C’est calme….. Trop calme.

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L’annonce du projet Onkelinx avait fait l’effet d’une bombe.


De nombreuses réactions, quelques actions et démarchages du monde politique. Une réaction globale de madame la ministre de la Justice disant en gros que nous n’avions rien compris et que nous avions tort de nous inquiéter et ensuite silence radio.



Le projet va revenir avec son avis du conseil d’État d’un jour à l’autre.


C’est à ce moment qu’il sera à nouveau vulnérable. Le risque existe et le silence fait autour du projet renforce cette hypothèse que les députés du PS et d’autres formations politiques ayant de longue date affiché leur hostilité à l’encontre des tireurs, chasseurs et collectionneurs tente le coup de force pour faire passer le texte.



Il convient par conséquent de rappeler une fois encore que ce projet n’apporte aucune garantie!


Il convient par conséquent de rappeler une fois encore que ce projet n’apporte aucune garantie aux amateurs d’armes de pouvoir conserver des biens qu’ils ont légitimement acquis et qui sont leur propriété. Que ce projet va largement au-delà de la circulaire européenne régissant le droit relatif à la détention et à l’usage d’armes à feu! Que ce projet enfin vise selon l’aveu même de madame la ministre à réduire considérablement le nombre de détenteurs d’armes légales dans le pays. Cette déclaration d’intention et les nombreuses incertitudes que fait planer sur les amateurs d’armes le projet nous inquiètent fortement et nous comprenons difficilement en conséquence les appels au calme et à l’inaction lancée par certains. La menace qui pèse sur les détenteurs légaux d’armes est réelle et lourde. 



Il nous semble néanmoins que cette accalmie est propice pour envisager des actions.


Plutot que d’être contraint à la réaction voire même à la gesticulation. Notre association aimerait trouver un consensus et un engagement à défendre les points suivants. Cette période est propice à ce genre d'initiative.



Les armes qui ne changent pas de propriétaire restent dans leur état d’origine.

Les armes qui suite à la modification du texte de loi changeraient de catégorie resteraient non seulement propriété de leur propriétaire pour une durée indéterminée (voir proposition ci-dessus), mais de plus les actuels propriétaires ne seraient pas soumis à l’obligation d’adapter leurs biens aux nouvelles normes et conserveraient le droit d’utiliser leurs biens dans des stands de tir. Cette disposition transitoire s’éteindrait en cas de cession, de vente ou de don de l’arme en question qui redeviendrait à ce moment seulement soumise aux règles instaurées. Cette mesure nous semble bonne pour deux raisons principales. Primo, elle rend confiance dans l’état, dans la mesure ou des citoyens ne se retrouvent pas spolié de biens qu’ils ont légitimement acquis, secundo il est plus facile pour un agent de la force publique de contrôler la date de délivrance d’une autorisation par rapport à une date d’entrée en vigueur d'une loi que de contrôler le fait qu’une arme réponde en tout point aux nouvelles prescriptions du texte légal. Il faut encore ajouter pour être précis que certaines armes s'avèrent difficilement modifiables, voire impossibles à modifier. Cette mesure est une vraie mesure citoyenne puisqu’elle met en avant que des gens qui n’ont par le passé jamais enfreint la loi ne se retrouve pas criminalisé par une modification de la loi.



Les collections restent non limitatives.


Les collectionneurs se retrouvent aussi menacés par le projet Onkelinx. Notre association s’inquiète de la dérive du droit qui consiste à revoir a posteriori un motif de collection et à limiter la possibilité de collectionner les armes modernes. Les collectionneurs ne posent aucun problème de sécurité. À ma connaissance, les +-2500 agréments délivrés ne causent aucun souci en terme de sécurité. Limiter, ces personnes alors que nombres de ces collectionneurs ont pris un agrément pour préserver leurs armes est un mauvais signal donné quant à la confiance que le citoyen doit avoir dans les institutions. Nous demandons ici aussi à ce que les agréments déjà délivrés soient considérés comme acquis et que les futurs agréments ne soient pas par la sévérité d’un texte de loi vidé du principe de ce qui forme une collection. Cette manière tolérante d’envisager la législation et son application est aussi un gage de préserver des pièces de notre patrimoine.



