NRA a succes story !

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La NRA est souvent citée en Europe!

 

 

Le sigle de l'association

 

 


Comme quasi annexe du KKK ou de l’extrême droite par quelques illuminés qui malheureusement semble disposer d’un accès facilité au moyen d’information populaire pour propager leurs visions falsifiées du monde. Grâce à cette véritable entreprise de propagande, la plupart des gens développent une vision hostile de notre passion. La plupart de ces gens ne sont pas a priori hostiles à nos droits, mais le manque d’ouverture et les mensonges répétés à longueur d’année portent leurs fruits. Pour ces gens, la NRA c’est le lobby des armes dans toutes sont horreur. Même chez les amateurs d’armes européens, la NRA a parfois une connotation négative, le côté lobby semble faire peur! C’est oublier u peu vite que les anti-armes, forment eux aussi, un lobby très puissant, très actif et très nuisible en particulier en Europe. Il faut d’ailleurs critiquer le fait qu’en Belgique certaines associations semblent plus enclines à stigmatiser et à sanctionner les tentatives faites pour contrer ce fait, qu’à développer une politique de revendication contre cette vision hostile de nos activités.

 

Il faut venir de ce côté de l’atlantique pour saisir la nature et la puissance de la NRA !

 

 

L'humour est une arme!

 


Les gens qui officient au sein de ce lobby ont un but, défendre et protéger les amateurs d’armes des vexations et menaces diverses que font peser sur notre avenir et nos biens une poignée de dangereux activistes. La première différence avec l’Europe c’est une union sur les questions essentielles, c’est aussi le souci de défendre toutes les formes de tir même les plus insignifiantes. La seconde différence c’est l’engagement inconditionnel de tous les acteurs ayant des intérêts avec la communauté des amateurs d’armes.
 

 

La NRA n’est pas qu’une association d’amateurs d’armes, elle est une puissance économique et politique!


La puissance du lobby NRA est ici visible et palpable. Car la NRA n’est pas qu’une association d’amateurs d’armes, elle est une puissance économique et politique. Regarder la structure de la NRA, voir et analyser comment cette société à part entière fonctionne et se développe au sein de la galaxie que forme les tireurs, collectionneurs, chasseurs, mais aussi les professionnelles liées de prés ou de loin à l’industrie de l’armement est instructif. La NRA représente les détenteurs d’armes aux USA et les industriels qui vivent de l’industrie de l’armement supportent les actions de la NRA, ce n’est pas de l’angélisme, c’est du réalisme économique. La NRA est supportée par les clubs de tir, car dans un monde sans tireur pas de club. La NRA supporte les amateurs d’armes qui en échange orientent leurs votes pour influer le congrès dans le sens qui convient le mieux aux intérêts des amateurs d’armes, ce n’est pas de la servilité, c’est utiliser au mieux la force du groupe pour préserver les intérêts individuels de chacun. John Kerry et avant lui Al Gore ont mesuré avec exactitude la détermination des amateurs d’armes américains et surtout leur excellente mémoire politique. La force de la NRA c’est la solidarité de tous et si des divergences se font jour entre diverse tendance, cela se Régle sur le tapis vert en prenant soin de ne pas prendre des actions imbéciles et revancharde qui à terme pourrait être utilisée par le lobby anti-arme pour desservir intérêts des amateurs d’armes.
 

Une chose aussi qui est difficilement perceptible depuis l’Europe c’est que le marché US est auto suffisante!


C’est un fait, ils n’ont pas besoin de nous pour vivre et leur marché intérieur est protégé par un amendement constitutionnel, ce qui leur garantit une relative sécurité quant à leur avenir. Alors que chez nous bien malin celui qui pourrait dire à quelle vitesse nos droits en matière de détention et d’utilisation d’armes à feu vont continuer à se dégrader. Ici, les amateurs d’armes peuvent entrer dans une armurerie acheter l’arme de leur choix et prendre du bon temps avec cette arme sans avoir à passer d’interminable et vexatoire procédure administrative à répétition pour conserver le droit de détenir cette arme. Arme, qu’il ne pourra plus utiliser que de manière strictement définie. Les propositions du sinistre parti Spirit vont toutes dans ce sens, loin de se soucier des armes illégales et de leur usage pour commettre des méfaits, ce ne sont qu’une suite de petites attaques sordides contre la propriété individuelle et le droit d’usage des biens privés, le Stalinisme n’est pas loin.
 

