ces textes sur le site: www.unionarmes.be et que nous reprendons également sur ce site

Daniel Beets
Président
daniel_beets@telenet.be

 
 

Avis de tempête médiatique !

Rédigé par Eric Aucun commentaire
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Kaujajoki risque de devenir le Colombine finlandais !


C'est ce que nous devons craindre après le massacre survenu dans cette bourgade tranquille de Finlande ! C'est la seconde fois en moins d'un an que ce genre de drame se répète dans ce pays. Songez à l'aubaine, un massacre dans une école par un tireur détenteur d'un port d'arme cette fois dans un pays ou la législation sur les armes est souple. Nos anti tout sont sur le sentier de la guerre, reniflent le sang chaud et l' opportunité de repasser leur message de prohibition.

De Internet aux armes à feu, tous coupables sauf le meurtrier !

 

Une fois de plus tout et n'importe quoi est mis en accusation pour faire de l'auteur du massacre une victime. Victime d'une société de consommation, des jeux vidéo, d'internet et bien sur la possibilité légale de détenir des armes. Tout est mis en accusation sauf l'essentiel. La personne, le meurtrier ! C'est une dérive aberrante de nos valeurs que d'avoir plus le souci des criminels que des victimes. C'est une dérive encore plus inquiétante de placer en accusation des éléments techniques ou des communautés pour les crimes posés par des individus. 

Aller au-delà des simplismes avancés par les prohibitionnistes !

Se poser les bonnes questions apparait comme essentiel lorsque ce genre de drame survient et même à bien y réfléchir il faudrait se les poser tout le temps, faire oeuvre de débat équilibré pour envisager des solutions qui vont au-delà des simplismes prônés par les prohibitionnistes. Le droit à détenir ou à porter des armes par les citoyens doit faire partie de ce débat non pas comme une option on/off, mais bien dans le cadre d'une appréciation globale et d'une mise en perspective des chiffres des activités criminogènes liées aux armes.

Recherche de célébrité éphémère et manque de valeurs conduisent à ces dérives !

L'enseignement aussi devrait faire son analyse. Aurions-nous oublié d'enseigner les devoirs qui accompagnent nos droits ? Aurions-nous oublié d'enseigner que de devenir adulte c'est devenir responsables de nos actes ? L'empathie est elle encore une valeur enseignée ? Il ne faut pas mettre en accusation l'enseignement, pas plus que les armes ou internet, mais il faut nous interroger sur cette dérive de certains jeunes isolés du monde réel et qui à travers la violence et une action spectaculaire cherchent autant à passer à la postérité qu'a se suicider avec panache, les morts de leur condisciple n'apparaissent alors que comme un moyen de faire parler de leur mal être. Chacun estime avoir droit à son quart d'heure de célébrité disait Warholl, oui, et ces jeunes qui massacrent leurs condisciples dans des écoles ont l'air de ne rechercher que cela. Un éclair aveuglant avant de retourner à l'obscurité. De Cho Seug-Hui 23 ans tueur de Virginia Tech à Matti Jujani Saari 22 ans massacreur de Kauhajoki il y a de troublante similitude un peu comme si ceux-là étaient fascinés par la publicité et l'aura entourant les tueurs de Colombine.

Et nous, les amateurs d'armes, que pouvons-nous faire ?

Pas grand-chose malheureusement, ce genre d'événement donne évidemment un semblant de légitimité à la pensée simpliste des prohibitionnistes, un peu comme les récents déboires boursiers font les beaux jours de l'extrême gauche. Le lobby antiarme pouvant de plus contrairement à nous compter sur leurs nombreux amis dans la presse généraliste pour asséner leurs idées . Mais cela doit nous rappeler qu'une partie de notre passion doit nous conduire à faire oeuvre d'enseignement envers nos proches, nos amis, nos connaissances. Si nous étions une religion, je dirais qu'il nous faut faire du prosélytisme. La sécurité doit être une notion prépondérante, la sécurité de stockage, de transport et d'usage surtout si des enfants ou des adolescents sont présents dans des locaux ou il ya des armes.

Jeunes désoeuvrés et fascination de la mort forme un coktail potentiellement explosif!

Ce n'est un secret pour personne. L'adolescence est un moment ou l'humain prend conscience de sa mort inéluctable et une période fragile ou pour de nombreux adolescents cette mort apparait comme plus séduisante, plus valorisante que toute autre perspective d'avenir. Et la presse généraliste véhiculant une image qui associe systématiquement arme et mort violente, il n'est pas extraordinaire que des adolescents fascinés par ce coté obscure de la chose n'en vient à rechercher ce moyen technique comme substitut à leur mal vivre temporaire, mais que ces jeunes déboussolés perçoivent comme sans issue.

 

 

Il ne faut pas être choqué de l'utilisation de ce fait, il faut être préparé à contre argumenter!


Dans les jours à venir, les semaines et plus tard. Nul doute que ces massacres dans les écoles seront exploités par nos opposants. Il ne faut pas en être choqué, ni se sentir coupable de la chose. Il faut juste être préparé à contre argumenter face aux simplismes qui seront avancés par gun control et ces nombreuses annexes nationales.


Eric Blondieau, administrateur. pour la DAAA-AVWL

 

 

 

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