On fige la loi.


Le droit qui régit notre activité a déjà connu de multiples réformes et lorsque la pression populaire ou le bon sens font capoter un projet, c'est pour revoir ce projet à peine modifié représenté par un tiers quelques mois plus tard. Cette politique des petits pas doit cesser. Ce n'est pas sain dans un système démocratique que les citoyens soient sans cesse sur la sellette. Cela nuit gravement à l'esprit citoyen et apporte de l'eau au moulin des extrémistes. Il faut obtenir un stop législatif sur le détricotage de nos droits.



Notre communauté à besoin d’un signal fort. Nous avons besoin de restaurer notre confiance dans les institutions.


Ces demandes sont loin d’être des utopies, ce ne sont en fait que des aménagements de bons sens qui respectent les engagements antérieurs que le citoyen détenteur d’arme à pris envers les autres citoyens du pays. À l’heure ou des politiciens nous vante et essaye de nous vendre le neo civisme et la citoyenneté responsable, il ne me semble pas inutile de souligner que les amateurs d’armes forme une communauté qui à largement et massivement démontré par le passé qu’elle était consciente de ses devoirs envers l’état, cette communauté revendique aujourd’hui les droits liés à ces devoirs, ne pas accorder fois à ces requêtes serait un signal très négatif en terme de civisme et de rapport à la citoyenneté.



Nous avons un devoir de vigilance vis-à-vis de nos institutions et nous avons le droit de demander à ce que nos spécificités soient pris en compte par nos dirigeants.

Il n’y a rien d’inacceptable ni dans nos demandes, ni dans la manière de le faire et ce combat est le combat de chacun des membres de notre communauté. Dans ce contexte, il me semble difficilement acceptable de voir perdurer une logique d’opposition ou de suspicion entre nous, de même que doit apparaître comme inacceptable le fait de se servir du jeu politique pour tenter d’accroître sa puissance au sein de la communauté. Ce dernier jeu est de plus nuisible à tous dans la mesure ou le monde politique l’utilise pour imposer des idées contraires à nos intérêts.
 

 À l'heure où BHV risque de faire capoter le fédéral.

Il convient de définir les points qui seront à proposer aux politiciens lorsqu'ils nous démarcheront pour obtenir nos voix. C'est proposition ne sont pas utopique et je pense qu'un consensus peut être trouvé sur ces points, même auprès des gens qui n'adhérent pas à la DAAA-AVWL. Libre à eux d'aller défendre individuellement ou derrière d'autres couleurs ces points. Si demain nous avons le choix de rester tous des amateurs d'armes actifs, au fond, il importe peu de savoir qui a le plus fait avancer la cause.

Eric Blondieau, administrateur. pour la DAAA-AVWL

Cinq ans

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C'est le tarif pour délit d'opinion.

Nos trois administrateurs pris à partie par le Conseil d'administration de l'URSTBF ont donc été exclus de la fédération pour cinq années. La faute qui leur est reprochée n'existe pas. Lisez le courrier qui leur est reproché et analysez-le. À aucun moment, il n'est dit qu'une fédération concurrente doit être créée. 


Il y est souligné la nécessité de garder une pluralité de choix pour les personnes qui seraient en porte à faux avec la « vision » de la fédération.