Une autre spécificité du marché US c’est sa jeunesse relative!


Dans un pays qui possèdent pratiquement la même pyramide d’age qu’en Europe et la même répartition des richesses en fonction de cette pyramide d’age, on perçoit ici que non seulement les amateurs d’armes sont des gens issus de toutes les classes sociales, mais aussi que les catégories d’ages sont assez équitablement réparties, alors qu’en Belgique, encore une fois à cause de l’accroissement de la pression législative, le renouvellement des vocations n’est plus assuré depuis quelques années et que la moyenne d’age de certains clubs ou de certaines associations est plus proche des 65 ans que de la quarantaine active. C’est un signe que les orientations choisies par de grandes organisations chez nous pour tenter de préserver le droit de détenir et d’utiliser des armes ne rencontrent pas les objectifs escomptés, en fait les options choisies semblent plus de nature à préserver les acquis d’une caste de privilégié plutôt que de renouveler la base des tireurs actifs.
 

Chez nous, le père qui initierait son fils à sa passion serait taxé d’irresponsabilité, pas de ce cotés de l’Atlantique, c’est une des victoires de la NRA!

Et pour terminer, alors que chez nous on chasse les cibles non politiquement correctes, certains stands allant même j’usqu’à obliger à utiliser exclusivement leur cible homologuée par X ou Y. alors que chez nous il est illusoire de posséder une arme à feu avant 18 ans. Alors que chez nous, le père qui initierait son fils à sa passion serait taxé d’irresponsabilité, peut-être même se verrait-il fermement convié à une visite chez une psychologue. De ce côté de l’Atlantique, on trouve des producteurs qui développent une gamme d’armes adaptées à la morphologie de jeunes adolescents. Si votre propriété est suffisamment grande vous pouvez acquérir des dizaines de portes-cible plus ou moins ingénieux, plus ou moins coûteux pour créer votre propre stand de tir. Créer un range se résume à peu de choses, une butte artificielle ou naturelle et c’est partis, pas de lourdes enquêtes d’incidence, d’étude de sol, d’obligation de ceci ou de cela. C’est un autre monde et la NRA contribue à cette perception positive de notre passion. Ne me faites pas dire qu’il faudrait importer toute cette culture chez nous. Non seulement cela ne se conforme pas à notre mode de vie, ni à la densité de population, mais, il me semble utile de penser à importer certains réflexes qui nous permettront de survivre et peuvent être même de créer les conditions pour que les générations à venir puissent détenir et utiliser des armes à feu légalement et dans des conditions dignes.

Eric Blondieau, administrateur. pour la DAAA-AVWL

Now in the world, not in Belgium.

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Un calibre plein de qualité à souvent un avenir, sauf en Belgique en 2005 !

 

Lors de ma visite au Shoot Show j’ai enfin pu découvrir en live le calibre 17 Hornady.Une percussions annulaires qui devrait se positionner rapidement comme un adversaire de taille pour la référence du genre la 22 LR. 

 

Simplement parce que chez nous ce calibre a d’entrée de jeu été classé soumis à détention!


Pourquoi? Simplement parce que chez nous ce calibre a d’entrée de jeu été classé dans une catégorie qui le soumet à autorisation préalable d’acquisition (modèle 4, arme de défense). Alors que des fabricants de renom comme Kimber, Savage et quelques autres se lancent dans la production d’armes chambrée dans ce calibre ou proposent des conversions vers ce calibre pour des armes largement distribuées comme le 1911-A1. Chez nous de par le fait même de ce classement, ce calibre à l’image de quelques autres innovations n’a tous simplement aucun avenir. La théorie est connue, celui qui n’évolue plus régresse, la multiplication des textes de loi et le fait que ces textes n’ont d’autres objectifs que de juguler la détention individuelle d’arme, nous conduisent de facto à la régression.
 