Certains clubs peinent aujourd'hui à remplacer leur membre ou leur équipe d'animation vieillissante et le fait pour ces clubs de pouvoir accueillir du sang neuf apparaît comme vital pour la survie de ces clubs. Dois-je vraiment préciser qu'un nombre élevé de clubs est autant d'endroits ou les citoyens sont susceptibles de découvrir notre activité et notre sport? Cette pluralité est un gage de pérennité pour notre activité et une possibilité supplémentaire de peut-être y trouver les champions de demain. Les gens devraient avoir la possibilité de s'inscrire dans un club proche de leur domicile librement plutôt que de se retrouver contraint d'adhérer à une structure fédérale dont ils ne partagent ni les buts, ni les valeurs. Seuls quelques clubs forcément surpeuplés offrent cette possibilité de double appartenance. Nous ne voyons pas en quoi cela menace de quelques manières que ce soit l'existence et les objectifs de la fédération.
 

Cinq ans pour avoir dit que certains clubs en Wallonie étaient dotés de cette particularité.

Dans ces stands de tir, des tireurs fédérés et non fédérés pratiquaient leur sport ou leur loisir dans le respect des choix de tous sans que cela ne pose de problème à personne sauf visiblement au C.A. de la fédération. Cinq ans pour énoncer un fait prouvé et connu de tous, alors que l'expérience que nous avons démontré que cette réalité n'est nullement un frein a une pratique sécurisante et sportive de notre activité.



En sanctionnant nos trois administrateurs, la fédération a commis trois fautes.

La première est de dire qu'à ces yeux une personne physique est responsable des actes qu'elle pose pour compte d'un conseil d'administration, ceci risque d'être lourd de conséquences si d'aventure un juge décide de suivre cette voie. Cela revient à nier la liberté d'association ou la possibilité de s'exprimer pour les membres d'une association. Imaginez-vous les conséquences si demain cette fédération devient une structure semi-étatique incontournable pour qui veut détenir et utiliser une arme à feu?

La seconde c'est de sanctionner sur un plan sportif des membres pour un délit d'opinion. En effet, nos trois administrateurs n'ont commis aucune faute qui relève de l'éthique sportive ou de la pratique sportive. Ils sont sanctionnés pour avoir exprimé une idée générale ayant pour but de continuer d'assurer le droit de détenir et d'utiliser des armes à feu légalement pour le plus grand nombre de personnes possible. Pour avoir voulu pérenniser le libre accès de ce plus grand nombre aux stands de tirs du pays, ces gens se voient, aujourd'hui interdit de pratiquer leur loisir. Que la fédération sanctionne des membres qui seraient alcoolique, violent, dopé, tricheur cela peu se comprendre. Que la fédération avalise les décisions disciplinaires d'un club plutôt que de les contester, on peut aussi l'imaginer. Encore que dans ce dernier cas, j'opterais personnellement pour une procédure de conciliation voire d'une proposition de reclassement du membre mis en cause dans un autre club, si un doute subsiste quant à la réalité de l'infraction.

La troisième faute enfin est liée aux statuts de la fédération. Si j'ai bien lu les textes et si ceux que je possède sont exacts la peine maximum qui peut être infligée à un membre pour une faute lourde relative à la pratique sportive est de deux ans de suspension ceci avant même d'envisager une radiation à vie pour une faute ultérieure. Alors, pourquoi cinq ans? Pour ma part, la réponse est évidente c'est une tentative pour nous contraindre au silence. Cinq ans c'est la carotte au bout du bâton pour faire avancer le baudet comme on dit chez moi. La perspective que peut-être si vous vous faites oublier, on vous réintègre après être passé sous les fourches Caudinne.



Lorsque ce lamentable cirque menace et sanction a été lancé, j'étais en colère.

Je suis un des fondateurs de la DAAA-AVWL. Lors de la création de notre association, j'avais une vision de ce que nous pourrions implémenter pour essayer de conserver nos droits. J'avais conscience aussi que la faiblesse de nos moyens allait être un handicap et la certitude de me faire quelques ennemis. Je n'ai jamais imaginé que les frictions que nos positions allaient engendrer avec les fédérations sportives conduiraient à cette débauche de haine contre des personnes, des bénévoles qui s'investissent pour préserver les droits de tous les gens. Pour la partie néerlandophone du pays, mon analyse s’est révélée exacte. En Wallonie, j'ai sous-estimé lourdement le potentiel de haine généré contre nous. J'avoue avoir aujourd'hui encore beaucoup de mal à intégrer de manière cartésienne le pourquoi de cet acharnement. Cette fracture inexistante entre les intérêts des amateurs d'armes et des sportifs fait le jeu des politiciens hostiles à nos droits. La désinformation générée contre nous à mainte reprise dans les sphères politiques génère chez ces gens le sentiment qu'ils pourront obtenir aisément des concessions importantes contre certaines catégories d'amateur d'armes. Je le répète, ce marché est un marché de dupe, et chaque détenteur d'armes en Belgique paiera tôt ou tard cette politique de la courte vue.



Il ne doit exister aucune différence de traitement entre les personnes qui pratiquent le tir.

Instituer cette différence, c'est mettre en place une logique de segmentation nuisible à l'ensemble des amateurs d'armes. C'est placer le doigt dans un engrenage dont nous ne contrôlons, ni la vitesse, ni la force. Si certains peuvent voir et penser tirer avantage des dispositions des textes actuels. Il faut oser leur dire encore et toujours qu'ils sont victimes d'une dangereuse illusion.


J'ai longtemps hésité à placer ce texte en ligne.

Non pas par peur de sanction à mon égard, mais par peur de ne pas être compris. Mon souci, le souci de Daniel, Christian et Xavier, c'est nous, nous tous. Toutes les personnes qui détiennent des armes et veulent les utiliser pour des motifs légitimes. Ce n'est pas de l'altruisme, nous ne sommes pas de grand seigneur, nous défendons notre passion et la vôtre. C'est simple, c'est basique. Notre plus cher désir est qu'un jour une structure comme DAAA-AVWL soit superflue et que nous puissions à nouveau passer plus de temps sur les pas de tir que dans les bureaux des ministères.



Merci, pour terminer aux membres de la fédération qui n'ont pas avalisé la demande de suspension.

Il faut du courage pour oser exprimer des opinions adverses. Merci au CA de la fédération d'illustrer aussi parfaitement le fait qu'une position de monopole est une nuisance pour le bien-être et les libertés citoyenne. 



Le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument.


Eric Blondieau, administrateur. pour la DAAA-AVWL

Réponse au président du PS.

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Plusieurs de nos membres ont reçu une réponse de Monsieur Di Rupo président du PS. Comme suite à cette réponse, il nous a semblé intéressant de développer davantage notre argumentaire. Vous trouverez ci-après le courrier adressé au président du PS.

Bonne lecture.
Eric.


Wezembeek-Oppem le 10 avril 2005

Cher Monsieur Di Rupo,

Plusieurs de nos membres nous ont transféré la réponse que vous leurs avez fait parvenir suite aux inquiétudes qu’ils avaient exprimés au sujet de la nouvelle proposition de loi sur les armes, introduite par Madame Onkelinx.

Permettez-nous d’exprimer notre incompréhension quand aux arguments avancés :

1) Une fois de plus nous devons vous avouer que nous ne voyons aucun point qui ne serait pas déjà en concordance avec la directive européenne. Notre loi de 1991 nous semble tout à fait conforme aux exigences de cette directive. Par certains points notre loi est même plus restrictive que les dispositions de la directive.

2) Les raisons que vous évoquez pour soumettre la vente dite « libre » d’armes au contrôle plus stricte par les autorités peut être résolu très facilement dans le respect des libertés démocratiques des citoyens honorables en instaurant une simple obligation de demande d’un certificat de bonne vie et mœurs à la police, préalable à l’acquisition d’une arme de ce type. Cette démarche serait beaucoup moins lourde administrativement pour les services de police et certainement aussi efficace que les mesures proposées dans le projet de loi. La confiance dans l’état augmente et les armes restent connues et traçables. Les saisies d’armes en cas de comportement douteux peuvent êtres réglées beaucoup plus efficacement via le code pénal qui lui est en place pour légiférer sur ce type de comportement. Nous pensons d’ailleurs que ce code pénal devrait être revu sérieusement afin que les actes criminels à l’aide d’armes à feu soient jugés plus sévèrement qu’à l’heure actuelle.