À quoi bon rêver devant ces conversions pour carcasse 1911 à moins de 250 €!


Non seulement le voyage vers notre petite Belgique multipliera allégrement le prix par 3, mais en sus le candidat acquéreur aura encore la corvée d’entamer une procédure pour obtenir le droit d’acquérir la conversion. Une procédure complète pour un morceau d’arme, alors que le bon sens imposerait de simplement ajouter le nouveau calibre sur l’autorisation avec le numéro de série de l’annexe, mais bien évidemment cette solution « frappée au coin du bon sens » ne peut semble il avoir court dans notre bon royaume. Alors qu’en Amérique on trouve des surgardes pour des armes de type M16 dans presque tous les calibres possible, chez nous une personne ayant déjà une autorisation de guerre pour un art-15 devra obtenir une seconde autorisation du même type pour la sur garde en 22lr ou en 17 hmr, idiots, c’est le mot.
 

Les petites dérives et vexations diverses que certains amateurs d’armes rencontrent pour obtenir des autorisations devraient nous inquiéter!


Lorsque l’on a à connaître les petites dérives et vexations diverses que certains amateurs d’armes rencontrent pour obtenir des autorisations et parfois même les limitations illégales et arbitraires du nombre d’autorisation délivrée par certaines communes, certaines provinces, il faut je pense voir cela d’un œil plus inquiet que critique.
 

Une législation trop tatillonne sur des questions de ce type, une communauté sclérosée, un manque d’esprit combatif!


Par la faute d’une législation, trop tatillonnent sur des questions de ce type, touchant plus à l’amélioration d’une arme ou à la possibilité de disposer d’un outil de tir modulaire, à chaque fois adapté à la forme de tir que l’on souhaite pratiquer. Par la faute d’une passivité exagérée des amateurs d’armes, des associations commerciales ou sportives notre communauté se sclérose et risque à terme de disparaître par manque d’esprit combatif.
 

Ne plus voir émerger sur notre marché des nouveautés est un signe de dérive de nos droits!


Le fait de ne plus voir émerger sur notre marché des nouveautés ou plus exactement le fait de les voir systématiquement classées de manières défavorables en fonction de considération plus politique que technique est un signe de la substitution du droit commun par un pouvoir à tendance totalitaire. Nous ne sommes pas que victimes de cette dérive de notre état de droit, notre passivité, notre manque de revendication constructive. Notre goût immodéré pour l’individualisation des traitements et la collectivisation des sanctions nous conduit à vivre de plus en plus dans un monde ou nos droits s’étiolent ou ceux -ci sont abrogés pour de pseudo grand principe humanitaire ou sécuritaire. 


Eric Blondieau, administrateur. pour la DAAA-AVWL

OH, CES LOIS SUR LES ARMES

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Quelques faits intéressants qui font également partie de la réalité :

Mi-janvier un garde du corps de Michael Moore a été arrêté sur l’aéroport de New-York pour port d’arme illégal. Son permis de port d’arme n’était pas valable dans cette ville. En soi un petit incident, à part que de cette façon il a été mis à jour que Michael Moore, ce « chevalier blanc » qui critique le peuple américain sur sa « culture de la peur » et son « obsession » pour les armes vit lui-même la même vie qu’il critique. Vous savez, cet air de : »les autres ne peuvent pas, mais moi bien…… » !

Toujours à New-York, l’hebdomadaire TIME MAGAZINE a fait une enquête, il y a quelques années, auprès des plus fervents défenseurs des lois très restrictives sur les armes dans la ville pour « augmenter la sécurité », d’où il est ressorti que 75% des intéressés avaient demandé et obtenu un permis de détention d’arme. Vous savez, cette mentalité de : »Les autres ne peuvent pas, mais nous bien….. ». Entre-temps New-York est une des villes ayant le taux de criminalité le plus élevé des Etats-Unis.

Jusqu’à ce jour, nous n’avons pas encore connaissance de noms de personnes de l’entourage d’Adolf HITLER qui ne possédaient PAS d’armes après l’interdiction de possession d’armes pour les particuliers en 1935. Vous savez, cette mentalité de : » Les autres pas, mais nous bien…. » Nous savons bien aujourd’hui pour quelles raisons !

Aux E.U., lors d’un vote au 29 septembre 2004 le parlement national a rejeté un décret, voté par le « Disctrict of Columbia », reprenant des directives encore plus sévères sur la détention d’armes par les particuliers (DC avait pourtant déjà la législation la plus restrictive du pays depuis les années 70). Ce décret était bizarre car la ville de WASHINGTON DC est déjà la ville proclamée « la ville comptant le plus de criminalité des E.U » ces 14 sur 15 dernières années ! Dans 38 autres états, par contre, les lois ont été assouplies, entraînant une baisse généralisée de la criminalité !

Le SUNDAY TIMES du 16 janvier 2005 a publié un article disant que le nombre annuel de crimes exécutés à l’aide d’armes, a doublé depuis 1997 (l’année où une loi sur la détention d’armes excessivement restrictive avait été votée et mise en application) en Grande-Bretagne. Au total 3995 personnes ont été blessées par armes entre avril 2002 et mars 2003. Chez les blessés grave 1/3 l’était par armes à feu de poing. Les premiers chiffres de 2004 indiquent une continuation de l’augmentation des cas. Le gouvernement est inquiet parce qu’il avait promis une augmentation de la sécurité après l’introduction d’une loi drastique sur les armes. De plus, le gouvernement prône actuellement la possibilité de légitime défense au domicile, même avec des armes à feu, face à la flambée de cambriolages avec violence ! 

En Italie, où la loi sur les armes est plus sévère que chez nous, la MAFFIA aurait, suivant nos journaux, un chiffre d’affaires 2x plus grand que FIAT, du aux diverses pratiques commerciales ILLEGALES, dont le TRAFFIC D’ARMES. Sans autre commentaire.

En Belgique le nombre de suicides est un des plus élevés de l’Europe avec seulement un petit pourcentage à l’aide d’armes à feu. Apparemment, il ferait de moins en moins bon de vivre dans notre pays avec ses interdictions de plus en plus nombreuses et ses droits de moins en moins évidents (voir le nombre élevé des jeunes suicidaires, sans espoir d’avenir convenable). La possession d’armes ne joue pas un rôle significatif dans ces actes de désespoir.

Dans notre pays et dans toute l’Europe des personnes immigrent d’autres pays et donc d’autres cultures, où la possession d’armes à partir de 16 ou 18 ans fait souvent partie de la caractéristique culturelle. Dans ces cultures les règlements de compte « pour l’honneur » ou par vengeance sont souvent socialement acceptées (annuellement des centaines de femmes sont tuées parce qu’elles auraient « déshonorées la famille »). Cette caractéristique culturelle est importée dans notre société, ce qui entraîne une hausse de la criminalité. Nos dirigeants ont tendance à vouloir durcir les lois (notamment celles sur la détention d’armes légales) et de restreindre d’avantage nos libertés pour freiner cette évolution. Ce qu’ils oublient malheureusement, c’est que ces personnes utilisent des armes illégales, ce qui fait que ce n’est que la population d’origine qui est touchée par ces lois, sans que le problème ne soit résolu. 
 

Une approche plus spécifique d’intégration de nos hôtes dans notre culture pacifique serait plus appropriée qu’une restriction de nos libertés.


De ce qui précède, certains pourraient vouloir conclure que nous plaidons pour une possession généralisée d’armes. Pourtant, rien n’est moins vrai. La possession d’armes doit certainement être encadrée par des lois, seulement, des lois trop restrictives entraînent d’une façon certaine le contraire du but envisagé (c.a.d. une plus grande sécurité). 

Les quelques faits énoncés ci-dessus ne sont qu’une illustration comme confirmation qu’ »il n’est pas aussi simple d’instaurer des interdictions pour résoudre des problèmes ». Dans la majorité des cas la solution se trouve dans un tout autre domaine que celui qui est concerné et pour une grande partie dans le domaine social, qui dépend lui-même du climat économique. Les chiffres sur la criminalité japonaise sont très éducatifs à ce sujet : la hausse des chiffres de la criminalité sont en parfaite concordance avec la diminution de la croissance économique.
 