3) Les chasseurs peuvent déjà acheter librement leurs armes dans le but de vivre leur loisir. Le statut de tireur sportif que vous évoquez pour les tireurs est tellement exclusif comme exprimé dans le décret de la région Francophone, que seule une minuscule minorité de tireurs, répondant aux exigences de ce statut, pourrait en profiter. Ce qui cause un préjudice important à la grosse majorité des tireurs. Nous sommes d’avis que tout tireur, tirant avec une arme légale dans un stand de tir reconnu est un tireur sportif. Une distinction plus élaborée n’est absolument pas nécessaire, à part au sein même des fédérations qui peuvent faire la distinction entre les simples tireurs sportifs de loisir et ceux qui font la compétition de haut niveau et qui doivent répondre à des critères internationaux plus strictes. 

4) La motivation que vous évoquez pour justifier la délivrance uniformisée des autorisations de détention nous semble sans fondement vu que les gouverneurs devront de toutes façons se conformer à l’enquête effectuée par les corps de police de la proximité du demandeur, alourdissant seulement inutilement encore la procédure administrative.

5) L’accès à la profession d’armurier est actuellement déjà tellement difficile qu’une augmentation des conditions risque de tuer la profession par manque de candidats. De même pour les collectionneurs et les intermédiaires.

Tous les motifs évoqués ainsi que ceux de Madame Onkelinx sont des motifs qui ont déjà été évoqués dans d’autres pays afin de justifier l’instauration de lois plus restrictives. Malheureusement, jusqu’à ce jour dans aucun des cas la sécurité des citoyens n’a été améliorée. Au contraire, dans tous ces pays la criminalité et l’insécurité, aussi bien familiale que publique ont augmenté. Les drames familiaux n’ont pas diminué, ni les suicides, au contraire. Les accidents ont augmentés à cause de l’augmentation spectaculaire de la prolifération d’armes illégales (+300% en Grande-Bretagne)
Nous vous demandons de prendre la peine de faire vérifier et de comparer les données des différents pays par un organisme neutre et sans préjugés, comme cela se fait dans une grande partie des pays démocratiques. Les chiffres sont disponibles facilement.

Nous sommes d’avis que des mesures doivent être prises là où elles sont nécessaires : au niveau de la répression de la criminalité, mais également au niveau de la qualité de la vie, c'est-à-dire : 

1) de l’enseignement où les valeurs humaines devraient à nouveau être inculquées à nos jeunes. Actuellement ils sont malheureusement noyés dans les libertés et les droits pour être écrasés ensuite par les contraintes, les obligations et les interdits à leur majorité. Eléments qu’ils n’ont pratiquement pas connus durant leur jeunesse. Cette situation crée des tensions aussi bien chez les jeunes eux-mêmes que chez les adultes.

2) La situation sociale devrait également retenir beaucoup plus l’attention afin que les citoyens reprennent de l’espoir dans leur façon de vivre et dans un avenir plus attrayant.

La criminalité et l’insécurité sont en général majoritairement le fait d’un déséquilibre dans la situation sociale et/ou économique de la population. Toute aggravation de ce déséquilibre génère encore plus d'insécurité et plus de criminalité. Le Japon est un exemple représentatif de cette réalité où les statistiques de la criminalité augmentent en concordance avec la diminution de l’activité économique. Seules des mesures dans ces domaines peuvent améliorer la situation. 

Toujours à votre disposition pour plus d’informations, nous vous prions d’agréer, cher Monsieur Di Rupo, l’expression de notre parfaite considération.

DANIEL BEETS
VICE PRESIDENT
GSM : 0498/54.54.55
E-MAIL : daniel_beets@telenet.be
CHEMIN D’OUDERGHEM 41
1970 WEZEMEBEEK-OPPEM

Red Lake,Minnesota.

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Un nom de plus à ajouter sur la trop longue liste des « mass murder » dans des établissements scolaires aux USA


Un drame qui va être exploité par le lobby anti-arme puisque celui-ci utilise sans vergogne ce genre d'événement. Je ne sais pas vous, mais moi, lorsque j'entends à la radio qu'un meurtre ou un massacre a eu lieu, je tends l'oreille et lorsque ce drame a été perpétré avec autres choses qu'une arme à feu, je pousse un soupir de soulagement. Ce n'est pas que je minimise le drame que doivent vivre les victimes de cette agression, mais au moins dans leur cas ne devront-elles pas affronter en plus l'attitude d'une partie des médias pour qui la responsabilité de l'agresseur se voit diminuée par le fait qu'il a utilisé une arme à feu. Cet effacement de l'humain derrière l'outil de son crime est une forme de lâcheté.

Le jeune homme qui a commis cette abomination à Red Lake n'était pas un monstre.

Il s'appelait Jeff Weise, avait 17ans, vivait chez ces grands parents depuis le suicide de son père et l'internement psychiatrique de sa mère, Selon les sources du journal local. La ville de Red Lake (5000 habitants) située au coeur d'une réserve indienne éloignée des grandes villes ne profite pas de la donne économique, le taux de chômage y frise les 40 %. C'est déjà un tableau très noir, mais si en plus on se réfère à la description de J. Weise par ces camarades. Un jeune homme solitaire, toujours habillé de noir, qui est fasciné par la théorie nazie de la pureté des races. J'oserais presque dire que l'ensemble des lampes rouges « attention danger » aurait dû être allumées. Pas un monstre, mais un être que la société a marginalisés ou qui s'est marginalisé vis-à-vis de la société et qui s’est vengé.
 

La plupart des psychologues s'accordent à dire que les meurtres de masses ne sont pas le fait d'un coup de folie, mais l'acte de défiance ultime d'un être broyé par la vie en société.

D'ailleurs souvent, les « mass murderer » se suicident à la fin de leur périple meurtrier, ce n'est pas la lâcheté de devoir affronter leurs actes qui les poussent, mais le désir de faire un dernier pied de nez à la société qui les a rejetés et qu'ils rejettent à leur tour. C'est pourquoi, paradoxalement ce genre de choses survient dans un cadre limité, une école, une caserne ou une entreprise, un endroit où le meurtrier a vécu et où il a pu construire sa haine des autres. Contrairement à ce que présente la presse, ce n'est jamais un acte gratuit et aléatoire, c'est d'une vengeance envers un groupe qu'il est question dans ce type d'homicide.
 

Ceci éclaire évidemment différemment la réalité. Le simplisme qui consiste à dire c'est la faute à la présence d'arme est démolis.

Démolis, mais pas totalement. En effet, quel que soit les motivations du meurtrier, celui-ci à besoin d'un outil pour perpétrer son forfait et en l'occurrence un des outils possibles pour ce genre de projet c'est une arme à feu. Il y a des exemples de mass murder à l'arme blanche, mais ils sont plus rares. Ce qu'il nous faut souligner c'est que l'arme n'est qu'un outil, ce n'est pas l'élément détonateur du passage à l'acte, ce n'est pas un élément justifiant la mise en place du projet. Si des armes n'avait pas été disponibles le tueur aurait trouvé d'autres outils ou se serait procuré ces armes sur un marché parallèle, toujours plus florissant lorsque la prohibition est la Régle. La thèse du désarmement préventif soutenue par le lobby anti-arme et les médias n'est en l'occurrence que de la poudre aux yeux pour les crédules.

Prohiber les armes ce n'est pas la solution.