La paix n’est qu’un équilibre fragile entre pouvoirs. La liberté est une condition pour garder cet équilibre.

 

SALUTATIONS AMICALES


DANIEL BEETS

 

La saga des autorisations

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Pourquoi les belges ne sont-ils pas égaux devant les délais de délivrance des autorisations ?


En 2002, lorsqu’est née l’intention de créer une association de défense des droits des amateurs d’arme, une des idées d’articles qui s’est rapidement imposée était « pourquoi les belges ne sont-ils pas égaux devant les délais de délivrance des autorisations? ». Quelque temps plus tard, lorsque la DAAA-AVWL a vu le jour, j’avais encore cette idée couchée sur un bout de papier et j’ai commencé à glaner les informations relatives à cette disparité.
 

Je suis longtemps resté partagé entre l'envie de diffuser ce travail et la peur de faire plus de tort que de bien!


Nous voilà en 2005 et après 2 ans de collation de données, je suis parvenu à un portrait de la réalité belge en cette matière. Je suis longtemps resté partagé entre l'envie de diffuser ce travail et la peur de faire plus de tort que de bien. En effet pour 75 % d’entre vous les relations avec votre administration se passent normalement et 25 % des personnes satisfaites se déclarent même enchantées de la qualité et de la vitesse du service qui délivre les autorisations. De fait et en se basant sur les données récoltées, seuls 4 % des échanges entre citoyens et administrations aboutirait à un litige et pour 21 % des informations reçues seul le délai de délivrance des documents est pointé comme source de litige.




Les séries 1 à 3 représentent les litiges (refus, tracasserie, délais), les séries 4 et 5 représentent les cas ou cela se passe bien.

C’est encourageant de savoir que 4 % seulement des demandeurs vont rencontrer des problèmes avec leur administration!



Seulement quatre pour cent, si le non-respect des délais est évidemment un problème à part entiere, il convient de dissocier celui-ci des cas ou l'abus de pouvoir ou l'interprétation abusive des textes légaux conduit à pénaliser des citoyens qui ne réclament que l'application de leur droit.
 

Je n’ai retenu que les trois documents les plus souvent demandés!


Après avoir construit cette première image basic, la seconde question est de cerner les points de friction entre l'administration et les candidats détenteurs d’armes. Pour que les choses soient aussi claires que possible, j’ai exclu les dossiers relatifs à des demandes non standards comme la demande d’un agrément de collection par exemple. Je n’ai retenu que les trois documents les plus souvent demandés à savoir une autorisation modèle 4 pour une arme dite « de défense », une autorisation modèle 4 pour une arme dite « de guerre » et le « port d’arme » délivrée pour la pratique du tir sportif.



Répartition des collections par province.

 

On peut donc affirmer que ce n’est pas le fait de demander sa première arme qui soit la cause de problème!



Est-ce votre première demande? C'était une de mes premières questions aux amateurs d'armes, ensuite « avez-vous déjà des armes déclarées chez vous ? ». C'est important de le savoir, car on peut légitimement penser que les nouveaux demandeurs ne donnent pas les informations qui sont nécessaires ou éventuellement se trompent de service pour introduire leur demande. Peut-être aussi leur demande suit-elle un déménagement récent qui expliquerait pourquoi l'administration ne parvient pas à collecter les informations. Une courte majorité 58 % en était à leur première demande, mais les autres étaient déjà titulaires d’une ou de plusieurs autres armes. On peut donc dire sans trop se tromper que ce n’est pas le fait de demander sa première arme qui soit une cause de problème. Ici aussi, il faut souligner que souvent les administrations encadrent bien la demande du candidat et l’informe des démarches qu’il doit effectuer pour obtenir son autorisation. Ainsi que de la durée estimée pour le traitement de la demande avec quelques étirements par rapport aux dispositions légales, il n'est pas rare d'annoncer des délais de 6 mois à 1 an là ou le législateur a imposé 3 mois. Eh oui, c'est le premier bémol de cette enquête, le délai moyen de délivrance d'un document relatif à la détention d'armes à feu n'est que très rarement inférieur à la limite maximum fixée par le législateur. En fait, il n’y a plus que les anti-armes ou quelques dinosaures du journalisme pour croire et faire croire que les armes en Belgique sont en vente libre. C’est certainement vrai pour les truands, mais pas pour les citoyens responsables.



Répartition des délais par province.

 

Dans l’immense majorité des cas, les administrations n’informent pas qu’un problème enraye la procédure!



Ensuite je voulais savoir la nature du blocage et si l’administration avait communiqué sur le blocage. Ici l’image se casse, dans l’immense majorité des cas les administrations n’informent pas qu’un problème enraye la procédure de délivrance du document, ce n’est que lorsque le citoyen s’inquiète du délai et de l’absence de réponse que la communication s’amorce et encore pas toujourdans le bon sens. Je cite l’exemple de ce monsieur qui ayant remplis un formulaire de demande pour un pistolet a téléphoné 3 mois après l’introduction de la demande pour s’entendre dire que sa demande était classée sans suite pour la simple raison que la fonctionnaire chargée de l’enquête avait jugée le formulaire incomplet ! (Le monsieur marié, sans enfant avait simplement laissé la case nombre d’enfant vide plutôt que d’y mettre le zéro comme demandé). Il a dû remplir une nouvelle demande et lorsqu’il c’est inquiété de savoir si cette fois si son formulaire était correctement rempli, la fonctionnaire lui a déclaré « je vous le dirais…. Dans trois mois ». Cet exemple est caricatural du genre de crispation qui peut être rencontré par le citoyen demandeur d'une détention d'arme. 



Répartition des litiges par province.


Dans la même idée du voyage en absurbdie, j'ai cet exemple d'une détention annulée parce que le demandeur n'est pas venu la chercher!


Au moment ou le demandeur c'est inquiété de l'état d'avancement de son dossier, il lui fut répondu qu'il n'était pas encore en ordre et quelques semaines plus tard un autre policier lui a indiqué que comme il n'était pas venu chercher sa détention celle-ci avait été annulée, le citoyen s'insurge du fait qu'il s'est inquiété du délai plusieurs fois par téléphone, mais rien n'y fait, il doit refaire toute la procédure en prenant soin cette fois de ne communiquer avec l'administration que par recommandé. Je pourrais encore citer ces administrations où des fonctionnaires décrètent qu'ils ne délivrent qu'une autorisation par an, qui refusent de délivrer un dépôt d'armes ou qui déterminent les calibres qu'ils autorisent!



Répartition des tireurs par province.


En fait, on touche ici au fond du problème!



La législation sur les armes définit bien les armes, la catégorie ou elles se rangent et qui peut ou ne peut pas acquérir une arme à feu. Les textes belges malgré les efforts de certains politiciens en mal de publicité restent aisément lisibles et sont rarement ambigus quant au classement d'une arme dans telle ou telles autres catégories. En fait, la plupart des blocages surviennent, soit à la suite d'un conflit de personne, soit par le choix du fonctionnaire ou de l'administration d'enrayer le système. Les recourt contre se genre d'abus existent sur le papier, mais dans la réalité aller au conseil d'État faire casser une décision est une procédure lourde et souvent l'absence de sanction contre l'administration qui a injustement brimé un citoyen donne au fonctionnaire abuseur un sentiment d'impunité.
 

Les cas litigieux rencontrés ne sont pas équitablement répartis dans le pays, mais ils se concentrent autour de quelques administrations!


Cela ressort bien de l'analyse des cas qui constituent la base de cet article. Les cas litigieux rencontrés ne sont pas équitablement répartis dans le pays, mais ils se concentrent autour de quelques administrations. Ce choix de ne pas servir le citoyen, de ne pas lui offrir le service impartial du traitement rapide de son dossier, n'est pas nécessairement l'oeuvre des hommes de terrain, parfois les consignes viennent d'en haut. Malheureusement quelques soit l'origine du blocage administratif le résultat est le même un citoyen respectueux des lois de son pays est pris en otage par une administration qui oublie qu'elle n'est pas là pour interpréter une loi selon ces choix, mais bien pour exécuter les dispositions de cette loi.
 