Non seulement parce que rien n'empêchera jamais un assassin de se trouver un outil. Non seulement parce que cela va aggraver le marché noir et la criminalité. Surtout parce que s'attaquer aux droits des armes pour contrer ce genre d'événement, c'est comme fermer les yeux lorsque l'on tombe d'une échelle, vous vous ferez tout aussi mal à l'arrivée vous serez juste un peu surpris en ayant fermé les yeux. C'est parce que la société ferme les yeux sur des Jeff Weise que ceux-ci existent et finissent par se venger. Ce jeune homme avait le CV parfait pour dévier, pourquoi ne pas l'avoir suivit? Parce qu'il vivait dans la région parfaite pour ce genre de dérive. Pauvreté, misère humaine, désespérance un cocktail inquiétant qui se reproduit aujourd'hui dans certaines régions de Liége, de Charleroi ou du Borinage. Les USA serait en carence sociale, c'est la vision simpliste que certains européens ont, mais dans les trois régions belges citées le nombre d'assistants sociaux présent n'est pas un gage de réussir à éviter des drames. Non seulement le risque zéro est une dangereuse illusion politique, mais souvent on se trompe de cause. Ce qui désespère les gens ici comme là-bas, ce n'est pas le fait d'être pauvre, ni le manque de perspective. Ça, c'est déjà une conséquence en soi. Ce qui est l'élément détonateur c'est l'étalage des choses qui sont inaccessibles, on vit dans une société de consommation ou pour réussir il faut consommer. Pour consommer, il faut travailler et de perspective d'emploi pour ces gens il n'y en a pas! C'est comme pour un chien, vous lui présentez un sucre, vous le faites danser pour avoir son sucre et ensuite vous ne lui donnez pas. Certains chiens vont finir par devenir agressifs!
 

Nous vivons une révolution.


La révolution industrielle est morte, notre société est occupée à changer et les Jeff Weise sont l'expression violente de ce que tous ne trouveront pas leur place dans le monde à venir. Il nous faut combattre les simplismes qui consistent à résumer le drame de Red Lake à la présence ou non d'une arme à feu, car sans une réflexion plus profonde sur ce drame et sur tous ceux qui ont précédé, nous serons incapables de prévenir les suivants.

Eric Blondieau, administrateur. pour la DAAA-AVWL

Supression du bandeau Contrôle des armes.

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Initialement, je n'avais pas l'intention de justifier ce point, mais comme vous êtes plusieurs à regretter l'ancienne présentation! Je me sens obligé de vous informer sur le sujet.
 

Le mérite est à ceux qui luttent constamment. 

 

Theodore Roosevelt



Ce petit mot pour vous expliquer pourquoi j'ai modifié la page de garde de la DAAA-AVWL. La semaine passée, j'ai appris que le site faisait l'apologie de l'extrême droite. Comme à mon habitude, je me suis précipité pour vérifier que rien ne m'avait échappé sur le forum, mais non l'objet de cette interpellation c'était la page de garde. Pour les assidus du site, à la place des actuelles citations de deux grands présidents américains se trouvait un bandeau représentant les photos de Hitler, Staline et Saddam Hussein et déclarant « les spécialistes approuvent le contrôle des armes ».


J'ai commencé par bien rigoler de cette bonne blague et je l'ai classé sans suite. Au début, certains « mous du bulbe » avaient aussi fait cette mauvaise analyse. Ce site s'adresse à des adultes dotés d'une capacité de raisonnement normale et je ne veux pas croire qu'il soit nécessaire d'expliquer le sens du dérisoire et de la caricature à ces personnes. Cette fois cependant l'affaire n'était pas aussi classe que ça. La personne qui m'avait fait cette remarque était sérieuse et motivée par le souci d'un tiers. Une personne en effet avait été appelée par sa hiérarchie et menacée suite à l'existence de cette bannière. Le soutien de ce monsieur à notre association était connu et sa hiérarchie lui a fait remarquer que ce soutien à une association « extrémiste » était incompatible avec sa fonction. La classification « extrémistes » étant justifiée par ce bandeau. Incroyable, il faut avoir une analyse totalement pervertie que pour déduire de ce bandeau une apologie de l'extrême droite.

Concrétement, j'ai donc remplacé la bannière par des citations extraites de discours de présidents américains démocratiquement élus et puisqu'il faut faire oeuvre de pédagogie d'expliquer le sens de la bannière initiale.
 

D'abord, les dictateurs dont la photo apparaît sur le bandeau sont très connus et les courants politiques qu'ils ont invoqués pour perpétrer leurs crimes sont diamétralement opposés de la gauche à la droite en passant par l'ultralibéralisme. Y voir une apologie exclusive de l'extrême droite est à ce titre déjà assez bizarre. Pourquoi ne serait-ce pas plutôt une apologie du communisme ou du clientélisme tribal? 

Ensuite, le bandeau souligne une réalité historique que nul ne peut nier,ces gens en arrivant au pouvoir et avant de perpétrer leurs crimes abominables ont pris des mesures liberticides. Au milieu de ces mesures se trouvaient des lois hostiles aux droits de détenir et d'utiliser des armes à feu légalement par le citoyen. Dans la mesure où notre association défend le droit des amateurs d'armes, faire remarquer que des gens hostiles à nos droits avaient par le passé lourdement enfreint la ligne qui sépare l'état de droit de la dictature me semble utile. Trop de gens semblent tenir pour acquis que l'état de droit est un dû inaliénable. Alors qu'en fait, il n'est qu'un montage fragile et que des atteintes injustifiées aux droits, comme par exemple le projet Onkelinx (ps), représentent un risque pour l'état de droit. La récente affaire Lizin (ps) qui met à mal la séparation des pouvoirs et met en avant les nuisances engendrées par le clientélisme politique, illustre bien cette fragilité de notre état de droit et la vigilance qui doit habiter le citoyen pour préserver ces droits. 



Le seul homme à ne jamais faire d'erreurs est celui qui ne fait rien.
Theodore Roosevelt



N'importe quelle personne normalement intelligente comprend aisément que ce bandeau ne fait certainement pas l'apologie de ces trois monstres, ni de leur idéologie, mais qu'au contraire c'est un appel à ce méfier des gens qui avalisent des lois anti-arme au nom de pseudo grand principe idéologique ou d'une certaine dérive sécuritaire. Voici une autre façon de le dire.


Les quatre citations des présidents américains semblent a priori plus simples à analyser. Je précise toutefois que la citation suivante:



Un bulletin de vote est plus fort qu'une balle de fusil.
Abraham Lincoln



N'est en rien une apologie de la violence, mais l'illustration parfaite, que l'arme absolue des amateurs d'armes c'est le bulletin de vote. Le combat de notre association est un combat démocratique, revendicatif. C'est un travail qui a sa place dans un état de droit. 

J'ajouterais pour clôturer sur ce point que la lecture fallacieuse et à sens unique de notre page. Cette censure, c'est le mot qui convient, insidieuse, en faisant pression sur des tiers, est certainement bien plus symptomatique d'une dérive des droits et des valeurs démocratique dans ce pays que la photographie d'un dictateur. Ce genre de réaction inappropriée à une pseudo infraction est non seulement susceptible de favoriser la radicalisation des citoyens, mais il conduit aussi à conforter les citoyens dans une forme de défiance vis-à-vis des institutions. J'oserais presque dire qu'en engageant cette croisade injuste contre nous, la personne qui a initié cette action a fait plus le jeu des extrémistes qu'elle prétend combattre que celui de la démocratie qu'elle est sensée défendre et préserver.



Le silence devient un péché lorsqu'il prend la place qui revient à la protestation.
D'un homme, il fait alors un lâche. 
Abraham Lincoln



Messieur les censeurs bonsoir.


Eric Blondieau, administrateur. pour la DAAA-AVWL

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