Nous ne sommes pas en présence d'un problème généré par des textes ambigus, ni par une demande « téméraire » d'un citoyen!


Mais bien de blocage administratif provoqué à un moment par un élément qui outrepasse ces fonctions et bafoue le droit des citoyens. C'est pourquoi, j'ai hésité à publier ceci. Dans un pays idéal, on peut imaginer que dénoncer les dysfonctionnements du système inciterait les administrations à revoir leur chaîne de décision. Mais ici, dans une structure aussi politisée, le risque de voir les services qui font leur travail honnêtement et rapidement au profit des citoyens se faire rappeler à l'ordre parce que d'autres ne jouent pas le jeu honnêtement est réel.
 

Pourquoi, j'ai amalgamé le volet police local et j'ai supprimé le nom des provinces des graphiques!


C'est pourquoi, j'ai amalgamé le volet police local et que j'ai supprimé le nom des provinces des graphiques. Les graphes restent suffisamment parlant et le fait que l'on ne puisse pas identifier les services ou cela coince régulièrement devrait suffire à garantir la paix aux gens qui dans ces services travail honnêtement et n'oublient pas que leur fonction est d'être au service du citoyen.



Des solutions pour changer cela!


Il y a bien évidement les utopiques comme dépolitiser l'administration. Ce qu'il faut déduire de cela c'est que les problèmes que nous rencontrons pour faire valoir nos droits sont davantage liés aux interlocuteurs que nous rencontrons plutôt qu'a une éventuelle carence en terme de texte ou de précision technique. Dans ce contexte, la pire des choses pour les amateurs d'armes belges serait un système centralisé, car il suffirait d'un seul fonctionnaire anti-arme à un poste stratégique pour enrayer toute la machine. Il n'apparaît pas plus utile de vouloir réformer les lois, celle -ci fonctionne bien. Une solution spécifique au problème de dépassement de délais pourrait être par exemple un contrôle étapes par étapes de la demande. C'est à dire la possibilité pour le demandeur de voir l'état d'avancement de sa demande. La possibilité aussi dés qu'un blocage survient d'identifier se qui cause le blocage et de faire en sorte d'éliminer ce problème. C'est frustrant en effet de s'entendre dire au bout de trois mois d'attente que ce qui a bloqué la procédure est apparu dès l'introduction de la demande. On pourrait aussi imaginer que pour les personnes possédant déjà des armes la délivrance d'une nouvelle autorisation se fasse « automatiquement » puisque le souci de sécurité n'existe plus. En effet, puisque la personne détient déjà une ou des armes, le fait qu'elle détienne ces armes démontre qu'elle remplit les critères et ce n'est pas le fait de détenir une arme supplémentaire qui risquera d'accroître un éventuel problème. On peut aussi imaginer que l'enquête faite soit valable pendant 12 mois après sa clôture, cela éviterait à chaque demande de recommencer toute la procédure j'usqu'au ridicule. Je cite l'exemple de ce monsieur qui ayant acheté 2 armes en 1 mois s’est vu lui et son épouse convoquée deux fois à la police à une semaine d'intervalle par le même agent pour répondre aux mêmes questionnaires types.



Encore une fois, on constate que le système peu fonctionner de manière honorable!


Malheureusement, une très petite quantité d'individus, s'échinent à faire de l'application d'un droit, l'exercice d'un privilège, le leur. Une société ou le pouvoir trouve plus simple de réformer les Régle à l'encontre de ces citoyens, plutôt que de réformer son administration à l'application des Régle existantes est une société malade. C'est un devoir citoyen que d'exiger un travail rapide et équitable de l'administration. De nombreux politiciens ont oublié par lacette ou par paresse qu'avant même de réformer les lois, ils avaient le devoir de se soucier de l'application des lois existantes par les administrations.

Eric Blondieau, administrateur. pour la DAAA-AVWL

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